Salutation à vous toutes et vous tous,

A la demande de Samapadi, membre Epanews, je vais partager avec joie ma première journée avec Amma - Mata Amritaanadamayi Ma.

Nous partageons souvent les expériences, les paroles, les vidéos d'autrui, certes emplit de beaucoup de sagesse et d'enseignements, mais si peu des nôtres. C'est pourtant celles que je trouve les plus enrichissantes car proche de ce que nous sommes au quotidien.

N'étant pas un habitué de la narration, veuillez me pardonner pour la construction de ma prose et mes fautes de français.

J'ai rencontré Amma, il y a 15 ans. J'avais entendu parler d'elle des années plus tôt, lorsqu'elle venait sur Marseille. A l'époque, je ne travaillais pas pour raison de santé. J'avais vu sa photo sur un magazine qui annonçait son programme. Cette année là, elle venait sur Toulon, ma ville de résidence. J'ai téléphoné pour avoir des renseignements que m'a donnés la personne que j'avais en ligne lorsqu'à la fin de la conversation, elle me demanda si j'étais disponible pour aider l'organisation : je lui ai répondu instantanément oui. Quelques semaines plus tard, je me suis retrouvé à 6 heures du matin, après 1 h 30 d'attente à me geler dans ma voiture, à décharger des palettes de légumes au pied du stade Mayol. Amma donnait le darshan au Palais Neptune cette année là. Puis plus tard, sont arrivés les bus de tous ceux qui l'accompagnent : les swammis et les personnes qui gèrent les boutiques. Cela à durer un bon moment. Je n'ai mis les pieds dans les lieux que vers 10 h après avoir dû transporter les valises entre deux étages et cela deux fois car elles n'avaient pas été déposées au bon endroit. Ce fût ma première épreuve de patience avec Amma. Il y avait une agitation et une pagaille incroyable mais ce qui m'a le plus touché c'était l’enthousiasme, la joie et l'énergie qui se dégageaient de cet ensemble merveilleux de femmes, d'hommes et d'enfants de tout âge et toute origine œuvrant dans un même objectif : créer un temple merveilleux en l'honneur d'Amma. Ensuite j’apportai mon aide à un groupe de personnes pour empiler des briques et des planches pour recevoir les chaussures. Et oui, il faut se déchausser pour se déplacer dans un temple. Après, ce fût la mise en place des tables, des chaises et je retournai chez moi en milieu d’après-midi. Le lendemain, je revins au Palais devenu un temple. Une foule incroyable était déjà présente et attendait patiemment de pouvoir aller dans les bras d'Amma pour recevoir le darshan. Comme j'avais apporté mon aide la veille, je pu entrer plus rapidement. Et là ! Une fois à l'intérieur, le choc émotionnel : Après mon départ la décoration avait été terminée, les boutiques installées et les encens embaumaient tout le lieu. Un brouhaha de voix, de musique et de chants faisait vibrer l'air dans un immense tourbillon festif. Tout mes sens étaient stimulés. Tant de couleurs, de parfums, de sons, de contacts, j'étais enivré. J'étais venu avec ma compagne de l'époque. Très rapidement elle s'était dirigée vers la sevâ "Fleurs" (sevâ : service humanitaire) et moi ne sachant pas quoi faire, finalement je passai une partie de la matinée à apporter de l'eau aux personnes en poste de sevâ sur les trois étages des lieux. Les échanges étaient très intenses. Tout le monde était joyeux. Leurs yeux brillaient intensément. Pour porter de l'eau à ma tendre et douce, je devais passer par les coulisses se trouvant sur le coté droit de la scène. C'est à ce moment que je finis par entrevoir Amma au milieu d'un groupe de personnes qui s'affairaient autour d'Elle. Je n'ai aperçu que son visage mais j'étais émerveillé par la lumière qui s'en dégageait. Je vis tous ces êtres qui se présentaient à Elle à genoux et se retrouvaient dans ses bras pour recevoir le darshan et mon cœur se mit à chanter de joie en imaginant le moment où je le recevrai à mon tour. L'endroit où je me trouvais était destiné pour les personnes ayant des handicaps physiques ou âgées. De là, des dévots en poste de sevâ les aidaient à monter sur la scène et d'autres les accompagnaient pour aller dans les bras d'Amma (Le sevâ "Fleurs" se trouvait juste derrière). C'est en apportant de l'eau en ce lieu que j'ai rencontré une femme merveilleuse qui est devenu une amie, une sœur chère à mon cœur, Anne-Marie. Elle pétillait de joie. Elle me demanda ce que je faisais et lui expliqua que j'apportais de l'eau aux personnes en poste de sevâ. Pour information, une sevâ peut durer 2, 3 voire 4 heures si vous êtes oubliés pour être remplacé. Et là avec ses yeux rieurs elle me fit remarquer que je faisais du sevâ au sevâ et nous éclatâmes de rires. Je décida de rester un moment avec elle et j'admirai avec quelle compassion elle amenait les personnes sur la scène. De temps en temps, je jetais un coup d'œil en direction de ma bien-aimée qui s'affairait au milieu des fleurs. Tout était magique. Le temps passait agréablement mais personne ne vint remplacer Anne-Marie le moment venu, alors je me proposai de prendre sa place. C'est ainsi que je me suis retrouvé dans ce sevâ. Malgré le temps je m'y revois. Je n'avais pas encore pris conscience de la présence de toutes ces personnes malades, en souffrances, âgées. Et pendant les 6 heures, oui 6 heures de sevâ, Amma m'a offert une leçon de vie et d'humilité inoubliable.

Vous allez devoir être patient car vous connaîtrez la suite dans mon prochain post. Mdr

Mitakuye Oyasim

Gilbert Wambli Ska

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Commentaire de yogananda le 20 mai 2012 à 14:48

Om namah shivaya Gilbert

Ton récit ma transporté, tu es un superbe narrateur...

Et comme Nathalie j'attend impatiemment la suite de cette belle histoire

Dans le coeur d'Amma

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