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Les fameux protocoles (1ère partie)

Plutôt que d’entamer une vaine polémique, pour savoir si les protocoles sont des « faux » ou des « vrais », je vous propose de comparer ces écrits avec la situation que nous connaissons, à l’heure actuelle, à l’échelle de la planète.

Introduction :

Lorsque l’on commence à s’intéresser à ce sujet, quoi de plus normal d’utiliser internet pour faire des recherches. On trouve alors des explications qui nous expliquent que :

« Les « Protocoles des Sages de Sion » est un faux qui se présente comme un plan de conquête du monde établi par les Juifs et les francs-maçons. Ce document fut fabriqué à la demande de la police secrète de l'Empire russe, et destiné à Nicolas II de Russie en vue de favoriser des politiques antisémites. Pourtant, le tsar refusa d'en faire un instrument de propagande, ayant rapidement découvert la supercherie et estimant que ce texte décrédibiliserait son combat.

Ce document fut rédigé en russe à Paris en 1901 par un faussaire russe et informateur de la police politique tsariste, Mathieu Golovinski. Celui-ci a plagié « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » de Maurice Joly, un pamphlet satirique décrivant un plan fictif de conquête du monde par Napoléon III.

Le livre se compose de supposés comptes rendus d'une vingtaine de réunions secrètes exposant un plan secret de domination du monde.

Ce plan imaginaire utiliserait violences, ruses, guerres, révolutions et s'appuierait sur la modernisation industrielle et le capitalisme pour installer un pouvoir juif. Adolf Hitler y fait référence dans Mein Kampf. »

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Protocoles_des_Sages_de_Sion)

En d’autres termes : « Circulez, il n’y a rien à voir ! »

Je pense pour ma part que nombreuses sont les questions qui demeurent en suspens concernant cette publication.

Qui l'a écrit ? Quand et dans quelles conditions ? S'agit-il d'une provocation ? D'un faux antisémite, d'une imposture, d'un plagiat ? Cette littérature qualifiée de « de bas étage » par certains « érudits » et commentateurs continue de faire couler beaucoup d'encre et à exciter les passions.

L'étude du texte et son histoire sont riches d'enseignements et le chercheur est amené à découvrir les salons parisiens de la fin du 19ème siècle et les discussions de leurs habitués.

Sur les 24 Protocoles j'en résumerai onze, sous forme d’extraits.

Si certaines personnes sont intéressées par le sujet, je peux leur faire parvenir le recueil complet des Protocoles. Il suffit de m’en faire la demande par mail. Ce sera avec grand plaisir.

Extraits des protocoles :

1. Le contrôle de l'argent

(...) "Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques pôles privés qui seront les dépositaires d'immenses richesses (…)

(...) C'est ainsi que le jour qui suivra l'effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux Etats. (...)

(...) Des crises économiques porteront atteinte aux Etats ennemis en leur soustrayant l'argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l'Etat, ce dernier va être obligé de s'adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les Etats qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. ..Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n'y a aucune possibilité de les éloigner du corps d'Etat, car elles ne peuvent que se détacher d'elles-mêmes ou être rejetées par l'Etat.

Cependant, les Etats Gojim (non juif) ne les rejetteront pas, ils s'en attireront sans cesse d'autres, ce qui les conduira à une faillite inexorable.

Les dettes de l'Etat rendront les hommes d'Etat corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci". (...)

2. Le contrôle de la presse

(...) "Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :

Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple (...) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (...) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais nous sommes les fondateurs de ces journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (...)

(...) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C'est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (...)

(...) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu'existera la Constitution. (...)

(...) Ces idiots qui croiront que le texte d'un journal reflète leur propre opinion n'auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (...)"

Nous aborderons dans les articles à venir d'autres extraits de ce livre. A suivre, donc ...

Biographie :

Les sociétés secrètes et leur pouvoir au 20ème siècle

Livre Jaune N°5 - Collectif d’auteurs

WWW.LESEDITIONSFELIX.COM

Il semblerait que la liberté d'expression à des limites :

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Commentaire de Patrick ONNIS le 24 Avril 2015 à 7:54: Ma chère Katy, j'aime bien :

"Seul une sorte d'accouchement d'être, peut ouvrir un autre chemin (sans crainte). Ce dont parle souvent Patrick et avec quoi, je suis d'accord. Mais aussi un processus de deuil vis à vis de ce qui est passé (et ne reviendra pas, ou alors sous une autre forme), doit être achevé par chacun et tous à la fois."

Commentaire de Katy le 23 Avril 2015 à 19:59: Tout à fait d'accord avec Mireille.

Justement, au sujet des dépendances et croyances (dont il est possible d'étirer une partie jusqu'au concept de compulsion, répétition de cycles, toujours sur les mêmes modes, par peur de l'inconfort, de faire face..à...certains parleront de vide, d'autres de nouveauté, en tout cas de "page blanche à remplir"), je viens juste de finir, un livre vraiment étonnant.

Les comportements compulsifs, nés d'attitude dépendantes, concernent toutes ces activités répétées en boucles, de façon récurrente et abusive. Il y a des substances psychoactives, mais cela peut être l'excès de sport, de télévision, de travail même, de nourriture, d'absence de nourriture (TCA), et aussi l'adhésion excessive à une idée (fanatisme) et sa réduction à l'état d'objet (adoration).

Donc, rejoint l'idée que même les bonnes choses, deviennent mauvaises dans leur excès.

Tout ce qui absorbe l'être, tout ce qui est "consommé" à l'excès, de façon répétitive et rituelle.

"se libérer de ses dépendances" par Pascale Senk et Frédérique de Gravelaine. Peut être que certains connaissent déjà ?

Bluffée ! ça décoiffe et j'en pleure encore (pas de tristesse, mais la beauté de la fin). Un vrai manifeste de survie pour tous ceux qui cherchent à être, en évitant les écueils de la dépendance (donc, les plus subtiles) : idolâtrie, par dessiccation et scléroses possibles à chaque étape, à chaque pas.

Tout en délicatesse, puisque "coupables" et "responsables" sont considérés avec recul et bienveillance, au lieu de se voir jugés et rejetés.

Une chose m'a marquée, dans le chapitre sur la créativité : à côté de l'esthétisme qui émane des oeuvres artistiques, icontournables phares de l'humanité, une beauté bien plus singulière et au final, plus profonde, m'a sauté au visage : les créations simples de gens qui se lancent dans des travaux artistiques. Vous savez tous ces petits défauts qui éloignent des grands noms artistiques, ou de la perfection des artisans d'antan.

Vous savez les meubles restaurés aux goût hétéroclites, à ces petits sujets au crochet, tricot ou encore des petits dessins, que l'on peut voir un peu partout sur le net (les sites de loisir créatifs explosent) : ils sont imparfaits, de gingois, et pourtant recèlent une immense beauté, celle de l'âme, ou du "moi véritable" (pas de faux self qui finit par s'effacer, dans l'acte créatif) de celui qui « a parlé ».

Derrière ces imperfections, ces petits défauts, cette "gaucherie" se trouve quelqu'un qui s'est lancé à exprimer vraiment ce qu'il y a en lui (ou elle). Et ça, c'est d'une grande beauté.

Tout ça (encore) pour dire que le fait de ne pas voir ou vouloir voir, peut également être considéré comme une dépendance à un modèle, schéma rassurant, même si l'on peut observer dans l'histoire humaine que ces cycles, en suivant ces schémas, ne font que se reproduire, ils ne changent finalement que de décor (une espèce de confiance excessive dans le système, ou même un détachement de ces « choses du passé » que l'on voit partir avec regret... « madeleine de Proust »).

Seul une sorte d'accouchement d'être, peut ouvrir un autre chemin (sans crainte). Ce dont parle souvent Patrick et avec quoi, je suis d'accord. Mais aussi un processus de deuil vis à vis de ce qui est passé (et ne reviendra pas, ou alors sous une autre forme), doit être achevé par chacun et tous à la fois.

Et que parmi ceux qui ne sont pas prêts, certains se protègent tout simplement d'un effondrement (sidération proche des états lors d"évènements traumatisants), d'une trop grande souffrance.

Commentaire de Patrick ONNIS le 23 Avril 2015 à 18:18

Commentaire de Patrick ONNIS le 23 Avril 2015 à 18:15: J'aime bien, chère Mireille :

"Nous en sommes à la pouponnière !"

L’histoire de la création de l’univers est exposée de façon simplifiée dans la Genèse de la Bible. Il est question de six jours durant lesquels Dieu créa l’univers et la terre. Le septième jour, Dieu se reposa de tout le travail qu’Il avait fait. En réalité, comme chacun peut s’en douter, il s’agit de 7 périodes de temps de plusieurs milliards d’années. Ainsi, l’univers a été créé par étapes jusqu'à l’apparition de l’être humain.

Pour avoir une idée plus précise du déroulement de cette création on va supposer que notre système solaire a été créé il y a 4 milliards 500 millions d’années. Nous allons représenter cette période sous la forme d’une semaine. L’apparition des plantes, des microbes etc. s’est produite entre le mercredi et le jeudi, celle des dinosaures le dimanche après-midi.

A minuit moins trois minutes, les êtres humains sont apparus sur terre. La révolution industrielle a eu lieu à 0.025 secondes (c'est-à-dire à 25 millièmes de seconde avant le dimanche à minuit !).

Par rapport à l’histoire globale de la création de l’univers et de la terre, celle des hommes est donc très courte. On peut même dire qu’à cette échelle elle vient de commencer.

Commentaire de Mireille Housset le 23 Avril 2015 à 18:00: C'est parce que nous continuons de nourrir ce système de croyances...justement c'est à ceux qui ont compris de partager leurs expériences aux autres. Même si la graine met longtemps à pousser, ce n'est pas grave du moment qu'elle pousse.

Bien sur nous n'en sommes pas tout au même niveau de conscience sur le sujet. Mais des gens prennent le risque d'ouvrir leur bouche pour que la Vérité éclate, alors c'est super d'avoir des personnes qui relient les infos et qui les font circuler...comme il est dit dans conversation avec Dieu nous en sommes à la pouponnière...mais il y a de l'espoir nous sommes à la croisée des chemins, les puissants se sentent menacés....c'est pour cela qui redouble d'efforts pour manipuler les masses...tiens cela me fait pensé à un film que j'ai vu la semaine dernier au ciné Kingsman....c'est une belle parodie de notre monde et de la manipulation des masses...les puissants arrivent à nous faire rire de nous-même c'est fort non!

Commentaire de Patrick ONNIS le 23 Avril 2015 à 16:56: Oui, Karen, la manipulation des masses est encore possible. Mais pour combien de temps ? Le réveil des consciences est en marche ! Dans l'attente du 100ème singe !

Commentaire de Patrick ONNIS le 23 Avril 2015 à 16:54: Chère Mireille, j'ai déjà longuement développé ce sujet dans un article en 21 parties :

http://epanews.fr/profiles/blogs/le-pass-est-la-graine-du-futur-les...

Je vous remercie pour votre réflexion. Permettez-moi de vous livrer la mienne :

Pour moi, l’évolution de la conscience humaine comporte trois grandes étapes et peut se comparer à trois états :

La dépendance, qui correspond au bébé L’indépendance, qui correspond à l’adolescence (civilisation actuelle). Enfin l’interdépendance, qui correspond à l’adulte (prochaine civilisation )

1^ère étape :

Bébé = dépendance

Le jeune enfant est totalement dépendant de ses parents. Il a la capacité d’enregistrer un grand nombre d’informations. C’est le stade de l’apprentissage au contact de ses proches. C’est une période très importante, où, bercé par l’amour de ses parents, il va acquérir les bases qui lui seront nécessaires pour son avenir. C’est un être totalement égocentrique. A ce stade, il va acquérir des attitudes morales sans avoir la capacité d’analyse et de synthèse. C’est également la période où l’enfant adule, admire, fabule.

2^ème étape :

Adolescence = indépendance

L’enfant, ayant grandi, a le désir de voler de ses propres ailes. Alors débute une certaine socialisation avec des sentiments de justice et d’égalité. Durant cette période, il a un début d’analyse, de comparaisons, de raisonnement et de synthèse. De plus, il commence à s’interroger sur son devenir.

3^ème étape :

Adulte = interdépendance

Au cours de cette tranche d’âge, le jugement s’affine et le caractère se forme. On est capable d’analyser et de faire une synthèse. On vérifie ce que l’on a appris plus jeune par l’expérimentation et on en tire des conclusions. On acquiert une certaine sagesse qui découle de nos expériences. C’est le stade de la maturité.

On prend conscience que tous les hommes sont interdépendants et qu’ils ont besoin les uns des autres.

Il nous suffit de réfléchir un instant au nombre de personnes qui ont contribué à la fabrication d’une simple baguette de pain. A partir du moment où le blé a été semé et jusqu'à la vente du pain à la boulangerie, il y a des milliers de personnes qui ont participé au fait que nous puissions manger du pain. On peut dire, sans se tromper, qu’il y a une chaine de savoir-faire, de compétences, de sueur, d’amour, etc. qui s’est mise en place pour que l’on mange du pain.

Bien à vous

Commentaire de Mireille Housset le 23 Avril 2015 à 16:32: Pourquoi la vérité nous fait-elle si peur ? Nous savons que nous sommes manipulés et nous laissons toujours le pouvoir aux Puissants parce que c'est trop dur pour l'ensemble des hommes d'être responsables..tous ensemble nous avons le pouvoir de faire changer les choses pour que le monde soit juste pour tous..si nous étions des êtres hautement évolués, nous partagerions nos ressources, nous nous mettrions en lien avec l'autre pour le bien de la communauté. Pour faire naitre le nouveau, brulerons nous l'ancien....?

Commentaire de Patrick ONNIS le 23 Avril 2015 à 12:03: Oui, le plan se déroule sous nos yeux ...

Commentaire de Katy le 23 Avril 2015 à 2:41: Bonsoir Patrick,

Le fort doute, vient de la ressemblance presque parfaite entre ce qui était décrit et ce qui se passe aujoud'hui. Comment peut-on être renseigné de façon aussi précise ?