Adressée à Monsieur le Directeur Général de l' Agence Régionale de Santé Bretagne
A Monsieur le directeur de l’agence régionale de santé,
Le club de danse bretonnes du kador est endeuillé par le décès de Dominique Thouvenot survenu en fin de cours le 19/12 2014 victime d'un arrêt cardio-respiratoire.
Bien que la réanimation ait été commencée de suite (présence d'un médecin, d'une infirmière et d'un militaire, membres du club), que les pompiers aient pris la relève au bout de 20 minutes, l’arrivée tardive du SAMU, venant de Brest (prés de 50 minutes), n'a laissé que peu de chance de survie au patient.
Nous nous interrogeons sur les raisons de ce délai. Dans d'autres cas, les secours ont été bien plus précoces.( le contrat ARS du 04/11/2014 pour la presqu’ile, stipule un délai d'intervention dans les 30 minutes maximum).
Nous avons appris, à postériori, la présence d’un défibrillateur à l’étage au-dessous de notre salle, ni indiqué, ni accessible, car enfermé dans le local.
Avec une part de personnes de plus de 55 ans la plus élevée du pays de Brest, une fréquentation touristique importante en été, les quelques 17000 âmes de cette terre du bout du monde mériteraient un service d'urgence ad hoc.
L'intervention des pompiers volontaires de la presqu'île peut, dans bien des circonstances, être salvatrice et leur action mérite d'être soulignée. Pourtant ce système montre ses limites dans des cas aussi graves.
Une équipe du SAMU éviterait ces 50 mn d'attente insupportables pour qu'un véhicule parcoure les 60 km qui nous séparent de Brest. La présence de ces médecins urgentistes augmenterait considérablement les chances de nos concitoyens en cas de pathologies sévères. La municipalité peut-elle initier les démarches afin qu'une antenne du SAMU soit déployée sur la presqu’île ?
Dans l'attente de la mise en place d'une telle antenne, un accord pourrait-il être passé avec la base militaire aéronavale de Lanvéoc-Poulmic qui dispose d'une équipe d'alerte SAR 24H/24 (médecin et infirmiers) ou l'ile longue qui en dispose également, pour la prise en charge des urgences engageant le processus vital ?
La perte d'un être cher est difficile et nous y sommes tous un jour confrontés. Nous souhaitons vraiment que les circonstances de la mort de notre ami permettent d'alerter les autorités sur cette carence de secours d'urgence qui règne en Presqu'île. Dominique Thouvenot, qui avait choisi cette terre du bout du monde et la chérissait comme s'il y était né, avait 61 ans. Puisse sa disparition faire avancer les choses.
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