I love you 9

1- Etre aimé de ses parents

Au début des années 1950, des psychologues de Harvard avaient mené une étude sur la vie affective de centaines d’étudiants, qui devaient indiquer le degré d’amour qu’ils avaient eu l’impression de recevoir de leurs parents. Trente-cinq ans plus tard, reprenant cette étude, l’équipe du professeur Gary Schwartz constatait que 91% de ceux qui s’étaient sentis le moins aimés avaient ensuite connu de graves problèmes de santé (troubles cardiaques, hypertension, ulcères et alcoolisme), contre 45% de ceux qui s’étaient sentis le plus aimés. Cas extrême : pour ceux qui disaient n’avoir jamais reçu le moindre amour ni de leur mère, ni de leur père, 100% étaient tombés gravement malades.

2- Etre aimé de son conjoint

Dans une étude menée auprès de près de dix mille hommes mariés de Cleveland par des chercheurs de la Case Western Reserve University, il apparaît que, parmi ceux dont le terrain (génétique, physiologique, etc.) est le plus favorable à l’angine de poitrine, ceux à qui leur femme montre ostensiblement qu’elle les aime courent 50% moins de risques d’attraper cette maladie.

La biologiste Joan Borysenko, qui a fondé l’Institut Corps/Esprit à l’hôpital Beth Israel de Harvard, explique que l’un des rares moyens de comprendre pourquoi la relation amoureuse constitue un chemin majeur vers la plénitude est de faire appel aux notions indiennes de prana et de chakra. Quand, de ton sexe au sommet de ton crâne, tous tes centres sont ouverts par l’amour (qui dissout toute peur), alors l’énergie vitale peut te traverser et l’existence de ton corps-esprit devient une réalité consciente. « Un coeur ouvert, dit Joan Borysenko, est en état de don permanent, et l’acte de donner devient pour lui acte de recevoir ».

3- Etre entouré affectivement

« Vous sentez-vous seule ? »

Selon une étude menée dans le Michigan, les femmes qui répondent oui à cette question courent 3,5 fois plus de risque de développer, sur une période de 17 ans, un cancer du sein, des ovaires ou de l’utérus. Bon an mal an, les gens mariés tombent en moyenne deux fois moins malades et vivent 30% plus longtemps que les célibataires. C’est vrai notamment pour les personnes opérées d’un cancer, quels que soient leur âge, leur sexe et la gravité de leur maladie.

D’après de nombreuses études parmi les survivants de crises cardiaques, dont celle menée par le docteur Redford Williams à l’Université Duke, ceux qui vivent seuls risquent deux fois plus de mourir dans l’année qui suit, et trois fois plus si leur isolement est tel qu’ils n’ont personne à qui se confier.

D’autre part, des chercheurs hollandais enquêtant sur les personnes de plus de 55 ans ont montré que l’espérance de vie de ceux qui se sentaient affectivement entourés était deux fois plus grande que celle des personnes qui se sentaient seules.

4- Pouvoir se confier

En 1989, excédé d’être systématiquement confondu avec le docteur Bernie Siegel -auteur de « l’amour, la médecine et les miracles » et fondateur des « groupes de cancéreux exceptionnels »-, le cancérologue David Spiegel, de l’école médicale de Stanford, décide de mener une étude pour prouver qu’il n’existe pas de lien significatif entre la maladie de ses patients et leur vie affective. Il invite une moitié de sa clientèle féminine à participer, une fois par semaine, pendant une heure et demie, à une séance de partage où chacune peut parler de sa maladie et nouer des amitiés.
L’expérience dure un an. En 1994, David Spiegel constate, stupéfait, que l’espérance de vie des femmes qui ont pu se confier et se lier d’amitié a été le double de celles qui n’ont pas été invitées à le faire. En fait, seules les femmes du premier groupe vivent encore. Résultat : David Spiegel a totalement révisé sa vision et entrepris d’écrire un livre (Living beyond limits, New York, Time’s book).

5- Percevoir l’amour entre les êtres

Le docteur David Mc Clelland de New York rapporte que des étudiants à qui son équipe veint de montrer un film sur Mère Teresa et sur des actions de compassion et de solidarité ont vu, pour la plupart, leur système immunitaire fortement stimulé (ils comptent davantage d’anticorps dans leur sang après la séance qu’avant). Contemplé même passivement, le spectacle de la sollicitude et de l’amour fait du bien. Quelques-uns montrent cependant des signes inverses, comme si le film les avait déprimés. Intrigués, les chercheurs veulent savoir ce qui distingue ces étudiants. Ils leur font passer un test psychologique, leur demandant de commenter la photo d’un couple assis sur un banc. Les étudiants « déprimés » imaginent tous que le couple est en train de se disputer ou de se séparer. Autrement dit, ces étudiants -peut-être à cause d’une expérience malheureuse dans leur enfance- se comportent de manière réactionnelle : le spectacle de l’amour abaisse leurs barrières immunitaires !

Conclusion

1- Les directeurs de programmes de télévision sont directement responsables de l’état immunologique de leurs spectateurs et ils devraient émettre davantage d’images positives pour stimuler la production d’anticorps;

2- Mais rien n’est simple : ces images positives peuvent rendre certains spectateurs malades;

3- Les psychothérapeutes ont du travail pour encore longtemps !

Cappuccine

Source : http://chemindevie.net/

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