Hutte de Sudation des femmes de Une Terre des Femmes La hutte à sudation est aussi appelée, en fonction des cultures, sweat lodge (Etats Unis), temazcal (Mexique) ou encore tente à sueur ou loge des êtres pierres.
Elle peut être pratiquée comme un soin du corps par la sudation, comme le sauna ou le hammam dont elle est proche, dans une optique de santé.
Elle est aussi l’élément central d’une cérémonie appelée « Inipi » ou cérémonie du retour à la Vie. Cette cérémonie nous invite à retourner vers l’essentiel en nous, et vers la Source de Vie qui s’exprime à l’état pur à travers chaque élément de la nature. C’est une cérémonie de reliance aux différents règnes, aux éléments, aux directions, aux ancêtres et à toutes les formes de vie, visibles et invisibles. Elle active la souvenance de qui nous sommes et d’où nous venons.
Dans « Une Terre, des Femmes » c’est dans l’esprit de cette cérémonie qu’elle est vécue ; que ce soit pour honorer les grands moments de l’année avec la célébration des fêtes celtes, pour accompagner les passages de la vie des femmes ou pour accompagner la renaissance des femmes dans le cadre d’un soin rebozo.
« Le bain de vapeur dans les différentes cultures »
« Nous retrouvons dans diverses cultures des techniques semblables comme le "sauna Finlandais", les "thermes Romains", le Temescal (ou temezcalli) des Mayas, le bania (ou banya) des Russes, le "hammam" dans les pays du Maghreb, ou encore le mushi-buro pour les japonais. Tous ces noms pour parler en fait d'une même pratique, fort ancienne et universellement répandue à la surface du globe: le bain de vapeur. »
En France, la pratique de la hutte à sudation est souvent d’inspiration amérindienne. En effet, dans les années 80 des chefs de la nation Lakota sont venus offrir cette cérémonie aux français, pour nous accompagner dans ce retour vers nos racines. Il y eut notamment le chef spirituel et homme médecine Archie Fire Lame Deer, ainsi que Michel Bison noir, homme médecine lui aussi, qui ont beaucoup œuvrer dans ce sens. D’autres les ont suivi et en particulier le chef Heyoka Phil Crazy Bull, lui aussi de la nation Lakota. Qu’ils reçoivent toute notre gratitude !
En fait, la hutte à sudation est pratiquée depuis des temps immémoriaux dans tous les coins de la planète, et notamment sur notre terre de Bretagne et en Irlande par les celtes.
« Le bain de vapeur était également une pratique celte. Apparemment la coutume d'utiliser une maison de sudation faite de mottes de gazon et de pierres commença en Irlande autour du VIIIième siècle. Dans un essai intitulé "Ancient Irish Hot-Air Bath" publié en 1889, Seaton F. Milligan nota que "jusqu'à une époque récente le bain d'air chaud était reconnu dans de nombreuses partie d'Irlande comme un remède contre les rhumatismes." Et en 1892, un autre document intitulé "An Ancient Irish Hot-Air Bath" fut publié par le Révérend D. B. Mulcahy qui trouva un bain de sudation en usage dans la ferme d'un certain Widom M'Curdy. On disait que les jeunes filles utilisaient le bain de vapeur "pour améliorer leur teint après avoir récolté la tourbe ou cueilli le lin..." »
Principe de la hutte à sudation : Au service des éléments, et en particulier du feu et de l’eau pour honorer les principes masculin et féminin :
Dans « Une Terre, des Femmes », la cérémonie de la hutte à sudation est menée par deux femmes : Odile Anna est gardienne du feu, et Yveline Sara est verseuse d’eau et « mène » la hutte. Toutes deux ont suivi un long processus d’initiation et d’enseignement, transmis dans la tradition Lakota, et marqué notamment par des quêtes de vision. C’est par cette voie qu’elles ont été « invitées » et reconnues aptes à honorer la Vie de cette manière dans une reliance et sous la protection des ancêtres. Elles cheminent aujourd’hui dans leur tradition, la tradition celte , en reliance avec l’enseignement druidique, et font cohabiter les deux traditions, celtes et amérindiennes, qui sont sœurs. Description : Hutte à sudation http://www.uneterredesfemmes.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=77&Itemid=91
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