Un rêve ou une réalité à construire ?
Par Samia A., femme berbère.
Je rêve d’une nouvelle conscience planétaire où l’écologie ferait partie intégrante de notre éducation, de notre quotidien, de nos valeurs, de nos sociétés afin de servir la Vie.
Une nouvelle conscience qui passerait par des paroles, des pensées, des images, des actes positifs comme ceux du documentaire : “UN JOUR SUR TERRE” de Alastair Fothergill.
Un magnifique hommage à notre splendide planète et aux animaux qui la peuplent, qui se battent pour survivre, malheureusement menacés d’extinction.
Le rêve et la volonté de diffuser ce film dans toutes les écoles, les universités, dans nos mairies, nos centres culturels, tous les lieux publics, à travers les écrans dans les transports en commun, les salles de conférences, nos ministères, etc, pour réveiller nos mémoires positives, celles qui savent aimer et honorer la Vie sous toutes ses formes.
D’après le journal australien The Age, les projections de ce rapport, intitulé “Impacts, adaptation et vulnérabilité”, indiquent que 200 à 700 millions de Terriens pourraient souffrir de pénuries alimentaires d’ici 2080 à cause du changement climatique. Les pénuries d’eau pourraient frapper, elles, entre 1,1 et 3,2 milliards d’êtres humains.
Après l’attribution du prix Nobel au démocrate et écologiste américain, Al Gore, pour avoir contribué à éveiller la conscience mondiale sur les dangers du changement climatique, de nombreux experts ont expliqué que d’importants changements climatiques pourraient altérer et menacer les conditions de vie d’une grande partie de l’humanité.
Ils pourraient déclencher des migrations massives et déboucher sur une concurrence accrue sur les ressources.
Il pourrait y avoir un risque accru de conflits violents et de guerres entre et au sein des Etats. Ces prévisions, sur le futur de notre Planète, ressemblent à un processus irréversible qui a déjà commencé.
Face à l’immobilité et l’indifférence, je désire seulement souligner que nous vivons un moment de tous les dangers, sans pour autant céder à la panique, mais plutôt afin de construire au plus vite une culture écologique, faisant face aux nouveaux périls que nous affrontons.
J’ai la profonde conviction que cette nouvelle conscience écologique existe déjà et même qu’elle a toujours existé, elle a juste besoin d’être réveillée pour un plus grand nombre d’individus.
Quelques graines d’espoir qui sont semées un peu partout dans le monde à travers des micro-projets de femmes défavorisées et pourtant si courageuses pour aider leur communauté, des projets de vie qui unissent et solidarisent, de nouveaux métiers pour la protection de l’environnement, une nouvelle forme d’économie solidaire, la construction d’un développement soutenable - au Sud avec le soutien du Nord - et dans un échange réellement équitable ; des idées, des débats, des livres qui ouvrent le dialogue et préparent aux actions…
Une créativité florissante qui permet enfin de défendre, soutenir, protéger et honorer cette merveilleuse planète Terre sur laquelle nous vivons.
Des graines qui peuvent germer, croître et se propager plus loin, plus vite que l’on peut imaginer afin d’offrir une planète encore riche de ressources naturelles, avec une biodiversité, un patrimoine écologique dignes et respectueux de notre précieux héritage, pour au moins les sept futures générations.
Nous pouvons choisir en notre âme et conscience d’être ces abeilles propageant ce miraculeux pollen, chacune dans son alvéole la plus proche, créant ainsi une nouvelle humanité au service de la Terre.
Or cela est possible, comme l’incroyable magie des abeilles, si et seulement si nous nous unissons pour préserver la Vie, si nous ouvrons véritablement nos cœurs à l’unité à l’intérieur comme à l’extérieur de nous.
J’aimerais partager et transmettre mon Amour pour la Vie, pour les arbres, les plantes, les eaux sacrées, les pierres, les animaux, les enfants, pour notre belle planète et tous les êtres qui y vivent.
Si d’une baguette magique, je pouvais ouvrir les cœurs que je croise et réveiller cet Amour, ce respect de soi, de l’autre, de la Vie...
J’ai choisi en tant que femme, avec détermination, une réalité à construire, celle de servir une nouvelle conscience collective écologique où servir notre Terre Mère, c’est être entièrement dévouée à la Vie, à mon plus simple et modeste niveau bien sûr, sans jamais me désister, abandonner et, surtout, sans condition.
Une grande et belle aventure vers l’inconnu, la chance et la joie dans mon cœur de me sentir libre au plus profond de moi-même, avec comme unique guide ce proverbe soufi :
“Tout ce que tu donnes est à toi, pour toujours.
Tout ce que tu gardes est perdu à jamais”.
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