L’été couve ce champ de blé
Abandonnée sur son lit hâlé
Visage tourné éblouit par son or
Les coquelicots rougissent mon corps.
Danse légère des tiges altières
Je suis bien sur cette litière
Fleurs vermeilles, c’est la sieste
Silence de velours, j’ôte ma veste.
Fourmis tapis dans la terre aride
Flot de chaleur détend mes rides
A l’aise dans cette gerbe, fugitive
Attrait de paresse et songes m’avivent.
Adolescence tu viens psalmodier
Mon grimoire pour me dédier
Tes rires et tes fraiches odeurs
Éprise tu te loves dans mon cœur.
Auteur : E.BANCO
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