Les mondes parallèles existent. D’un côté, le monde des médias officieux ressassant la finance, l’économie, l’emploi, les faits divers, la banale actualité. De l’autre, des personnes qui émergent de ces mondes illusoires et qui en parlent.


La transformation que nous vivons en ce moment est majeure, planétaire. Plusieurs la refuseront. Un nombre incalculable de personnes choisiront le suicide face à ce qui sera. L’hécatombe est commencée, depuis quelques années déjà. Les agriculteurs, eux qui ont hérité de famille en famille de terres à cultiver, en sont un frappant exemple. Trompés par les grandes multinationales, les gouvernements, ils ont investi de vie en vie leur sueur, leur force, leur espoir.

Tour à tour acculés par les faillites d’un système mensonger, ils optent désormais pour se donner la mort, honteux, déchus et déçus de perdre une tradition familiale. Pour le moment, ils ne représentent que la pointe de l'iceberg. Or, aucun secteur, aucune strate, aucune sphère de la société n’échappera à ces bouleversements.


 
LE TEMPS DE CONSTRUIRE UNE ARCHE DE NOÉ SE PRÉSENTE À NOUVEAU
 
L’histoire nous raconte que chaque époque vit des traumatismes en profondeur, régulièrement. Nous ne sommes pas les premiers. Ce qui importe, pourtant, est le fait que ces expériences du passé ne sont pas ancrées de manière consciente dans notre corps. Plus précisément, nous ressentons ce que nous vivons aujourd’hui, avec les craintes et les peurs qui nous habitent, dans cette époque qu’est la nôtre. Nous composons avec ce qu’elle est maintenant. Et ce qui se trame dans notre réalité au quotidien explose sur les murs de nos croyances, par la constatation que plus rien ne tient. Les valeurs politiques, environnementales, religieuses, monétaires éclatent à tour de rôle, sans crier gare.

La confiance face aux systèmes que nos aïeux, ancêtres et nous-mêmes avons développée ne répond plus à notre soif de vérité. Oh, on dénombre encore quelques résistants, qui maintiennent ces illusions comme modèles de vérité et qui risquent par ailleurs d’être les premiers à s’enlever la vie, dès qu’ils constateront leur échec. Beaucoup d’entre eux respirent par une minuscule paille de survie, celle de croire encore à un sauveur des temps modernes (chaque époque est toujours moderne comparée à la précédente): un avatar religieux, gouvernemental, angélique, intra ou extraterrestre.
 
Que serions-nous, sans quelqu’un pour décider à notre place? Trop occupés à travailler et à payer des comptes de consommation inutile, le réflexe de déléguer une personne qui veille à notre bien est devenue la norme. Sans elle, sans un système de lois et de punitions, l’imaginaire verse automatiquement dans le chaos. Parfait. De toute manière, c'est vers cela que nous tendons, le chaos, en maintenant notre aveuglement volontaire et l’attachement à ce qui est faux. Faux, du moment où ça ne résonne plus en soi de manière fluide, soit dès qu’il y a doute, contraction ou remise en question. Et cet état, des milliers de gens commencent à le sentir, à le vivre et à en parler.



La peur de l’ostracisation, de la stigmatisation, du jugement ne les font pas reculer. Ils affirment, avec raison, que les systèmes de sociétés actuels sont vétustes, caducs, dépassés. Ils cherchent en quoi ceux-ci sont complices, partenaires à l’évolution de la conscience. La conclusion va de soi ; en rien d’autre qu’en animaux pensants. Les humains sont le bétail des dieux, qui contrôlent les lois. Un troupeau qui évolue dans un enclos, grand, très grand, qui en perd les limites déguisées sous de beaux discours, se croit libre dans cet infini verbiage.
 
Certes, il y a des prises de conscience que l’on peut expérimenter suite à un choc, un traumatisme qui nous allume, et se traduisent par un nouveau regard posé sur la vie et ses composantes. Par observation, avec le gros bon sens, nous pouvons également nous rendre compte de ce qui ne fonctionne pas, mais que l’on nous conditionne à accepter sans poser de questions. Un membre de la famille, un.e ami.e, un.e collègue de travail,  qui un jour en a assez de mentir et révèle un secret de compagnie, de chaîne d’alimentation, de publicité subliminale, suffit à nous éveiller à la duperie qui a fonctionné si longtemps.

De plus en plus de cas similaires verront le jour. Tout comme nous voyons de plus en plus de personnes dénoncer leur abuseur sexuel. C’est un système de mutisme qui n’en peut plus de se taire. Va-t-on qualifier ces personnes qui osent parler de leur souffrance en les traitant d’illuminées, de conspirationnistes ou de complotistes? Elles ont le courage de dénoncer et de faire face à l’inconnu, malgré leurs peurs, et pas forcément dans le but de se venger ou de punir. C'est un exercice, un exorcisme de libération personnelle.


 
Choisir de vivre autrement pour accéder à ce qu’il y a de plus vrai en soi, ce n’est pas aller contre quelqu’un ou quelque chose, c'est avancer vers soi. Autrement dit, les situations d’inconfort et de souffrance peuvent être multiples, mais se choisir soi est unique et ne requiert l’avis de personne. Être sous le joug d’une autorité  autre que celle de son âme, ne peut être que souffrance. L’humanité ne supporte plus cette condition. Elle exige le grand déluge, même si cela semble contradictoire, avec ses aspirations au bonheur et à la prospérité. En surface, le volcan est calme et au fond il trépigne, prêt à cracher son ras le bol. Les méditations pour la paix, les prières à la vie, les invocations à l’univers afin d’arriver à un monde meilleur pullulent à toutes les connexions de réseaux sociaux.

Pourquoi ces maîtres de la décision ne nous entendent-ils pas? Peut-être parce que nous oublions que nous sommes les seuls maîtres de nos vies!? Le cul-de-sac est un diamant, qu'il faut polir par notre réjouissance d'évoluer dans cette époque tumultueuse. Pas de panique en la demeure : artisans de ce que nous vivons, nous ne continuerons pas moins de l’être une fois les illusions tombées. Cela doit s'entendre comme un mantra à se répéter afin que les cellules du corps l'assimilent et en fasse une habitude bien ancrée en nous.
 
L’ALLÉGORIE
 
À défaut d’avoir trouvé mieux, l’exemple de l’Arche de Noé sera peut-être un peu boiteux, mais il me permettra en même temps de mettre en lumière de petits mensonges historiques. Donc, il reçoit en privé un message de sa divine croyance, lui ordonnant de rassembler, toutes espèces confondues, des couples d’animaux sur un paquebot qu’il construira. Un couple par espèce. Voilà que cela ne commence pas très bien, puisqu’on se demande d'emblée comment les couples pourront se reproduire et perpétuer leur espèce, à partir d’un couple unique. Qui baisera avec qui dans les descendants de la même famille? Voilà en fait l’histoire d’Adam et Eve, transposée au règne animal.

La promotion du couple par la religion, soit garder les liens et les gènes de la famille et ne pas se mélanger pour demeurer pur. Une morale lourde de conséquence. Mais alors, comment faire pour agrandir le nid, sans que les parents baisent avec les enfants et les enfants entre eux?  La Bible et le judéo-christianisme, inventeurs des autres religions, seraient-ils totalement incestueux, contrairement à la condamnation qu’ils prescrivent? Des milliards de personnes qui continuent de faire mousser leur Foi en ceci et une minorité qui n’y adhère pas. Ferment du racisme, du sexisme et des guerres. Propriétaire de la gestion spirituelle.


 
Alors, ce Titanic de l’évolution, ça avance, c’est pour bientôt, oui? Malheureusement, l’espace sera restreint, il n'y en aura donc pas pour tout le monde. Mais ça avance. Il est même nécessaire de s’activer rapidement, parce que les eaux montent, les tensions, la pauvreté, les tueries, gagnent la planète comme jamais auparavant. La nouveauté vient du fait qu’un seul bateau ne convient plus à la demande. C’est donc à chacun de construire le sien. Il sera trop tard quand tout tremblera sous l’effondrement des vieux schèmes de pensées et que les outils et matériaux ne seront plus disponibles. Nous pouvons le constater dans de nombreux pays « victimes ».

Qu’avons-nous donc à construire? Une relation personnelle avec nous-mêmes. Le couple qui doit monter à bord est soi avec soi-même. Encore que plusieurs attendent à la dernière minute pour commencer à tisser de tels liens. Et ce n’est pas parce que certains ont commencé à le faire qu’ils ne couleront pas avec le reste. La seule garantie est qu’il n’y en a pas vraiment. Par contre, la seule libération possible des catastrophes, des crises, du terrorisme idéologique demeure encore et toujours de se construire soi sur des plans infaillibles, que nous dicte notre moi profond, notre âme. Le couple parfait en tout et partout, pour l’éternité, esprit-matière, âme-corps, union de ce que nous sommes réellement. Amenez-en des projets!
par Patrice Berthiaume
ÉDITIONS 180 DEGRÉS

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