Encore toute à ses premiers frémissements, une aube nouvelle s'est levée en ce 1er janvier 2018 !
C'est l'occasion pour tous de témoigner par nos vœux l'attachement à ceux que l'on aime, d'exprimer cet élan du cœur qui nous porte vers un être, quel que soit la nature de cet élan.
Certains sacrifieront à ce rituel par la force de l'habitude, la peur de manquer à ses obligations ou y verront une fiction et un mensonge social.
Qu'importe !
Celui à qui le message sera adressé le qualifiera comme il l'entend, certainement comme il aime à l'entendre...
Ce mouvement ou élan spontané du cœur est le principe de l'esprit du don, en tant qu’acte intentionnel et spirituel.
S'ouvrir à l'esprit du don, c'est tenir une attitude ou une posture d’admiration bienveillante qui accueille toutes les créatures du monde avec grâce, comme si la Nature était cet écrin où se niche le don de Vie.
Mais est-on seulement capables d'aimer sans rien en attendre, d'aimer dans le don sans même que ce don soit vécu comme un sacrifice à soi, un sacrifice de soi.
Si l'on prenait le temps de décrypter nos gestes d'amour, nous constaterions qu'ils servent souvent notre ego.
Nous n'avons pas été habitués, nous n'avons pas appris que l'amour pour les autres Est... tout simplement.
Il donne sans attendre, il donne sans savoir qu'il donne, comme là bas le myrte exhale son parfum dans l'espace de la vallée...
Cette rationalité de l’amour ne doit pas être ravalée au sentimentalisme, ni même à l’épanouissement personnel. Elle est une pensée du don et de l’abandon, une philosophie de l'Être.
Ainsi, l'amour de Dieu n'est pas l'amour pour Dieu.
C'est l'amour présent en l'homme par le simple fait d'être ou de ne pas être.
C'est une valeur de l'homme envers tout ce qui vit et qui s'exprime dans le respect et le partage.
C'est un principe de vie et Dieu est considéré comme un principe suprême, non comme une entité à idolâtrer, à vénérer.
Il y aura toujours un débat pour l'existence ou la non existence de Dieu, et c'est tant mieux, c'est l'acceptation et le respect des idées de l'autre.
Comme il y aura toujours cette subtilité de distinction entre athée et agnostique.
Quelques fanatiques religieux jettent l'opprobre dans le monde des religions... oui, mais des hommes de pouvoir avant toute chose qui se servent de la religion.
En son nom, l'homme a commis le pire comme le meilleur.
Seul l'éveil de notre conscience nous permettra de faire la distinction, d'être lucides, libres de pensée.
Pour ma part, je ne retiens que les exemples d'amour dont sont capables les Hommes de foi, les autres, je les laisse à la politique...
Dans l'esprit des hommes, la subtile distinction qui régit toute réflexion intellectuelle est souvent confuse, source d'arbitraire voire de conflits.
Ainsi en est-il du principe du vide et du néant, de l’égoïsme et de l'altruisme - l'amour pour soi et l'amour pour les autres - pour ne citer que ceux-là.
L’égoïsme n’est pas forcément un signe d’amour de soi, tout comme l’altruisme des personnes non éveillées n’est pas de fait un signe d’amour pour les autres.
La différence entre égoïsme et altruisme souvent est infime, ce sont toujours des manières d’être envers soi-même.
Et si ces deux sentiments servent l'ego, alors ils sont de même nature.
L’amour a toujours pour base le renoncement au bien individuel, là encore quelle que soit la définition que nous lui donnons...
Parmi les nombreux sujets qui emplissent l'espace de cet horizon 2018, la condition des migrants ne laisse pas indifférent.
Il me revient en mémoire le plaidoyer de JMG LE CLEZIO.
"... Les situations que fuient ces déshérités, ce sont les nations riches qui les ont créées [...] La migration n'est pas, pour ceux qui l'entreprennent, une croisière en quête d'exotisme, ni même le leurre d'une vie de luxe dans nos banlieues de Paris ou de Californie. C'est une fuite de gens apeurés, harassés, en danger de mort dans leur propre pays...".
Le vivre ensemble n’est pas une utopie, il est une solution de construction dont rêvait Martin LUTHER KING.
"We've learned to fly the air like birds, we've learned to swim the seas like fish and yet we haven't learned to walk the Earth as brothers and sisters."
"Nous avons appris à voler comme des oiseaux et à nager comme des poissons mais nous n'avons pas appris l'art tout simple de vivre ensemble comme des frères."
Longtemps, je partageais l'esprit de Jean Jaurès qui dit qu'on n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir. On enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.
Aujourd'hui, je n'enseigne pas, je partage ce que je vis. Et ce partage je le vis comme un don.
Il suffit d'apprendre à regarder comme le Petit Prince, avec le cœur, puis viens la compréhension que tout ce qui a été donné est reçu pour être partagé.
Le don nourrit en trouvant son équilibre dans la Nature.
Je vous souhaite une très belle année 2018 !
Que son ruban de voile de mille rêves dépose chaque jour à vos pieds mille horizons de paix, de joie et de sérénité !

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