Que signifie relier les manifestations physiques, les maladies, les malaises, les symptômes, les accidents à ce qui se passe dans notre être.
Cela a-t-il un sens ?
Sur quelles pratiques, quelles expériences, quelles études ,ces approches s’appuient-elles ?

« De vieilles croyances nous empêchent d’envisager la réalité sous un angle neuf. Aveuglés par nos réponses toutes faites, nous sommes alors incapables de nous poser de nouvelles questions et, sans nous en rendre compte, nous vivons à la lumière de dogmes bien obscures… ».Dans le blog de l’Inrees, dans un article « Entre corps et esprit, une science du lien, la science vers l’émergence d’un nouveau paradigme…. » Thierry Janssen ajoute « Loin des concepts cartésiens ayant abouti à la séparation du corps et de l’esprit, notre expérience quotidienne nous offre la preuve de la relation constante qui s’établit entre nos pensées, nos croyances, les émotions suscitées par celle-ci et les réactions de notre corps ».

Un commentaire récent d’un lecteur m’a touché.
J’avais oublié qu’ll est important, sur des sujets sensibles et délicats, de montrer le lieu d’où l’on parle, d’indiquer les motivations et les intentions visées par l’écriture d’un texte, la mise en œuvre d’une activité ou la défense d’un projet particulier.
Ce que j’évoque par ces liens entre le corps et l’esprit est une préoccupation et une passion qui n’animent depuis des décennies et le fruit de prises de conscience. Cette préoccupation s’est matérialisée et traduite par la sommation d’accidents, de maladies, de symptômes et dans le même temps par un désir puissant de comprendre et de découvrir, d’atteindre le « meilleur de moi », essayer d’arrêter mon corps de se mettre en difficulté parfois en danger tout en se mettant, malgré tout, au service des plus démunis …
Comprendre le fil conducteur du chemin de ma vie, de ma « Légende personnelle », chemin emprunté, avec cette image proposée par les orientaux, par une calèche qui représente notre corps physique.
J’ai emprunté différentes ornières. J’ai eu, parfois, des difficultés à éviter les bosses, les trous des trajets. Des pièces, une roue de la calèche se sont abimés malgré les nombreux voyages réalisés, les transports effectués et la détermination du cocher à ouvrir son regard et son cœur sur l’humain et la vie …
Des rencontres ordinaires et extraordinaires vécues et offertes, des « hasards nécessaires », des ouvrages ont jalonné mon parcours de vie.
Certains ont permis à ce que je puisse en témoigner encore aujourd’hui.
D’ailleurs, mon action modeste est, également, un « clin d’œil », un « merci gorgé de reconnaissance et d’humilité » à Christelle , portée par ses compétences et son humanité sans bornes , qui a , en son temps, réparé la calèche et même rectifier le chemin…J’ai appris récemment , avec peine et tristesse, qu’elle a rejoint l’immensité du ciel illuminé d’ étoiles magnifiques . Je sais aussi que mon œil, mon cœur et mon esprit n’auront aucune hésitation pour repérer et identifier son étoile enrichie de ses vibrations, ses ondes, sa lumière tellement éclairante …

Michel Odoul a repris et développé l’image de la calèche et du chemin de vie dans son ouvrage « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi – les cris du corps sont des messages de l’âme-Éléments de psycho-énergétique ».
Notre corps est représenté par une calèche qui circule sur un chemin de terre qui est le symbole de la vie. « Comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids-de-poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque coté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d’accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages… »
Deux chevaux noir et blanc représentant les émotions tirent la calèche comme les émotions peuvent nous tirer dans la vie, nous emmener dans telle ou telle attitude.
Notre mental, notre « conscient » est le cocher qui conduit la calèche
Les quatre roues sont tout d’abord composées des deux roues à l avant comme nos bras imprimant la direction commandée par le cocher et nos jambes avec les deux roue à l’arrière portant et soutenant le contenu. Le seul passager, nous ne le voyons pas. Il peut s’agir d’un Maitre, d’un Guide Intérieur, d’un ange-gardien pour d’autres en chacun d’entre-nous.

Notre calèche personnelle progresse sur le chemin de la vie. Malgré les apparences, le cocher, qui est notre mental, ne décide pas de la destination. Il conduit certes mais c’est le passager (Guide intérieur, le « Non-Conscient »…) qu’on ne voit pas qui donne la direction.

« Parfois, une roue ou une pièce de la calèche lâche (maladie)…Il faut alors réparer …nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c’est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne).mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du cocher » (vigilance, maitrise, clairvoyance, prudence, dextérité, délicatesse, brutalité, malveillance…) « et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que la panne se reproduise. »

Des poètes, des penseurs, des chercheurs, des hommes et des femmes en recherche ont produit depuis toujours sur la vie et son sens, sur le corps et l’esprit. Chacun s’est positionné et se détermine selon ses cadres de pensée, de conceptualisation, de spiritualité, de religion, de philosophie et d’expériences personnelles.
Soyons porté par l’espoir et la foi dans la vie, n’ayons pas peur de la réalité des faits comme le dit Olivier Soulier « Chaque adulte va se trouver confronté à des modes de fonctionnement issus de croyances anciennes. Il va alors tenter de remonter le fil de son sens, pour arriver à son être. C’est très souvent à l’occasion d’une maladie plus ou moins grave que ce travail va commencer. Il peut bien sur être volontaire et conscient, mais cela est difficile.
Le dévoilement de nos croyances va pour chacun de nous dévoiler combien nous manque la réalisation de nos espérances, et la souffrance que nous avons cachée, avec tant de soin, par nos croyances… »
Les différentes approches psychosomatiques et corporelles, la « psychoneuroimmunologie », les questionnements relatifs au corps et à l’esprit sont fondamentaux pour aller vers notre équilibre, notre bien-être, la prise en compte de l’individu dans sa globalité et sa santé avec le souci des générations futures…


Jean Paul PARENT, aout 2010
jeanpauljulesparent@gmail.com




BIBLIOGRAPHIE UTILISEE :
Jean Shinoda BOLEN « le tao de la psychologie » Editions le Mail 1990
Guy CORNEAU « Le meilleur de soi », Editions Robert Laffont 2007
« La guérison du cœur » Editions Jai lu 2002
Thierry JANSSEN « la solution intérieure Réveillez le potentiel de guérison qui est en vous » Editions Fayard 2006
« La maladie a-t-elle un sens ? Enquête au-delà des croyances » éditions Fayard 2008

Marie lise LABONTE « Mouvements d’éveil corporel méthode de libération des cuirasses éditions de l’homme Canada 2005
Michel ODOUL « dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » Editions Albin Michel 2002
Matthieu RICARD « L’art de la méditation » Editions Nil 2008
Don Miguel RUIZ « Les quatre accords toltèques » Editions Jouvence 2005
Olivier SOULIER « Histoires de vies Messages du corps » Sens&Symboles juin 2007
Annick de SOUZENELLE « Le symbolisme du corps humain » Editions Albin Michel 2000
Jean-François VEZINA « les hasards nécessaires, la synchronicité dans les rencontres qui nous transforment » Les éditions de l’homme 2001

WEBOGRAPHIE

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www.passeportsante.net
http://inrees.com
www.psychologies.com « Corps et esprit : les étonnantes interactions entre vos pensées et votre santé »
www.alasanteglobale.com