Les trois étapes de l'évolution de la conscience humaine

L’évolution de la conscience humaine comporte trois grandes étapes et peut se comparer à trois états :     

La dépendance qui correspond au bébé (époque de la soumission au Ciel et aux grands principes qui dirigent l'univers, époque de la véritable théocratie où les hommes et la nature prospéraient dans une grande harmonie - Première civilisation), l’indépendance qui correspond à l’adolescence (civilisation actuelle) et l’interdépendance qui correspond à l’adulte (prochaine civilisation - Epoque du renouveau de la théocratie).

1ère étape :

Bébé = dépendance

Le jeune enfant est totalement dépendant de ses parents. Il a la capacité d’enregistrer un grand nombre d’informations. C’est le stade de l’apprentissage au contact de ses proches. C’est une période très importante, où, bercé par l’amour de ses parents, il va acquérir les bases qui lui seront nécessaires pour son avenir. C’est un être totalement égocentrique. A ce stade, il va acquérir des attitudes morales sans avoir la capacité d’analyse et de synthèse. C’est également la période où l’enfant adule, admire, fabule.

2ème étape :

Adolescence = indépendance

 L’enfant, ayant grandi, a le désir de voler de ses propres ailes. Alors débute une certaine socialisation avec des sentiments de justice et d’égalité. Durant cette période, il  a un début d’analyse, de comparaisons, de raisonnement et de synthèse. De plus, il commence à s’interroger sur son devenir.

3ème étape :

Adulte = interdépendance

Au cours de cette tranche d’âge, le jugement s’affine et le caractère se forme. On est capable d’analyser et de faire une synthèse. On vérifie ce que l’on a appris plus jeune par l’expérimentation et on en tire des conclusions. On acquiert une certaine sagesse qui découle de nos expériences.  C’est le stade de la maturité.

On prend conscience que tous les hommes sont interdépendants et qu’ils ont besoin les uns des autres.                                    

L’âme humaine, au cours de ses réincarnations successives, passe également par ces trois étapes. 

Nous allons approfondir ce que nous entendons par interdépendance à travers un exemple très simple.

Il nous suffit de réfléchir un instant au nombre de personnes qui ont contribué à la fabrication d’une simple baguette de pain. A partir du moment où le blé a été semé et jusqu'à la vente du pain à la boulangerie, il y a des milliers de personnes qui ont participé au fait que nous puissions manger du pain. On peut dire, sans se tromper, qu’il y a une chaine de savoir-faire, de compétences, de sueur, d’amour, etc. qui s’est mise en place pour que l’on mange du pain.

Le Moi est donc égal au Tout et le Tout est égale au Moi. Sans le Tout, le Moi n’existe pas et sans le Moi, le Tout n’existe pas, non plus.

Ainsi, nous dépendons tous les uns des autres. Chaque Moi participe au bonheur de Tous !

En tant que Moi, nous représentons un maillon de cette chaine.
Nous pourrions développer ce sujet en donnant des milliers et des milliers d’exemples pour l’illustrer.

Ce qui est important de comprendre, c’est que chacun, à son niveau, en tant qu’individualité, participe au bonheur de toute une communauté.

En réalité, les êtres humains devraient se vénérer entre eux et se respecter les uns les autres.

Dans nos sociétés modernes, l’individualité, au contraire, pourrait se traduire par le célèbre dicton : « Chacun pour soi et Dieu pour tous » alors que nous devrions utiliser la célèbre formule des mousquetaires : « Un pour tous et tous pour un » !

Sans cette prise de conscience que nous dépendons les uns des autres et que notre bonheur ne peut se construire au détriment du malheur des autres, il sera difficile d’établir une civilisation paradisiaque.

C’est le véritable enjeu du 21ème siècle.                                          

En réalité, nous devons maintenant nous considérer en tant que « bras et jambes » des kamis et de la Terre.                         

Nous devons, pour cela, développer en nous ce que l’on pourrait appeler « l’état d’esprit de rendre service ».                  

L’être humain dispose de très peu de temps pour changer son comportement.

De l’état mental correspondant au bébé (dépendance), en passant par celui de l’adolescent (indépendance), il doit parvenir à l’état de l’adulte (interdépendance).

Nous n’avons pas le choix : nous sommes destinés à vivre la fin « d’un monde », à changer notre mode de pensée, notre façon de vivre et à inventer « demain ».

Nous sommes parvenus au stade où l’homme, qui détient beaucoup de connaissances nouvelles, doit choisir entre son évolution ou sa destruction.

Il semblerait que, parmi la jeune génération, un certain nombre d’enfants (qui seront adultes demain) contestent notre civilisation, ses valeurs, ses modes de vie et de fonctionnement, ainsi que l’autoroute de la pensée unique, largement propagée par les médias.

Ils sont des millions, reliés entre eux par une même nécessité de vivre autrement. Toute pensée finit par se matérialiser.

Les êtres humains sont amenés à remettre en cause notre culture actuelle qui prône l’individualisme et fait totalement abstraction de tout principe supérieur.

Nous devons, dans le même temps,  cesser de faire confiance à certains « pseudo-experts » qui régissent nos libertés et nos droits fondamentaux et faire le tri entre la véritable information et le lavage de cerveau auquel nous sommes soumis à longueur de journée. Il est temps de retrouver le bon sens et de coopérer avec la nature et les autres pour que s’établisse sur terre une civilisation paradisiaque.                                                                                       

Le commandant Jacques-Yves Cousteau s’exprime en ces termes :                                                                                         

«  Nous sommes le cancer de la Terre. La population de l’espèce humaine est responsable d’une pollution ingérable par la nature. Cela est tellement évident qu’on se demande de quel aveuglement sont frappés nos dirigeants. La nature, dans sa grande sagesse, essaie de nous aider ; les cas de stérilité sans cause apparente s’accroissent – comme d’ailleurs s’accroissent les orphelins et les enfants abandonnés ou maltraités !

Mais la « science » veille et essaie de trouver la parade, comme toujours d’ailleurs pour permettre aux humains de continuer à vivre dans la plus totale inconscience et irresponsabilité ! ».

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Commentaire de Patrick ONNIS le 19 Juin 2016 à 20:00

Merci Liouba  de votre commentaire. A nos prochaines "Zaventures" !

Commentaire de Liouba le 18 Juin 2016 à 20:58

Nous sommes le fruit de tout le passé et les graines de l'avenir. C'est vrai que certaines graines manquent de bonheur, d'amour et de respect.

Merci pour l'article.

Commentaire de Patrick ONNIS le 18 Juin 2016 à 20:13

Cher Tytodom, merci pour votre gentil commentaire. Méditons ensemble !

Commentaire de Patrick ONNIS le 18 Juin 2016 à 20:12

Chère Albatros, merci pour votre commentaire qui enrichit cet article.

Au plaisir de vous lire. PAT

Commentaire de tytodom le 18 Juin 2016 à 16:45

Tout est dit . . . . . . . . . . . .  ., "voyageuse" . . . . . . . . . . . . . . .  . .

Commentaire de Albatros le 18 Juin 2016 à 14:10
Merci Patrick pour ton article.

J'aime assez l'idée émise par Bouddha, que la vie ne peut se concevoir qu'avec les autres et pour les autres .
Car, je suis convaincue que mon existence sert à aider les autres à se réaliser autant que je suis persuadée que d'autres travaillent sans le savoir à rendre ma vie meilleure, tout en restant eux mêmes.
On ne travaille pas pour soi , mais pour les autres personnes qui vont venir plus tard et on peut vivre , là ,grâce à ceux qui ont travaillé auparavant .
Chacun est un maillon dans une chaîne et cela permet de prendre conscience de ce qu'est un don .C'est important parce que l'on vit dans une societe du "donnant donnant" où tout est pris comme un dû.

Pour moi, tout est comme un cadeau,dans chaque chose qui arrive vers nous , tout l'univers a participé . Des gens qui ont travaillé pour que je mange ce pain ,mais il y a eu aussi, la pluie, la terre , le soleil ...On devient relié .
Maître Dogen disait :
" avec le temps qui passe, les autres deviennent moi et je deviens les autres ".

J'ajouterai que nous sommes tous responsables du bonheur des autres mais aussi de leur malheur .Le train du bonheur commence à dérailler quand la societe échoue à accompagner, encourager et à former ses citoyens en fonction de leurs vraies aptitudes.

Enfin , pour notre bien être dans la vie quotidienne, il est important de renouveler notre lien avec la nature .
Protéger la nature et l'environnement commence par l'amour de soi même.Nous sommes une pièce unique d'un même puzzle infini, attachons nous à en comprendre les règles, à l'aimer au quotidien, à chaque instant de notre vie, retrouvons notre condition première d'enfant de la nature.
Commentaire de tytodom le 18 Juin 2016 à 10:46

Excellent article, Patrick, "à méditer" . . . . . . .  .

Les phrases de Cousteau en guise de conclusion sont tout à fait appropriées .

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