Alors, voyons où se trouve la Part Karmique pour cette PL de Février : alors 108° derrière le Soleil : à 20° Scorpion. En opposition à Mars en Taureau.
Où il nous est demandé, proposé d’harmoniser dans notre vie nos mémoires de conflits avec nos désirs de paix. On a pu apprendre de ces crises, et il est bien temps d’accepter nos passés, avec tout ce que cela comporte, oui, en souffrance comme en apprentissage, et plus qu’accepter, je dirais même vouloir, aussi dans le sens : prendre en responsabilité tout cela (et ok, l’ego quelques fois n’est pas trop d’accord, l’âme si), et pour mieux s’ancrer dans un présent que l’on ne fuit plus, avec lequel on peut faire la paix. Parce qu’on a pu faire la paix avec soi-m’aime, y compris nos zones d’ombres, celles dont on n’est pas forcément très fiers mais qui sont là, qui nous accompagnent dans un coin de notre tête, de notre mémoire, de notre histoire. Et le truc, c’est que sans elles, notre puzzle personnel reste incomplet (et ça fait désordre, avouez!). Et en fait c’est : se reconnaître, dans notre entièreté. Même si bien entendu, quelques inquiétudes et quelques angoisses sont encore là tapies dans l’ombre. Chaque chose en son temps. La première chose étant l’accueil. (et arrêter de renier des parts de nous-même).
A part cela, on peut constater que Cérès est passée en Bélier. Où l’opportunité d’apprendre à réorienter notre manière de faire : en écoutant plus notre corps, notre instinct, et harmoniser nos relations entre nous-même et la société. Comprendre aussi, en soi que les mondes physiques, matériels, et le (les) mondes de l’âme sont reliés. Voir ce que peuvent nous apprendre nos audaces. Oser se choisir. Et oser la franchise, en apprenant d’elle aussi. Et c’est initiatique : Cérès est conjointe à Chiron. Qui, lui nous propose d’oser l’inconnu, il nous amène devant ce choix et nous laisse libre d’avancer plus avant ou pas.
Et l’on voit là que Chiron est en aspect de quinconce avec la Lune. Où il est demandé, en quelque sorte, de devenir quiconque, dans cette aventure initiatique. C’est-à-dire : laisser l’ego de côté. Le bouger, pour évoluer (c’est un aspect d’obligation d’évoluer). Alors, oui, les peurs, les inquiétudes, (et pour rappel, la Lune est là en Vierge, où elle trempe dans les inquiétudes et autres vicissitudes plus ou moins imaginaires). Et c’est justement la bonne occasion d’œuvrer sur ces mêmes inquiétudes, de les interroger, (avec par exemple « le Travail » de Byron Katie), et de se tourner vers un paysage plus clément de nos inspirations : nos rêves inassouvis, et déjà lâcher nos dévalorisations : chacun a sa valeur, et ses valeurs, son rôle et ses apprentissages… Et ce fameux amour inconditionnel, cette empathie, cette compassion : là aussi : commencer par soi-m’aime. (sinon y’a toujours une ou des parts de soi qui sont oubliées, reniées, bafouées, jugées et qui à un moment protestent, se rebellent, râlent…. On peut le comprendre. C’est ainsi dans la société, c’est ainsi dans notre société intérieure.). Regarder nos limites et se dire : viennent-elles du passé, et ce blocage est-il encore d’actualité ou est-ce que je peux maintenant le considérer comme obsolète, et m’en libérer, respirer, bouger plus librement ; se déployer. Et autre rappel (je ne l’avais pas dit?) : cet aspect, le quinconce ne demande pas de devenir parfait, il demande juste de bouger l’ego. (attention, ça peut se montrer assez lourd à bouger
)
Un autre aspect psychique que l’on peut remarquer là, et qui touche aussi cette Lune : un sesqui-carré avec Pluton. Là aussi : obligation d’évoluer. Et ici, l’évolution est donc à faire entre nos émotions, nos mémoires, nos images et j’ai envie de dire toutes les angoisses qu’on cultive vis-à-vis de cela. Il est temps de s’en occuper. Lâcher ce fardeau. (et un phare qui nous éclaire, c’est intéressant, un dos qui nous soutient, ça l’est bien entendu, mais quand on porte le phare sur notre dos c’est plus douloureux de regarder la tempête de nos tumultes intérieurs)
Il est demandé là de lâcher les jugements, de faire ce qu’il y a à faire, avec discernement, avec autonomie, responsabilité, et en dehors du désir égotique (ni le sien ni celui des autres) : on sert la situation. Il peut être opportun là de s’inspirer d’une des trois caractéristiques de toute chose, chère au Bouddhisme, vous l’aurez peut-être deviné : il s’agit là d’accueillir l’impermanence, de l’observer dans la vie, telle qu’elle est : quotidienne et inéluctable. Tout change, de forme, structure, et d’autant plus en notre époque de grand changement, et on peut bien le sentir là avec ces aspects : Pluton en Capricorne quinconce à la Lune en Vierge. Hé oui, la Vierge et le Capricorne sont des signes de Terre, qui apprécient que les choses durent un certain temps, si ce n’est un temps certain. Et là, c’est pas très confortable (et ça peut être sensible pour tous). Et c’est aussi pour cela que ça fait évoluer. L’inconfort est là pour nous pousser à bouger, à changer, progresser.
La situation, l’aspect, là nous sollicite pour nous motiver plus encore à transmuter nos peurs (profondes, inconscientes… ou même récurrentes (non, ce ne sont pas des peurs qui font la vaisselle, non non). Et de nos jours, de nombreuses techniques peuvent nous accompagner dans ce cheminement. Je dirais que le premier pas est notre choix : sur quoi nous choisissons de nous focaliser ? Rappelons nous toujours que ce sur quoi on focalise notre énergie : ça amplifie. Et chaque pas importe. (vers plus de sérénité…). Et importe en soi-même des enseignements.
Junon en Sagittaire est carré à Neptune en Poissons : où il est demandé de prendre du recul, reconsidérer la situation, sortir des influences socio-culturelles pour revenir à soi, prendre soin de notre rayonnement intérieur, prendre nos relations en responsabilité. Junon symbolise l’équilibre entre masculin et féminin à réaliser, à l’écoute de notre cœur, et en se détachant du triangle dramatique (victime-persécuteur-sauveur), tout en s’écoutant, en s’ouvrant à nos intuitions. Et aussi s’ouvrir à l’amour de soi-même (pour commencer, …) pour mieux rayonner (eh oui : comment rayonner correctement si l’on passe notre temps en auto-critiques diverses et auto-destructrices ?).
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