Mes 30 règles d'Or - En guise de conclusion

Tous les bonheurs que nous sommes amenés à connaitre ne se valent pas !

Certains acteurs du développement personnel, n’hésitent pas à propager des idées issues de leur vision limitée.

Parmi eux, nombreux sont ceux qui prétendent que « l’égoïsme sain » est un facteur important qui contribue au bien-être personnel. Je suppose que cette théorie sous-entend que l’on ne peut apporter aux autres du bonheur que si l’on est soi-même heureux.
Il est vrai que cette idée est intéressante. Cependant bien qu’alléchante au premier abord, cette « carte du monde » ne tient pas compte d’un certain nombre de données.

C’est un peu une échappatoire consistant à apporter un recadrage et des améliorations à une société ou le « JE » est au centre des préoccupations et où l’individualisme et le « chacun pour soi » est élevé au rang de dogme triomphant au sein d’un monde matérialiste en pleine crise.

Il convient donc, me semble-t-il de nuancer l’affirmation selon laquelle notre propre bonheur passe avant celui des autres, car selon une récente étude de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, le bonheur ne rend pas forcément heureux.
De plus, tous les bonheurs que nous sommes amenés à connaitre ne se valent pas.

Toujours selon cette étude, il existe deux sortes de bonheur :

Le bonheur hédoniste (sensible et immédiat) et le bonheur eudémoniste (issu de la connaissance et de la cohérence entre soi et le monde).

Le premier peut, par exemple, être provoqué par le plaisir de faire un bon repas.
Le second, quant à lui, peut-être engendré par la satisfaction de contribuer à un projet collectif.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces types de bien-être entraînent une réponse cellulaire différente.
Ce qui amène le professeur de psychologie Barbara L. Fredrickson a nous expliquer qu’un bonheur eudémoniste lié à un objectif de réalisation personnelle a le pouvoir de donner un sens noble à notre vie et entraîne des bénéfices pour la santé de nos cellules.

Toujours selon ce spécialiste, la recherche d’un bonheur hédoniste peut, au contraire, avoir des effets négatifs, même si celui-ci nous procure un certain bien-être.

Ainsi, les auteurs de l’étude ont constaté un décalage systématique entre ces deux types de bonheurs en examinant l’influence biologique sur le profil d’expression des gènes des cellules immunitaires.

Ils ont observé (je cite) : « que le bonheur hédoniste possédait une empreinte génomique fonctionnelle du stress chronique, marqué par une augmentation de l’expression des gènes impliqués dans l’inflammation. Le bonheur eudémoniste est quant à lui, lié à une diminution signification du profil d’expression génique lié au stress »

La conclusion de cette étude suggère que les petits plaisirs simples de la vie ne sont pas suffisants pour que nous connaissions le véritable bonheur.

Les participants à l’expérimentation ont ressenti un sentiment général de bien-être dans les deux cas, mais ont acquis le sentiment que seules les activités permettant de renforcer nos capacités et d’élargir nos champs de conscience sont physiquement bénéfiques pour nous.

Quant à moi, depuis longtemps déjà, j’ai adopté la formule que je m’efforce de mettre en pratique, jour après jour : Faire du bien, me fait du bien !

Cette histoire vraie illustre parfaitement mon propos :
« Marc se souvient très bien d’une journée de mai 1960 qui a marqué sa vie. C’était une journée tout à fait ordinaire.
Marc avait 13 ans. Il avait fait une très bonne année scolaire, et pour le féliciter, son père lui avait proposé d’aller au cirque.
Une petite troupe s’était installée non-loin de leur village. Marc avait déjà assisté à des spectacles de cirque, il aimait tout particulièrement leur côté festif et il était ravi d’y aller avec son père.
Arrivés sur place, la file d’attente était déjà importante. Il faut dire que les occasions de sortir étaient assez rares dans cette région rurale. Marc et son père s’installèrent en bout de fil et attendirent leur tour en discutant calmement. Mais rapidement, leur attention fût attirée par la famille qui les précédait.
Il s’agissait d’un couple d’à peine une quarantaine d’années et de leurs six enfants. Les parents étaient devant et se tenaient par la main. Ils souriaient et échangeaient des regards complices et amoureux.
Leurs enfants les suivaient deux par deux, des plus jeunes aux plus âgés, qui ne devaient pas avoir plus de 10-11 ans. On voyait qu’ils étaient bien élevés car ils parlaient à voix basse et étaient discrets. Bien que correctement habillés, leurs vêtements étaient usés et l’on imaginait facilement qu’ils se les passaient des plus grands aux plus petits et que la famille n’avait pas beaucoup de moyens.
Ils offraient un spectacle attendrissant tant ils avaient du mal à contenir leur excitation. Les plus grands se parlaient dans le creux de l’oreille et gloussaient, les yeux remplis d’étoiles. Les plus jeunes sautillaient sur place tant ils étaient impatients.
Marc et son père comprirent de suite que c’était la première fois qu’ils venaient assister à un spectacle de cirque.
Arrivé à la caisse, le père de famille demanda fièrement :
« 6 places enfants et 2 adultes, s’il vous plaît ».
Lorsque la guichetière annonça le prix, l’épouse poussa un petit cri étouffé et lâcha la main de son mari. Le père eut d’un coup l’air paniqué ! Il demanda à la préposée de répéter le prix.
De toute évidence, l’homme n’avait pas suffisamment d’argent !
Comprenant ce qui se passait, le père de Marc saisit le gros billet qu’il avait dans sa poche et le jeta discrètement aux pieds du père de famille.
Puis il se pencha, ramassa le billet et dit à l’homme : « Excusez-moi monsieur, vous avez fait tombé ceci de votre poche. »
L’homme pris le billet, serra la main du père de Marc et lui dit discrètement :
« Merci monsieur, vous n’imaginez pas ce que cela représente pour ma famille. »
Marc explique que cet évènement a fortement influencé sa vie, il lui a donné le goût du partage. C’est une réelle source de satisfaction pour lui. »

Et si le bonheur commençait par le partage et la générosité ?

En conclusion :

Il n'y a pas, bien évidemment, de recettes pour être heureux.

Mon expérience de vie m’amène à penser qu'il y a des évènements sur lesquelles nous avons une possibilité d'action et d’autres qui ne sont pas de notre ressort.
Malheureusement, avant d’arriver à ce constat, nous dépensons beaucoup d'énergie, en pure perte, en voulant à tout prix agir sur ce qui ne dépend pas à 100% de nous.

La nature, elle-même, nous invite à vivre dans « l’ici et le maintenant ».
Il ne sert à rien de s'inquiéter sans motif valable.
C’est la raison pour laquelle, il n’y a aucune honte à avoir à vivre dans le confort matériel.
Aucune honte à avoir si l’on a un toit, à manger à sa faim, à faire du sport pour entretenir son enveloppe charnelle, etc.
« Un esprit sain dans un corps sain » est un moyen qui nous permet de dépasser son ego afin de rejoindre ses égaux !
Et comme un dicton nous le fait comprendre :
« Le bonheur est comme un parfum. On le porte sur soi, pour le faire respirer aux autres ! »

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Commentaire de Lovyves le 30 décembre 2014 à 13:17

Bonjour à Tou(te)s
Que pense richard du comportement d'une personne qui ne comprend rien à un texte, mais qui le commente pourtant et d'une manière sévère ?

Commentaire de richard le 30 décembre 2014 à 12:43

Bonjour, très philosophique mais cela ne me dit pas pourquoi il y a tant de différences énergétiques entre les êtres. Vos dialogues me font penser à deux politiciens qui s'entretiennent , à la fin on a rien compris. Il y a des questions : qui sommes nous ? quelle est le but de cette vie présente ? pourquoi s'acharne - t on à stresser l'humanité ? et bien d'autres... il me semble que dans vos propos il y a une forme de déni ce qui revient à accepter cette vie telle qu'elle est. Et bien pas pour moi j'accepte toutes formes de bonheur tel qui se présente mais je garde un œil dans la direction où l'on veut m'emmener, pas question de suivre le troupeau .....après c'est chacun comme on veut......

Commentaire de Lovyves le 29 décembre 2014 à 20:02

Bonsoir à Tou(te)s
Cher Patrick,
Voila un dialogue qui a permis de préciser les mots et le sens que nous leurs mettons.
C'est primordiale pour une communication saine, directe.
Merci beaucoup, pour cette opportunité.

Oui, en occident, surtout, nous sommes contaminés par la prospérité matérielle.
Nous confondons moyen et but.
Le bien matériel est intéressant, pour le confort; mais il ne procure pas le bonheur.
Il procure plus la joie … d'avoir une voiture, une maison; même, ça se dit, une femme, un homme !!

Le bonheur est plénitude, avec ou sans le matériel.
j'évite d'employer le mot "vraiment".
En philo socratique, c'est le genre de mot "qui tue" !!
Il tue ce que l'on veut démontrer; si je veux démontrer que le bonheur est là, en circonstances argumentées, si j'emploie "vraiment", alors bonheur, n'a plus qu'un intérêt secondaire, voire aucun.
Hors du vraiment, il n'y a plus rien; ou que du faux, éventuellement du contraire.

Les adverbes, les adjectifs qualificatifs (amour inconditionnel) sont disqualifiant et cherchent (sournoisement) à nous faire prendre les vessies pour des lanternes.

La durée de vie peut permettre de faire plus judicieusement des choix. Mais l'esprit peut ne pas attendre les années.

Commentaire de Patrick ONNIS le 29 décembre 2014 à 6:09

Mon cher Lovyves, merci de vous être donné la peine de préciser votre point de vue. En effet, le bonheur est un état d'être et chacun d’entre nous aspire à être heureux et à connaitre le bonheur.

La définition du mot « bonheur » que nous donne le dictionnaire Larousse est la suivante :

« Etat de complète satisfaction, de plénitude ».

La principale caractéristique de notre société  est de rechercher à tout prix la prospérité matérielle (un certain bonheur) aux dépens du bien être intérieur (vrai bonheur).

Autrement dit, comme il est précisé dans l'article : "les petits plaisirs simples de la vie ne sont pas suffisants pour que nous connaissions le véritable bonheur.".

Je crois qu'avec l'âge on parvient à faire des choix de vie qui vont à l'essentiel et que l'on parvient à faire la distinction entre ce qui nous rend vraiment heureux et les choses superficielles que la société marchande nous propose. Autrement dit ne prenons pas des vessies pour des lanternes.

Oui, comme vous le dites justement, le bonheur est un état d'être ou ne pas confondre avec un état d'avoir.

Merci de nous donner à réfléchir par vos commentaires.

PAT

Commentaire de Lovyves le 28 décembre 2014 à 19:01

Bonsoir à Tou(te)s
Et à Patrick, en particulier .
Pourquoi ai-je dit "foutaises" ?
Parce que, jusqu'à preuve du contraire, le bonheur est un état d'être.
Un état d'être est … ou n'est pas; c'est un état qui ne s'accommode pas de nuance(s).
Ce qui fait que de "petits bonheurs" sont à placer dans la "case" : émotion, joie, très certainement.
Assez semblable "vrai bonheur" : si je qualifie bonheur de vrai, c'est qu'il en existerait des faux !
Sans être très intellectuel: un faux bonheur, peut s'apparenter à malheur, ou, au minimum, à une perversion du mot bonheur.
Quant à "vrai"; oui, bien sûr, quand le bonheur est là, il est vrai, mais est il utile de le préciser ?
Ou bien, est ce pour faire miroiter quelque chose qui n'est, finalement, pas là, un mirage en quelque sorte.

Commentaire de Patrick ONNIS le 27 décembre 2014 à 18:03

Effectivement, cher Lovyves, la citation de Bouddha résume bien le fond de cet article. Dommage que vous ne vous exprimiez pas plus à propos de votre affirmation "foutaises". Soyez heureux comme bon vous chante ! PAT

Commentaire de Lovyves le 27 décembre 2014 à 8:00

Bonjour à Tou(tye)s
Petits bonheurs, vrai bonheur .. foutaises !
Si, il y a recette(s) du bonheur; Bouddha en montre une.
Et surtout c'est quand il y a des motifs valables, qu'il ne faut pas s'inquiéter.

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