Le sentiment d’exclusion : comment le surmonter ?

Comme le précise Christophe André, “l’intérêt d’agir sur ses petits travers permet de s’intéresser à soi pour se débarrasser ensuite de soi, pour s’ouvrir aux autres et au monde”.

Je vous invite à découvrir les conseils relatifs au sentiment d’être exclu

A l’origine du sentiment d’exclusion

Une des causes principales de cette impression d’être exclu provient d’un manque affectif pendant l’enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que “je suis de trop”, “je ne me sens pas à ma place”, “on ne veut pas de moi car je suis différent”,…

Ceci provoque un mal-être particulièrement visible à l’adolescence et qui se poursuit ensuite.

Le sentiment d’exclusion peut venir également d’une rupture traumatisante dans les plus jeunes années (un séparation qui a fragilisé ou détruit l’attachement sécure par exemple). Dans ce cas, la personne, par crainte d’être de nouveau rejetée, va se comporter inconsciemment pour déclencher ce rejet selon le cercle vicieux suivant :

Désir trop fort de plaire pour ne pas être de nouveau séparé->fortes exigences envers autrui->recul d’autrui face à cette demande oppressante.

Les conseils à celui ou celle qui se sent toujours exclu(e) :

  • Comprendre le mécanisme : Comment le sentiment s’est-il installé ? quel évènement fut le déclencheur ? quels en étaient les acteurs ? Une fois la prise de conscience du mécanisme faite, il est nécessaire de redonner du sens (en écrivant par exemple), de dialoguer et de libérer les émotions qui sont attachées à l’évènement.
  • Dédramatiser : pour sortir de l’isolement, l’humour peut aider. Cette approche plus légère du vécu permettra à la fois de verbaliser pour se libérer d’un poids, de changer de perspective et de réécrire les souvenirs (afin qu’ils n’alimentent plus de comportements inconscients)
  • Aller vers les autres : pour lutter contre le sentiment d’exclusion, rien de tel que l’action sociale. Par cela, j’entends le fait de créer de nouveaux liens, se faire des amis, pratiquer une communication non-violente et une écoute bienveillante.
  • Exister en l’absence d’un regard valorisant : le but est de ne pas chercher auprès de l’autre la confirmation de ce que nous sommes. Cela implique de renforcer notre estime personnelle et de cultiver de la bienveillance envers nous. Ceci en se donnant le droit d’être différent et d’échouer.

Je rajouterai une approche liée à l’analyse transactionnelle.

  • L’enfant intérieur : retrouvez votre enfant intérieur, adressez-vous à lui pour lui donner les permissions dont il a besoin (voir cet article) ainsi que les preuves d’amour qui lui font peut-être défaut. Pansez ses blessures.

Les conseils pour l’entourage d’une personne qui se sent rejetée

L’entourage a un rôle essentiel à jouer. Il s’agira de savoir écouter et valoriser (sans complaisance) la personne. Cela pourra passer par des sollicitations telles que “que penses-tu de cette idée ?” ou encore des expressions telles que “j’aime te regarder faire ceci…”. Cette dernière formule marque à la fois l’intérêt, la place et l’influence de la personne mais aussi le fait qu'”on est ce qu’on fait”, au-delà des étiquettes figées qu’on nous (ou se) colle tout au long de la vie.

Lectures conseillées

 


Sources : Anti déprime

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Commentaire de colibri7 le 12 décembre 2015 à 15:29

Merci 

bisou!

il est vrai que de fortes attentes durant une certaine période favorisent ce sentiment la!

point trop n'en faut!

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