Les allergies saisonnières et pollution

ALLERGIES RESPIRATOIRES : POLLENS ET POLLUTION

ALLERGIES ET POLLUTION 

Si 20  % de la population est  indisposée par les allergies saisonnières et tous ses lots de symptômes, de plus en plus de problèmes respiratoires  devraient croître avec les pics de pollution de plus en plus forts et fréquents.ALLERGIES ET POLLUTION

Il paraît évident que les personnes touchées par les désagréments liés aux pollens sont les premières à souffrir des conséquences de la pollution atmosphérique. Leurs symptômes sont exacerbés.

Cette pollution atmosphérique est présente sur tout le territoire, même dans les régions rurales.

L’augmentation des allergies est donc consécutive aux modes de vie, alimentation, tabac, stress et pollutions atmosphérique et  de l’habitat.

 

ALLERGIES ET POLLUTION

Allergies aux pollens

L’allergie aux pollens est une réponse anormale du système immunitaire.

A la suite d’un premier contact, dite phase de sensibilisation, le système immunitaire reconnaît le pollen, substance étrangère à l’organisme,  comme un allergène dit antigène. Puis, lors d’un nouveau contact, la réaction allergique se déclenche. 

Face à un allergène l’organisme produit des anticorps, les immunoglobulines E (IgE) qui  en capturant l’antigène secrète de l’histamine. La libération d’histamine  provoque ainsi  une réaction inflammatoire et produit des leucotriènes LTC4, LTD4,LTE4, responsables de la broncho-constriction.

Une formation de  mucus dans les poumons rend la respiration difficile. Ces différents symptômes s’apparentant à l’asthme.

La rhinite saisonnière est également appelée pollinose, voir rhume des foins.

Dès la fin de l’hiver les premières allergies sont dues au  noisetier, bouleau, et au début de printemps  au chêne, cyprès, graminées, en été au plantain, et de plus en plus à l’ambroisie.

Les allergies aux pollens peuvent concernées plusieurs types de végétaux, arbres et herbacées. Les graminées sont fréquemment responsables d’allergies.

Pour connaitre les pollinisations et les risques d’allergies saisonnières sur son lieu de résidence, consulter le site  Réseau  National de Surveillance Aérobiologique, http://www.pollens.fr/docs/vigilance.html.

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Allergies à la pollution

La pollution atmosphérique peut favoriser les réactions allergiques saisonnières  en modifiant les structures chimiques des pollens, et en fragilisant les muqueuses respiratoires.        

L’inflammation des voies supérieures et bronchiques dans le cas d’une rhinite saisonnière  est renforcée  par les pics de pollution de l’air.

Cette pollution atmosphérique, en fonction de la durée d’exposition favorise ainsi les rhinites mais aussi la toux et les crises d’asthmes.

Une exposition prolongée à une forte pollution de l’air  peut provoquer des inconforts respiratoires chroniques et même favoriser l’apparition de cancer du poumon.

L’Organisation Mondiale pour la santé a classé la pollution de l’air comme cancérigène en 2013.

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La pollution de l’air va affaiblir le terrain immunitaire de l’organisme, qui se défend comme il peut.

Les risques cardiovasculaires, infarctus, AVC sont multipliés lors d’exposition à la pollution atmosphérique.

Selon une étude américaine*,  la pollution de l’air favorise le durcissement des artères entrainant l’athérosclérose.

*Sara D. Adar mail, Lianne Sheppard, Sverre Vedal, Joseph F. Polak, Paul D. Sampson, Ana V. Diez Roux, Matthew Budoff, David R. Jacobs Jr, R. Graham Barr, Karol Watson, Joel D. Kaufman, Fine Particulate Air Pollution and the Progression of Carotid Intima-Medial Thickness: A Prospective Cohort Study from the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis and Air Pollution, PLoS Med 10(4), April 23, 2013.

Il semblerait que la pollution de l’air a un impact sur la reproduction. Une baisse de la fertilité masculine serait une des conséquences de la pollution de l’air à laquelle viennent s’ajouter d’autres éléments toxiques, pesticides, bisphénol A…

Une étude* faite en Mongolie  montre le lien entre les particules fines, le dioxyde de soufre,  inhérent à la combustion du charbon et le taux de fausses couches. En hiver les femmes mongoles ont trois fois plus de fausses couches qu’à la belle saison.

Les risques de la pollution environnementale en générale et de la pollution atmosphérique en particulier, avec leurs perturbations endocriniennes, voir même génétiques,  peuvent donc  avoir des conséquences graves sur la santé : poids, problèmes cardiovasculaires, respiratoires, fertilité.

La pollution de l’air comme toute autre pollution accélère le vieillissement prématuré par l’accroissement des radicaux libres.  C’est pourquoi, la fatigue est le premier signal qu’un organisme agressé envoie.

*Enkhmaa D, Warburton N, Javzandulam B, Uyanga J, Khishigsuren Y, Lodoysamba S, Enkhtur S, Warburton D., Seasonal ambient air pollution correlates strongly with spontaneous abortion in Mongolia. BMC Pregnancy Childbirth. 2014 Apr 23;14(1):146.  

Pour connaitre la qualité de l’air, consulter le site PREV’AIR : http://www2.prevair.org.

Recommandations

L’alimentation

Respecter l’équilibre acido basique, (voir Bulletin n°7),  en évitant tout produit favorisant l’inflammation et la production de mucus comme les laitages, les farines  blanches, la viande rouge… est primordiale en cas d’allergies.

Favoriser les aliments anti oxydants, fruits et légumes, en préférant les fruits rouges de saison dès que l’on approche de l’été, framboises, cassis, et melons, tomates…

Penser s’hydrater régulièrement pour éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver; eau, thés, tisanes.

La complémentation alimentaire pour répondre aux allergies aux pollens

L’intégrité de la paroi intestinale doit être prise en compte dans les phénomènes allergiques. La porosité de l’intestin responsable de l’encrassement de l’organisme favorise les terrains allergiques.

Pour renforcer la protection intestinale, il conviendra d’enrichir la flore aux inter saisons. Auparavant l’utilisation de lArofitom Thyms du Laboratoire ETNAS renforcera l’hygiène de l’intestin, tout en agissant sur les encombrements des voies respiratoires.

Le protecteur saisonnier indispensable pour répondre aux allergies est OPC 125 du Laboratoire ETNAS  agissant au niveau du processus inflammatoire et notamment face à la production des leucotriènes.

Le complexe d’huiles essentielles Immunarom 4B du Laboratoire ETNAS intervient sur le confort respiratoire, nasale, rhinites, démangeaisons éternuements…                                       

Deux  gouttes d’huile essentielle d’estragon, Artemisia  dracunculus,  mélangées à de l’huile de colza dans les sauces à salades et sur les omelettes, (où prises dans une cuillère à café d’huile d’olive, de colza 2 fois par jour avant l’arrivée des pollens),  favorisent l’inhibition de l’histamine.

Il est préférable d’utiliser ces compléments alimentaires avant la pollinisation et continuer durant la période sensible.

Assainir l’air des pièces de la maison et le bureau en cas d’allergies saisonnières...

L’intérieur de nos maisons, bureaux sont sources de pollutions peut-être aussi importantes voir plus importantes que celles de l’extérieur.ALLERGIES ET POLLUTION

L’huile essentielle d’estragon, Artemisia dracunculus,  peut aussi s’utiliser dans un  diffuseur ioniseur humidificateur d’air, pour assainir l’air  ambiant et prévenir les allergies. Il est possible de lui ajouter l’huile essentielle de basilic, (Ocimum basilicum L. ou Ocimum basilicum ) et toute autre huile essentielle selon son humeur.

Penser à bien se brosser les cheveux le soir avant de se coucher pour se débarrasser des pollens, et ne pas laisser les vêtements près du lit, ceux-ci   pouvant retenir les pollens et provoquer des crises de type asthmatiforme.

...Et de pollution de l’habitat

La pollution se retrouve aussi à l’intérieur des habitations.

Si les poils d’animaux domestiques, les acariens provoquent de nombreuses allergies, les polluants que nous inhalons à longueur de journées tels que le tabac, la combustion des appareils de chauffage et de bougies d’ambiance, les parfums d’ambiance synthétiques, les revêtements synthétiques des sols, les peintures, les vernis, les divers produits ménagers… sont nocifs  à la santé et peuvent provoquer des dysfonctionnements respiratoires.

Il est nécessaire d’aérer les pièces de son habitat régulièrement. Là également il est possible d’utiliser un  diffuseur ioniseur humidificateur d’air.

Naturellement il convient également de prendre en compte une autre source de pollution de l’habitat, la pollution électromagnétique.

Eviter l’activité intensive à l’extérieur en cas de pollution atmosphérique importante

La capacité respiratoire du sportif est plus importante que celle d’un sédentaire, ainsi il inhale plus de polluants. Si les performances sont diminuées chez le coureur à pieds lorsque celui - ci se retrouve dans un environnement pollué, il est également plus impacté par les différents symptômes, toux, rhinites et asthme.

Par conséquent il convient de limiter le sport en extérieur les jours de grosse pollution. Il faut choisir les endroits les plus sains, en pleine nature et éloignés des axes routiers très fréquentés.

Principaux effets de la pollution de l'air sur notre organisme

Association Santé Environnement France

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Commentaire de Liouba le 19 Mars 2016 à 9:29

De nombreuses pistes sont à étudier effectivement mais l'essentiel serait d'arriver à diminuer la pollution environnante afin de ne pas potentialiser les effets de nos chers arbres.

Commentaire de Patrick Lelu le 19 Mars 2016 à 9:26

Absolument les probiotiques ont leurs rôles à jouer, c'est pourquoi l'alimentation tient une place importante par l'apport de prébiotiques, betteraves, lentilles (qui apportent de l'inuline...) et fibres en général.

La vitamine C et la quercitine, 'que l'on peut trouver dans l'oignon...) sont des antioxydants... Ils interviennent contre le processus inflammatoire notamment!

Commentaire de Albatros le 18 Mars 2016 à 15:27

Bonjour Patrick,

Et si les probiotiques etaient aussi une solution ?

J'ai lu dans un article que les allergies etaient reliées à une perturbation de la flore intestinale.
Ainsi certaines souches de probiotiques sont reconnues pour leurs propriétés immunomodulatrices et d’après certaines études, celles-ci s’avèrent d’une grande efficacité pour réduire les symptômes invalidants des allergies saisonnières : yeux larmoyants et irrités, éternuements à répétition, sécrétions nasales très claires et abondantes, démangeaisons dans la gorge ou le palais etc. Pendant quatre semaines, 62 personnes souffrants de phénomènes allergiques aux pollens de bouleau ont été réparties en plusieurs groupes et suivies pour déterminer les souches de probiotiques efficaces dans la réduction de plusieurs marqueurs immunitaires spécifiques liés à l’allergie (baisse des immunoglobulines E (IgE) et des Interleukines IL-5 et IL-13) et donc susceptibles d’atténuer la sévérité des symptômes.
Après un mois d’utilisation, il s’est avéré que la consommation de deux souches de lactobacilles : Lactobacillus plantarum et Lactobacillus casei durant quatre semaines consécutives permettait de réduire significativement les taux d’IgE et donc la libération d’histamine, directement responsables des symptômes allergiques.

Ainsi, pour limiter l’impact des allergies saisonnières aux pollens, il est impératif de réensemencer régulièrement la flore intestinale avec des bactéries lactiques diverses et complémentaires, incluant les deux souches Lactobacillus plantarum et casei. Ces cures de probiotiques doivent s’effectuer au minimum à chaque changement de saison, ou encore après chaque traitement antibiotique ou médicamenteux, de préférence à jeun le matin ou au coucher sur estomac vide.

Un mois avant la saison des pollens incriminés qu’ils soient d’arbres, d’arbustes ou encore le plus commun, de graminées, il s'avère nécessaire de coupler la prise quotidienne de plusieurs milliards de probiotiques à d'autres substances nutritionnelles qui ont déjà fait leurs preuves dans ce domaine comme l'acide L-ascorbique et surtout la quercétine, sous forme de dihydroquercétine ou d’iso-quercitrine, pour diminuer la survenue de ces phénomènes allergiques saisonniers.

Snel J, Vissers YM, Smit BA, et al. Strain-specific immunomodulatory effects of Lactobacillus plantarum strains on birch-pollen-allergic subjects out of season. Clin Exp Allergy. 2011 Feb;41(2):232-42.

http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=1179

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