Dans une de ses chansons, “le responsable” de 1969 dont les paroles sont de Lanzmann, Dutronc nous chante ceci :
J’ai des soucis j’ai des ennuis
J’ai des tracas j’ai des tourments
J’ai pas l’moral j’ai pas d’argent
J’ai pas de chance j’ai pas d’amis
J’ai pas de pot j’ai des impôts
J’ai mal au foin j’ai mal aux dents
Mais je n’veux pas changer de peau
Parc’que j’aime les emmerdements
La chanson fait sourire. On se dit qu’il faut vraiment être bête pour agir comme ça pour rechercher une espèce de malheur. Ne sommes nous pas sensé tous être à la recherche du bonheur ? Ne désirons nous pas une vie tranquille, paisible, faite d’alternance entre des moments joyeux et des instants calmes ? Visiblement pas.
A quoi cela tient-il ?
Plus j’ai d’la bile plus ça me plaît
Je la bats comme du petit lait
C’que j’aime le plus c’est l’mauvais sang
Je m’en repaît à tout bout d’champ
Pourquoi certaines personnes se complaisent dans le malheur, dans le soucis ? Pour les taoïstes la réponse est à la fois multiple et simple (comme toujours tout se ramène à Un).
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