Nous souhaitons tous être heureux, mais pour des raisons obscures, la plupart d’entre nous échouent ou se contentent d’une ration minimum la plupart du temps.

 

 

Nos sociétés occidentales nous proposent pourtant à priori tout ce dont nos ancêtres auraient rêvé et plus encore.

Nous devrions par conséquent, pour la majorité d’entre nous,  si l’équation « biens matériels plus connaissances »  est égal au  bonheur était exacte, nager dans une euphorie permanente. Or il n’en est rien.

 

Pire encore, nos craintes pour l’avenir  s’exacerbent de jour en jour, notre joie de vivre et de partager nous fuit alors qu’elle est si prompte à visiter ceux qui n’ont rien.

 

L’origine de cette difficulté est notre incapacité à nous arrêter quelques minutes sur les fondements du bonheur afin de mettre en œuvre des solutions pérennes.

 

Ce qui nous permet d’affirmer avec sincérité que nous sommes heureux, ce sont les sensations intérieures qui nous traversent. C’est notre thermomètre intime qui nous donne l’échelle de notre satisfaction.

 

Or si nous mettons en œuvre de nombreuses stratégies pour tenter de reproduire ou d’amplifier les conditions qui nous ont conduits au plaisir, nous oublions souvent de regarder précisément ce qui a provoqué ces instants de bonheur.

Nous cherchons la solution à l'extérieur, alors que nos sensations se situent à l'intérieur et que nous le savons tous.

 Du coup, nous nous agitons dans le noir, nous agissons  en aveugle pour tenter de trouver ou de retrouver des sensations perdues, voir simplement imaginées.

 

Nous cherchons de toutes nos forces à acquérir un yacht, en oubliant que sans la clé, il ne nous servira pas à grand-chose.

 

La clef, c’est ce qui se déroule en nous et sur lequel nous pouvons agir.

La clef ce sont les capacités fabuleuses de notre cerveau et de notre esprit à modifier notre  compréhension des schémas qui nous enferment et  qui engendrent les sensations qui nous traversent.

 

La clef c'est de mettre notre compteur intérieur sur pilotage manuel au lieu de le laisser en automatique en ayant  de surcroît  oublié de le paramétrer d'abord.

 

Nous devons apprendre à régler notre machinerie intérieure afin de pouvoir éprouver ce bonheur auquel nous aspirons tant.

Mais pour cela encore faut-il descendre dans la salle des machines...

 

Pascale Verger

 

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