Assimilons les qualités des autres

J’ai toujours recommandé à mes enfants d’observer les qualités des autres et de prendre conscience que chacun d’entre nous a de multiples points faibles.

En effet, lorsque l’on constate une qualité chez quelqu’un de notre entourage, il est judicieux de faire des efforts pour l’acquérir. Si on adopte cette attitude en imitant les qualités de dix personnes, on finira par avoir dix qualités.

Si on persévère ainsi durant toute sa vie, on deviendra une personne de « grande qualité » qui inspirera le respect de tous.

Ainsi, si l’on désire progresser dans le cadre de son développement personnel, il est recommandé d’assimiler les qualités d’autrui afin qu’elles deviennent partie intégrante de nous-même.
Il faut bien reconnaitre que nous avons beaucoup plus de facilité à rechercher les défauts des autres et à les critiquer (bien souvent dans leur dos).

J’ai connu des personnes expertes dans l’art de critiquer leur entourage pour se mettre en valeur. J’ai constaté également que celles et ceux qui observent facilement les défauts des autres ont beaucoup de mal à améliorer leur caractère.

A l’inverse, celles et ceux qui font des efforts pour acquérir les points forts de leur entourage se remettent facilement en question et sont capables de se corriger de leurs défauts. Ainsi, leur progression est beaucoup plus rapide.

Prenons un exemple très simple : Si nous souhaitons nous améliorer pour parler une langue étrangère, nous pourrons faire davantage de progrès en observant ceux qui maîtrisent bien la langue plutôt que de critiquer ceux qui ne la maîtrise pas correctement.
En tant que chef d’entreprise j’ai personnellement évité de confier des responsabilités aux personnes qui avaient le don de critiquer leurs collègues de travail.

En conclusion de cette règle d’or N°5 :

Plus on se perfectionne dans l’art de repérer les défauts des autres et moins on progresse dans la vie (sur le plan personnel, social, professionnel, etc.). De plus, en agissant ainsi, on finit par perdre la confiance et le respect de notre entourage.

A méditer :

Connaissez-vous la métaphore des trois singes ?

Les trois singes sont appelés Mizaru : pour l'aveugle, Kikazaru : pour le sourd, et Iwazaru : pour le muet.

Ces mots japonais veulent dire : " ne voit pas", "n'entend pas", "ne parle pas".

ZARU (singe en japonais), est aussi l’expression d’une forme négative, ce qui permet de mieux comprendre la signification des trois noms : "celui qui ne voit pas", "celui qui n’entend pas", "celui qui ne parle pas".

Chacun des trois singes se couvre une partie différente du visage, avec les mains.

Le premier : les yeux, le deuxième : les oreilles, le troisième : la bouche.

Les plus anciennes représentations de ces trois se trouve sur la porte du temple Toshogu, à Nikko (Japon). Cette tradition a vu le jour à la fin de l’époque de Muromachi (1333-1568). Il est possible que la pensée véhiculée par cette allégorie se retrouve dans le discours de Confucius :

« Ce qui est contraire au rituel, ne le regarde pas, ne l’écoute pas, n’en parle pas » (Les entretiens, livre XII).

Ce serait donc la représentation de : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal. »

Et par conséquent, il n'arrivera que du bien à celui qui suit la maxime symbolisée par les trois singes : ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire. C’est la raison pour laquelle, ces trois petits singes sont appelés selon la culture asiatique, les singes de la sagesse.

Il y a certainement une autre symbolique qui représente ces comportements :

Ne pas vouloir voir ce qui se passe autour de soi, pour ne pas avoir à cautionner un évènement qui pourrait poser un problème.

Ne rien vouloir dire de ce que l'on sait pour ne pas avoir à témoigner et ainsi prendre des risques.

Ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire comme si on ne savait pas.

Avec cette symbolique, nos trois petits singes peuvent être les singes de l’indifférence, pouvant alors traduire une forme d'irresponsabilité ou de lâcheté.

Si à l’origine il s’agit de la recette à suivre pour ne pas connaître et faire de mal, on peut également y voir les comportements qui consiste à  faire semblant de ne pas voir les difficultés et les problèmes, faire semblant de ne pas les entendre, et ne pas en parler. On peut imaginer d’autres comportements, comme par exemple :

Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit. Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent. Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas.
Les trois singes

En partant de la première hypothèse des singes de la sagesse on peut développer cette conception de la manière suivante :

Le premier singe qui se bouche les yeux caractérise l’attitude : Ne pas voir le mal, ou dédaigne le mal. Ne regarde pas le mal, ne sois pas séduit par lui, ne le désire pas, ne le laisse pas entrer en toi.

Quand nous voyons le mal, nous le digérons, et en le digérant le mal devient une partie de nous. Nous devons alors l’enlever de toute façon. Par exemple, il y a de fortes chances que voir la violence dans les médias (TV, films, jeux vidéo) nous infuence à des degrés divers.

« Des milliers d’études depuis 1950 ont posé la question de savoir s’il y a un lien entre le spectacle de la violence dans les médias et un comportement violent. Toutes, sauf 18 ont répondu oui. Une preuve écrasante venant de la recherche. La violence médiatisée peut contribuer à un comportement agressif, une désensibilisation vis à vis de la violence, des cauchemars et la peur des blessures. Regarder des émissions violentes est relié aussi à une moindre empathie envers les autres. »

Voir de la violence nous fait agir avec plus de violence. Pareillement, quand nous voyons le mal , nous l’intériorisons. Et quand nous l’intériorisons, il devient une part de nous, ce qui veut dire en fait que le mal a besoin de faire son chemin. S’il n’a pas d’exutoire, le mal ravage nos corps et nos esprits.

En conclusion, le singe qui nous invite à « ne pas voir le mal » est un sage qui cherche à nous protéger du mal.

Le deuxième singe, quant à lui, se bouche les oreilles et symbolise le fait de « ne pas entendre le mal ».

Quand nous entendons le mal, il devient une partie de nous. Notre corps l’absorbe comme une éponge. C’est comme manger de la nourriture avariée et dans ce cas, le corps ne peut le supporter, et a besoin de l’évacuer.

Quant au troisième singe, il nous invite, en se bouchant la bouche à « ne pas dire le mal ».

Si voir et entendre représentent deux des cinq sens (avec le toucher, le goût et l’odorat), la parole n’est pas considéré comme l’un des sens. Voir et entendre impliquent tous deux d’intégrer quelque choses dans le corps, alors que parler implique d’en sortir quelque chose.

Le principe « Ne pas dire le mal » est donc différent des deux autres. Dans un sens, on peut le voir comme le résultat des deux autres. En d’autres termes, si vous ne voyez pas le mal et n’entendez pas le mal vous ne direz pas de mal parce que vous resterez purs.

Confucius a déclaré : « Ne regarde pas ce qui est contraire à la droiture ; n’écoute pas ce qui est contraire à la droiture ; ne dis pas ce qui est contraire à la droiture ; ne fais aucun geste contraire à la droiture. »

Nous sommes en droit de nous demander pourquoi, alors, les médias de masse propulsent-ils de plus en plus le mal sur nous ? Pourquoi sommes-nous bombardés de mal, de violence et de peur par tous les côtés ? Certains jeux vidéo destinés aux adolescents deviennent plus violents, sanglants. Les chaînes de télévision diffusent des programmes de plus en plus perturbants et imagés. Il en est de même pour les chansons et la musique.

Les images et sons du mal sont stockés dans nos cerveaux. Quand le poste de télévision est éteint, ils hantent nos esprits – consciemment et inconsciemment – et favorisent certainement en mauvais comportement.
De plus, les journaux télévisés propagent la violence, la peur et la négativité.

Le mal existe dans le monde (les terroristes avec des bombes, des meurtres, des lois qui enlèvent nos libertés et des difficultés économiques authentiques). Mais souvenez-vous toujours que le mal et la peur se passent à l’extérieur de nous et non pas à l’intérieur de nous.

Tout le négatif arrivant au dehors est hors de notre contrôle jusqu’à ce que nous puissions contrôler ce qu’il se passe en nous. Ceci commence avec le contrôle de nos sentiments et réactions aux événements extérieurs. Nous avons le pouvoir de changer ces événements et ce pouvoir réside dans un changement personnel. Ainsi, nous possédons chacun un immense pouvoir.

Posons-nous la question :

« La cause de ma peur est-elle une menace immédiate pour ma sécurité ou mon bien-être ? » Si non, elle est alors complètement illusoire et devrait être éliminée. Nous sentons très souvent des choses que notre mental invente. Des choses qui peuvent arriver dans l’avenir, mais ne sont pas encore réelles pour nous. Si nous permettons à cette peur de persister, nous attirerons probablement les choses mêmes que nous redoutons. Repoussez ces pensées et concentrez-vous, en fait méditez, uniquement sur les choses positives que vous souhaitez voir arriver et non les résultats qui vous font peur.

Si vous souhaitez voir un réel changement dans votre vie, vous pouvez imprimer une photo du symbole des singes et la garder sur votre bureau, au-dessus de votre télévision ou dans votre voiture.

Cette maxime picturale : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal et à celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien », fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.

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Commentaire de Patrick ONNIS le 2 décembre 2014 à 9:07

Commentaire de Patrick ONNIS le 1 décembre 2014 à 17:29

Ils sont mignons vos petits chats. Le premier triche un peu, car il peut voir d'un oeil. De quoi retomber toujours sur ces pattes !

Commentaire de Patrick ONNIS le 1 décembre 2014 à 14:19

Chère Nathie, merci à vous de m'avoir lu. Cette histoire est réellement très profonde. Dans un futur article j'expliquerai ce qu'elle m'inspire profondément. En attendant, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !

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