Le mandala, signifie « cercle ». Ses origines sont à chercher du côté des traditions religieuses hindouistes et bouddhistes. Il reflète la plénitude du cosmos et l’organisation de la vie, il apparaît sous une multitude de formes depuis l’origine des temps.
Les plus beaux exemples se trouvent dans la nature. De la création de l’univers à l’expression des forces créatrices naturelles, de l’infiniment grand à l’infiniment petit : on le voit dans la spirale des galaxies, l’orbite des planètes jusque dans les cristaux, les flocons de neige, les fleurs, les fruits et les atomes.
Le cercle symbole de vie et de spiritualité
Très tôt dans l’histoire de l’humanité, on reconnaît le cercle comme l’expression de l’essence de la vie. Ce symbole unificateur attire les êtres humains de tout temps et de toutes cultures. Il rend compte de leur perception d’eux-mêmes faisant partie du tout, au même titre que toute autre composante de l’univers.
Plus tard, le cercle devient partie intégrante de la spiritualité de différentes cultures autochtones, notamment pour les Celtes. Chez eux, des cercles de pierres deviennent des lieux de cultes sacrés et forment des calendriers, ou des cartes du ciel qui servent à calculer les événements agricoles et sacrés (les deux étant liés) et marquent les saisons. Ces premières formes architecturales circulaires permettent à l’esprit d’accéder à une conscience plus élevée.
Les yantras de l’hindouisme
C’est avec le déploiement des traditions hindouistes, puis bouddhistes que les premières formes de mandalas, telles qu’on les connaît aujourd’hui, font leur apparition. Au départ, on retrouve les yantras – qui signifieent « support »- dans la culture hindoue.
Les yantras sont des diagrammes mystiques aux formes géométriques où s’entremêlent souvent carrés et triangles. Ils reprennent le symbolisme d’une antique culture indienne et sont utilisés dans la pratique de l’hindouisme tantrique où ils forment des ponts vers le divin. Les yantras sont l’équivalent graphique des incantations ou prières : les mantras.
Mandala et bouddhisme tibétain
Dans le bouddhisme tibétain, le mandala s’inspire du même symbolisme. Littéralement, le mandala est un cercle, bien que son dessin soit complexe et souvent contenu dans une enceinte carrée. Comme le yantra, mais de façon moins schématique, le mandala est à la fois un résumé de la manifestation spatiale, une image du monde, en même temps que la représentation de puissances divines, et :
le mandala est aussi une image psychologique, propre à conduire celui qui la contemple à l’illumination.
Le mandala dans d’autre cultures
Les mandalas ne sont pas exclusifs à l’orient. Chez nous, on en voit des réminiscences dans les rosaces colorées des cathédrales. En Amérique du sud, on a retrouvé chez les Incas du Pérou des constructions circulaires servant de calendriers astronomiques datant du XVe siècle. Le cercle fait aussi partie de la spiritualité des peuples autochtones d’Amérique du nord, dont on perçoit l’expression dans les capteurs de rêves.
Merci d’avoir lu ces quelques lignes, mais mieux que toute explication théorique, je vous propose de prendre vos crayons et de vous essayer au coloriage d’un mandala : vous allez être surpris…
Aticle tiré du livre : «Mandalas», oeuvres de Blanche Paquette, textes de Jean-François Malherbe (cliquer pour voir un extrait)
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