Mon décolleté vous intéresse ? Ben, ça dépend ! Ça dépend de quoi ? Ben, du cœur qu’il y a dessous… Alors, pourquoi le regardez-vous alors qu’il vous faudrait me regarder dans les yeux pour voir ce qui s’y trouve ? Ben, c’est que c’est pas évident de regarder les deux à la fois !
Hum, homme de peu de foi, je te comprends car le corps a ses raisons que le cœur ignore dit-on… Vous avez raison m’dame, mais puis-je me permettre de vous demander pourquoi vous les mettez aussi en avant alors ? C’est juste pour voir si l’homme qui me regarde est honnête avec lui-même…
Comment ça honnête ? En effet, un homme honnête et intègre reconnaitra que c’est d’abord la beauté qu’il regarde avec toutes les promesses associées, et qui seulement ensuite lèvera la tête pour me regarder dans les yeux et me dire tout simplement que je suis belle et qu’il me désire !
Pourquoi faut-il qu’il ait honte de l’appel à la vie ? Pourquoi faut-il qu’il garde secret ce qu’il pense vraiment ? Pourquoi faut-il qu’il réprime ce qui lui rappelle les premières goulées qui ont pénétré son corps de matière ? Pourquoi faut-il qu’il soit gêné par ce qui lui a fait prendre conscience de ses premiers plaisirs d’incarnation dans un corps de matière ?
Mon ami, mon frère, n’aie pas honte de regarder l’œuvre du Créateur car elle est à ton image et à ta ressemblance. Les courbes t’attirent car c’est ta droiture qui alors s’exprime. Laisse le féminin prendre soin de ton masculin comme elle l’a fait pendant ta gestation. Elle est douceur et tendresse mais ne t’avise point à lui faire du mal…
Ne vois-tu pas qu’elle aussi porte cette ligne droite entre ses seins ? Ne vois-tu pas qu’elle aussi exprime son masculin afin de recevoir la protection qu’elle attend de toi ? Oui, elle attend que tu l’entoures de tes bras, que tu l’enlaces, l’encercles afin qu’elle soit rassurée…
Oui, elle est forte mais sensible, pour ne pas dire fragile, alors que toi, tu sembles fort et plein d’entrain mais je sais que ta tête aimerait bien se poser sur son épaule comme ta compagne le fait si souvent quand elle se sent en osmose avec toi. Oui, elle a des courbes qui forment des droites par endroit, alors que toi tu as des droites qui ne recherchent qu’à plier sous la douceur des courbes.
Ce que tu vois en elle n’est que ce que tu crois manquer en toi car tout comme elle, tes muscles peuvent se faire douceur et câlin sans pour cela leur retirer leur fierté et honneur. Oui, toi l’incarné dans ce corps d’homme, tu ne sais quelle est ta chance de pouvoir honorer celles qui se sont incarnées en femme, car elles te donnent l’opportunité de retrouver en toi ce que tu as perdu depuis ta prime jeunesse.
Écoute-la car elle a des choses à te dire avec son cœur, mais ne baisse pas ta garde quand son mental s’immisce dans la communication. Ne lui dis pas qu’elle est tout pour toi, car sinon tu en deviendras l’esclave soumis à ses caprices. Apprends donc à discerner avec ton cœur sans te laisser troubler par ses formes. C’est aussi là la leçon qu’elle vient t’apprendre.
Puis à ton tour, par ta présence à toi-même, ton intégrité et ta droiture intérieure, tu lui démontreras qu’il est possible en ce monde (où tout est de travers) qu’elle découvre le masculin qui se cache en elle. Aide-la à reprendre ses pouvoirs d’embellir la vie par ses rêveries ou ses connexions avec l’autre côté du voile.
Aide-la à s’affirmer, non pas à ton détriment mais en tant qu’égale devant les responsabilités de tous ordres et notamment celles des pensées. Son pouvoir est grand mais elle glisse trop facilement dans les ornières de l’appartenance et de la jalousie. Fais-lui sentir que c’est par la confiance qu’elle a en toi que tu resteras à ses côtés et non pas par ses marchandages à peine voilés.
Dis-lui, ou mieux fais lui sentir, que ton amour pour elle est un amour d’âme à âme et non un amour de chair. La chair est soumise aux lois du temps alors que l’âme ne peut que grandir et devenir plus lumineuse au delà des limites du temps. L’âme ne compte pas les années mais compte assurément les sentiments élevés.
Mon ami, mon frère tout comme toi ma sœur, n’ayez point honte de ce que vous êtes car vous êtes éternité devant l’infini du temps présent. Vous êtes ceux et celles qui naviguez sur le rasoir de la dualité afin de vous aiguiser dans la conscience de ce que vous êtes véritablement.
Toute étincelle que vous ferez jaillir dans votre œil enflammera sûrement le cœur de l’autre. Il n’y a point de limite au feu d’artifice sinon la fatigue de la chair qui peine à suivre vaillamment la courbe du temps. Ne vous arrêtez point à cela car ce n’est pas la présence des rides ou leur absence qui décrètent de la puissance du plaisir de l’âme.
Non, ce n’est que l’harmonie et surtout la cohérence de vos regards qui, tels des lasers, regarderont l’infini qui est en chacun de nous. Ne confondons pas le miroir du corps de l’autre comme bon ou mauvais, jeune ou vieux, beau ou laid car cela n’est qu’illusion auprès de l’âme.
Le feu d’artifice ne dépend pas de l’emballage des pétards mais de ce qui va réellement se passer quand vous aurez mis le feu aux poudres ! Soyez donc complices dans vos regards, complices dans vos amusements, complices dans vos agissements tout en restant responsables des conséquences.
Un bon artificier est d’abord celui qui saura vivre suffisamment longtemps pour comprendre les différents mélanges et savoir les associer. Mais qu’en serait-il si, à chaque feu d’artifice, il venait à y laisser une partie de lui-même ? Le résultat est fort simple et fort visible à nos yeux physiques d’aujourd’hui : Il n’y aurait que des handicapés du cœur et c’est ce qui est le cas pour la majorité de l’humanité présente aujourd’hui.
Nous sommes tous, à des niveaux plus ou moins prononcés, des handicapés du cœur concernant le partage avec une autre âme. Mais qu’importe le nombre de doigts qui nous manquent car ce n’est pas une raison pour jeter l’éponge. En effet, en chaque être humain il repose une étincelle qui ne demande qu’à allumer un pétard, voire carrément toute la poudrière…
Alors, sans tomber dans le rêve de l’âme sœur idéale quasiment inatteignable en 3D, il nous est possible maintenant de découvrir qu’un de nos simples regards de 5D suffit à réveiller la joie qui git en n’importe qui. Découvrons qu’au-delà de la polarité sexuelle de notre corps, il existe la possibilité d’embraser les cœurs du divin. C’est facile et ça ne rapporte pas forcément gros sur Terre et encore moins au Ciel, car là haut, l’amour est inconditionnel !
Regardons donc avec amour, et sans jugement aucun, tout ce qui nous entoure, et vous découvrirez qu’en fait qu’il n’y a qu’amour et demande de partage. Partage d’un instant de présence, partage d’une chaleur réconfortante, partage d’un mot, d’un son, d’une vibration. Mais comment faire pour y répondre ? C’est simple, soyez vous-même et sans aucun complexe !
N’hésitez en aucun cas à lancer des sourires appuyés d’un regard bienveillant et vous verrez que les autres répondront avec autant d’ardeur, même si au début ils sont un peu timides… C’est normal parce qu’après quelques millénaires d’emmerdes, on aurait plutôt l’instinct de rendre tout cela suspect !
Ben oui, nos frères et nos sœurs qui n’ont pas encore ouvert leurs yeux du cœur ne peuvent se fier qu’à leurs yeux physiques, alors aidez-les à votre façon. Ne dites rien. Ne prenez pas la parole. Ne leur posez aucune question et attendez que ce soient eux qui viennent à vous. Soyez patient comme l’est La Source. Le temps, on s’en fout !
Puis, si suite à votre envoi de lumière, un miroir vous renvoie un reflet, alors souriez encore plus fort pendant qu’il est encore dans la ligne de mire. Éblouissez le viseur par votre simplicité, votre instantanéité, et tout cela dans une décontraction qui ferait blêmir les plus j’menfoutistes et laisser-aller de la jeunesse d’aujourd’hui.
Je puis vous dire que cela fait des ravages dans les frayeurs et craintes de celui et celle qui vous a dans le viseur. Vous pouvez même sentir un balaise de point d’interrogation sur leur rétine. Ils n’arrivent pas à comprendre ce qui se passe !
Non, vous n’êtes pas le Messie car ils n’attendent personne. Vous avez donc l’état de surprise qui joue en votre faveur, et c’est là que vous lâchez la cartouchière complète dans un regard d’une telle bienveillance qu’ils ne peuvent déclarer forfait que par un sourire plus beau qu’un lever de soleil !
Là, vous savez que vous avez fait mouche et qu’il faut maintenant aller à leur chevet par un bonjour visuel (hochement de la tête lent et majestueux) ou un bonjour sonore tellement suave qui ferait renoncer à ses vœux n’importe quelle nonne, même proche de la retraite !
Après seulement, et selon votre aisance à engager la conversation par une blague ou un humour cosmique (donc dénué de toutes les saloperies préhumaines), vous tendrez votre carte de visite en rentrant tout simplement dans leur aura. Ils n’y verront que du feu (c’est le moins qu’on puisse dire) et ne comprendront pas la soudaine disparition de leur arctique ou antarctique intérieur !
Dit autrement, vous leur aurez dégelé le cœur en moins de deux, une petite minime fraction de seconde, afin que vous puissiez enfin réduire considérablement l’humidité de la mèche qui empêchait leur petite flamme de bien briller. C’est beau de voir quelqu’un oublier la totalité de ses soucis et de ses souffrances en si peu de temps. C’est même divin, mais l’action n’est pas pour autant finie !
Il ne reste plus qu’à les transporter en dehors de l’espace-temps où ils découvriront qu’en l’espace de quelques secondes ils auront vécu comme une éternité de bonheur et de bien-être. Être des lampadaires, c’est être comme un phare qui vous aveugle dès que sa lumière vous tape la rétine. Ça fait drôle mais ça fait beaucoup de bien à ceux qui pensaient être aveugles !
Ainsi, que vous soyez homme ou femme, prenez plaisir à flasher ce qui vous attire l’oeil, car c’est votre petite voix (votre nez, votre sniffeur) qui vous dit où se trouvent les cibles potentielles. Alors, ne discutez pas et agissez sur le champ sans poser de questions et vous serez témoin d’un nouveau miracle à chaque fois !
Ainsi, si un décolleté vous arrache l’oeil prude que vous pensiez avoir, levez le nez et souriez de toutes vos dents sans avoir honte d’avoir répondu à l’appel inconscient (mais quand même sciemment mis en avant par la dame) qu’elle avait rendez-vous avec un ange aujourd’hui. Elle l’attendait, mais sa raison lui disait que c’était juste pour elle.
Ben Laurent, c’est simple ton truc, mais si elle est de dos comment je fais ? T’inquiète pas mon frère, le grand Constructeur a tout prévu ! Comment ça ? Ben, il a dupliqué l’image derrière, au bas du dos, des reins, de la dame (regarde bien l’image de l’article) et je puis t’assurer que, dès que ton regard va plonger dans ce triangle infernal, elle tournera la tête et verra qui tu es.
Tu as, bien sûr, à être toi car dans cet instant de croisement dimensionnel elle saura si tu es un homme honnête avec toi-même. Alors, vas-y franco et lâche ton sourire qui tue avec l’aplomb d’un artificier qui sait qu’il a de l’expérience. Elle ressentira et fera deux choses : soit elle continue son chemin sans égard pour toi parce qu’elle n’a pas ressenti ce qu’elle attendait, soit elle se dandinera pour te dire merci d’avoir su apprécier…
Ces instant d’échanges entre hommes et femmes sont instinctifs, alors ne croyez pas que vous aurez le temps de camoufler ou de sortir quoi que ce soit de vos neurones.Vous êtes ce que vous êtes, alors n’ayez pas honte de l’être ! C’est ça la force de chacun, alors pourquoi s’en priver ?
Sinon, pour les dames, je ne vous dirai pas ce qui vous attire chez les hommes, car vous le savez très bien et moi aussi. Mais seulement voilà, si je le dis, il y aura des hommes qui vont probablement virer de cuti et comme il y a déjà pas beaucoup de prétendants à la 5D, ça serait embêtant pour mon matricule de raréfier encore plus le régiment des appelés…
Bon, trêve de bêtises, chacun fera selon son chemin, mais surtout ce qui est visé d’abord c’est d’établir une connexion de cœur à cœur, d’âme à âme, sans pour cela y mêler ses petites affaires personnelles. Élever la vibration de l’humanité d’abord, et puis pour les autres élévations, le cas par cas s’impose…
Laurent DUREAU
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