J'ai écris ce texte, issu du livre "Le bonheur est à l'intérieur", en 1998 et j'ai pensé le publier sur Epanews car il est de plus en plus d'actualité:
De nos jours, de plus en plus de gens deviennent clairvoyants ou clairaudients, et même si parmi eux certains se font chahuter par les esprits de l’astral, les consciences s’éveillent à cette autre dimension. Plus que jamais, nous devons apprendre à rentrer en contact avec la Lumière et avec leurs ambassadeurs, qu’ils soient des guides, des devas ou des bouddhas. Comment? En se mettent en contact avec ces hautes fréquences grâce à nos cinq sens:
- l’ouïe. Cette capacité se manifeste au niveau des pavillons auditifs par la perception de sons extrêmement fins, comme un sifflement en continu mais très agréable. C’est un très bon signal (à ne pas confondre toutefois avec les sifflements “dans” l’oreille qui sont tout autre chose, acouphènes entre autres). Si vous êtes “relié” par la méditation ou dans un état contemplatif, vous pouvez ainsi capter des messages célestes par channeling dont le contenu est plein de sagesse et d’amour. On peut également percevoir, lors d’états méditatifs profonds, des musiques spatiales ou des chœurs célestes qui semblent encore plus magnifiques que les plus belles oeuvres enregistrées en numérique.
- la vue. Cette capacité se manifeste au niveau des yeux (ouverts), qui perçoivent des sources lumineuses (des étincelles ou des scintillements de lumière d’un blanc bleuté). Elles apparaissent également lors de certaines méditations (les yeux clos) à l’endroit du chakra frontal et signalent la présence d’êtres de Lumière. Elles préparent généralement à une capacité plus grande: la vision pénétrante. En développant cette capacité, on peut avoir accès, entre autres, aux plus hautes sphères du monde spirituel. Dans ces mondes magnifiques tout est lumineux, palpitant, et le relief est beaucoup plus prononcé que dans le nôtre. Une quatrième dimension (une cinquième, plutôt!) où tout a l’air de baigner dans une atmosphère de joie et de paix. Ce monde m’est apparu une fois en rêve mais je savais, en me réveillant, qu’il ne s’agissait pas d’un simple rêve car il était beaucoup plus réel que notre réalité! Voici, en abrégé, ce que j’ai noté à mon réveil:
“J’ai rêvé que j’étais en compagnie d’amis, allongé sur un sofa, un casque stéréo sur les oreilles et je m’apprêtais à tenter à mon tour une expérience de sophrologie proche de la technique du rebirth. (...)
Quelques secondes à peine s’écoulèrent et je me retrouvai dans un monde plus vrai que nature, avec des arbres gigantesques et une végétation magnifique, très colorée, aux lignes harmonieuses, assez proche des décors de dessins animés mais en plus... VRAIS. En fait, il émanait une telle profondeur et une si étrange consistance dans tout ce que je voyais que cela me procurait une joie immense, indescriptible, que je ne pouvais contenir. Je me mis alors à rire comme un enfant, tout en étant conscient de l’autre “réalité”, c’est à dire de mon corps allongé sur le sofa, bien qu’il m’apparut alors comme dérisoire.
Spontanément, venue de nulle part, une automobile décapotable (une sorte de Jeep) surgit devant moi avec trois malgaches à son bord, conduite par une jolie métisse aux longues tresses brunes dont la tenue laissait apparaître son dos nu. Je les hélai alors en riant : “Hé! les malgaches!” A peine avais-je prononcé ces mots, la voiture se rapprocha instantanément et je grimpai rapidement à son bord ; plus que rapidement d‘ailleurs: je me demandais comment j’avais pu être aussi rapide! Car j’avais un corps mais je n’avais pas la sensation pesante d’un corps, et le moindre déplacement semblait facile à effectuer, un peu comme si ma pensée seule le permettait. Installé à l’arrière du véhicule, j’avais devant moi le dos constellé de grains de beauté de celle qui conduisait et cela me faisait rire. Le plus hallucinant était que j’avais conscience de me “balader” dans ce monde, car j’entendais en feed-back le rire de mes amis (qui se réjouissaient de m’entendre rire de bon cœur). Ce décalage, cette conscience des deux “réalités” m’empêcha alors de poursuivre l’expérience et je revins à moi: tout d’abord dans la “réalité” de mon rêve, auprès de mes amis sur le sofa, puis très rapidement, à ma réalité physique .
Maintenant que je suis réveillé, je prends conscience que la seule réalité, c’est celle de l’esprit. Tout le reste est ce que l’on crée, suivant le plan de conscience dans lequel on vit, pensées, rêves, imaginaire. Le monde virtuel des rêves et des pensées n’est pas “la réalité” mais l’une de ses manifestations possibles. Il existe des mondes plus ou moins agréables à expérimenter, à vivre, et l’un de ceux-ci ressemblait à celui que j’avais entraperçu: un monde tel qu’il devrait être, un monde magnifique...”
C’est quelques années après avoir fait ce rêve que j’ai compris dans quelle dimension mon esprit avait vagabondé. En lisant “Le corps mental” de A.E. Powell (Editions Adyar), j’ai réalisé que mon esprit avait accédé, durant quelques instants, à ce que les théosophes nomment le plan dévachanique, ou plan mental supérieur.
- l’odorat,. Cette capacité se manifeste par la perception d’odeurs extrêmement subtiles, généralement des odeurs d’encens ou de roses, dans des lieux où ces parfums n’ont aucune raison de se manifester.
La première fois que j’ai senti l’une de ces odeurs célestes, c’est peu après le sortie de la première édition de mon livre: “L’astrologie du Nouvel Age: maîtrisez votre avenir en positivant vos transits planétaires”. Dans cet ouvrage, je n’avais mis qu’une seule carte du ciel: celle de Charles de Foucauld, ce prêtre missionnaire dont l’abnégation et la foi ont inspiré nombre de congrégations religieuses. Sa carte du ciel était truffée de carrés, ces aspects interplanétaires que l’on considère généralement comme des blocages ou des sources de conflits. La conversion de Charles de Foucauld et sa vie exemplaire étaient à mes yeux l’illustration parfaite de l’emploi positif de ces carrés: en les considérant comme des défis évolutifs, on pouvait transformer l’énergie de ces aspects et passer à un niveau supérieur. En feuilletant un magazine dans une librairie, j’étais tombé sur un article qui traitait des manifestations divines telles que les apparitions mariales, les stigmatisés, les statues qui pleurent, etc. Et comme il était question d’une peinture de Charles de Foucauld qui suintait de l’huile odorante, j’achetai ce magazine et rentrai chez moi. En arrivant dans le hall de l’immeuble, mes narines frémirent: une agréable odeur d’encens embaumait l’entrée. Probablement un locataire du rez-de-chaussée qui avait laissé sa porte ouverte...
Arrivé chez moi, je m’installai sur le canapé près de la fenêtre et j’ouvris le magazine. Plongé dans l’article sur la “peinture suintante”, je mis quelques secondes à comprendre ce qui se passait: de façon subtile mais progressive, l’odeur d’encens revenait. Comme la fenêtre était ouverte, je me penchai pour voir si celle du dessous était ouverte: elle était fermée. Ce n’était donc pas la voisine. De plus, cette odeur d’encens était particulière: c’était de l’encens d’église! À cet instant, je perçus une présence divine et je compris que ce doux parfum m’était adressé. Apparemment il s’agissait d’un “clin d’œil” de l’âme de Charles de Foucauld qui me remerciait d’avoir cité son thème dans le livre. Non pas pour sa gloire personnelle, mais pour que les gens comprennent que la fatalité n’existe pas et que l’on peut toujours se dépasser. Depuis, j’ai rencontré quelques personnes qui ont vécu des expériences similaires: certaines sentent de l’encens, d’autres un subtil parfum de rose et d’autres de lys. En développant cette capacité, on arrive à “appeler” ces perceptions olfactives lors de méditations particulièrement lumineuses, ce qui est une véritable bénédiction!
- le toucher. Cette capacité se manifeste par la perception de sensations tactiles extrêmement fines, tant sur le corps physique que sur le corps éthérique. En stimulant un chakra, par exemple, on éprouve souvent des sensations de chaleur, de vibrations, de pulsations très subtiles. D’ailleurs, la sensation de chaleur - une chaleur douce et enveloppante dans le haut du corps - est généralement l’indication de présences divines. Ce genre de toucher peut s’appliquer également à l’aura, et plus particulièrement au corps éthérique. Certains thérapeutes ne touchent pas le corps physique de leurs patients et leurs soins sont souvent plus efficaces.
- le goût, enfin, qui permet de connaître le “Nectar des dieux”, comme le nomment certains yogis. Cette capacité se manifeste par la perception de sensations gustatives très subtiles. Cela nécessite de nombreuses années de travail, en méditation ou en yoga. Mais nous pouvons en avoir un aperçu lorsque nous prenons “en conscience” des “fleurs de Bach”, ou encore une hostie venant d’un prêtre particulièrement aimé des Etres de Lumière.
Sans aller trop loin, on peut tout simplement manger “en conscience” le plus souvent possible afin d’affiner notre goût, s’entraîner à sentir les différences dans le toucher (en explorant les techniques de massage, par exemple) affiner notre odorat en testant des parfums ou des encens, s’entraîner à percevoir les couleurs subtiles de l’aura ou écouter avec recueillement des oeuvres musicales.
Rappelons encore une fois que, pour développer correctement ces capacités, il est souhaitable d’être en bonne santé (physique comme psychique). Il est également nécessaire de savoir distinguer les hautes fréquences de la Lumière de celles du Noir (les forces de l’ombre) et cela demande beaucoup de patience, de courage et d’humilité.
Pour en savoir plus sur le livre "Le bonheur est à l'intérieur" :
Commentaires bienvenus
Merci Patrick pour ce texte et témoignage . Les objets des sens demeurent dans l'esprit effectivement ... lorsque l'on travaille sur soi ,il est vrai que l'on développe des "pouvoirs psychiques" entre autre ,et que l'on a accès (en ce qui me concerne ) à une dimension "autre" en dehors de l'espace -temps- illusoire ,et je perçois là ,des 'éléments du futurs' ,ou des ' éléments permettant de modifier le karma' ,qui n'est pas permanent ..rappelons le !
merci pour ce beau témoignage
Merci à la Source de Vie Universelle, de t'avoir croisé sur Epanews
Merci à la Source de Vie Universelle!
Merci encore pour ce beau message. Je confirme qu'à force de méditer,on peçoit les sons mélodieux quelque fois? C'est vraiment agréable, car on n'a plus du tout l'impression d'être seul, mais avec beaucoup d'autres qui sont sur les mêmes longueurs d'ondes.
ce matin j'ai ressenti tout cela d 'abord lors de ma méditation et ensuite dans mon jardin en train de planter des fleurs de parler à la nature de regarder ....de sentir l'éveil de tout ce merveilleux paysage coloré sous le soleil que du bonheur , .....je viens juste de créer ce jardin depuis septembre il est trop mignon à présent en harmonie avec mon âme d'enfant ......les devas vont venir me rendre visite.......je me sens en harmonie avec tout ce qui est...............
Ne me remerciez pas, mes amis, je travaille pour la Lumière mais je ne suis qu'un messager. C'est la Source de Vie Universelle qu'il faut remercier...
Chaleureuses pensées
Merci Patrick pour ce partage témoignage.
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