Le jugement
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L’être métaconscient, suffisamment ajusté au réel, ne juge pas, il observe, attends d’autres manifestations de ce qu’il a perçu vibratoirement. Après avoir constaté tous les faits, il n’a pas de choix, que de se rendre compte de la réalité.
Il sait qu’il n’a pas à tirer lui même ces conclusions; elles parlent d’elles-mêmes; ceci s’appelle, vérifier dans la matière, c’est à dire, attendre les manifestations créatives qui confirmeront ce dont il a perçu vibratoirement.
C’est une chose de sentir une certaine vibration, s’en est une autre de l’interpréter de suite, pour se prouver à soi même, que l’on a, une soi-disant intelligence.
En fait, tout jugement est lié à l’image “ l’image toujours l’image”. Tirer des conclusions hâtives de ressentis vibratoire est l’apanage d’une conscience subpersonnelle, donc, vide d’objectivité, donc, polarisée, donc, antihumaine.
La mesure, de la conscience, se situe dans les faits indéniables de ce qui supporte les jugements. Juger, c’est-à-dire, conclure, trancher, statuer à partir d’une prémisse psychologique est une sorte de myopie intellectuelle, qui a pour effet de mettre l’ego dans une position ou il est dupé par sa propre imprévoyance subjective.
L’ego doit d’abord apprendre à discerner ce qui est réel de ce qui ne l’est pas, avant d’être en mesure de savoir qu’il peut utiliser cette capacité de « juger », sans en subir les contres coups.
Ce n’est pas à l’ego de décider de ce qui est réel de ce qui ne l’est pas, ; c’est à lui de le constater, de le discerner, de le savoir vibratoirement! Décider de ce qui est réel ou ne l’est pas fait partie du jugement; le constater, le savoir, le vérifier, dans la matière, fait partie de la capacité qu’a l’ego métaconscient de discerner ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les évènements qui décident de la réalité et de ce que nous en percevons.
Se fier à ses jugements fait partie de la même illusion que : c’est nous qui fabriquons nos pensées. Juger c’est croire ce que nous pensons, donc c’est croire que ce que nous pensons vient de nous, de notre intelligence propre.
Plus l’ego juge, plus il est dans l’illusion de sa propre intelligence, indéniablement supportée par l’image qu’il veut avoir de lui même.
L’ego métaconscient ne peut donc juger de sa propre conscience, il ne peut que la constater, à travers la réalisation de ses gestes dans la matière, donc il ne peut percevoir comme réel, que la résultante de ses actions et de son comportement dans la matière.
Charles Sabourin
Commentaires bienvenus
Mèrci beaucoup
Princesse du KASAÏ
Vraiment superbe !
Et j'espère que ce n'est pas ici mon mental qui juge - sourire
L’ego métaconscient ne peut donc plus être appelé ego mais... âme ! Ou plutôt Esprit car certaines âmes peuvent être altérées dans leur expérience dans la matière.
Merci pour ce texte inspiré.
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