Ma chère Terre Mère,
Ma chère Pachamama,
Je viens à ta rencontre, tu es là depuis si longtemps, je marche sur ta terre et mon coeur aujourd'hui a le désir de t'aimer et je t'aime.
Je n'avais pas pris conscience de ton immense amour, toi qui donne vie aux arbres, qui de ta sève fais pousser leurs fruits, moi qui goulûment les ai mangé en t'oubliant.
Oui, ma chère Terre Mère, je t'ai ignoré pendant tant d’années, te demandant d'être là par moment et t'oubliant dès le tournant du chemin.
Un jour un ruisseau a chanté pour moi, l'oiseau sur la branche l'a accompagné, les poissons sautaient à saute l'eau en faisant des bulles, le vent caressait mes cheveux, le soleil chauffait ma peau et tu m'es apparue.
Que de bonheur en mon coeur, notre rencontre !
Moi la petite blessée, ballottée par la vie, par ma vie, mon coeur pleurait doucement, sans bruit et tu l'as entendu.
De l'autre coté de la rive, tu as tendu ta main, donne ton coeur mon aimée que je le panse.
Tu as lavé mon coeur dans l'eau du ruisseau, tu as demandé à l'oiseau d'y mettre son chant joyeux, les poissons ont envoyés des bulles de plaisirs étonnants, les feuilles de l'arbres clignaient des yeux sous le soleil, entraînant un jeu de lumière scintillante.
Mon corps au coeur mis à nu, lâchait ses larmes si longtemps retenues, étendue sur ta verdure, très tendrement tu les as toutes bues.
Ma chère terre Mère, des graines aux mille couleurs, en mon coeur tu as planté, joyaux d'amour qui ne demandent qu'a pousser, pieds nus avec toi en rencontre, portée par la caresse du vent, illuminée du souffle de vie du soleil, je suis.
Mon coeur prêt à s'envoler, à aimer, à offrir ce que tu m'as donné.
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