“Le bonheur est en nous, notre pauvreté c’est de ne pas connaître notre richesse.”
(…) Le bonheur est en nous. Il est comme un trésor que nous détenons, mais dont nous n’avons pas conscience. Il est comme une source abondante en notre Être à laquelle nous ne savons pas nous relier, à laquelle nous ne savons pas nous donner accès. Si par la simple évocation d’un bonheur vécu nous pouvons en réitérer l’expérience, c’est bien qu’il est déjà là. Ce n’est pas un ersatz de bonheur qui est éprouvé, mais bien le même bonheur, comme tous ceux que nous avons connus dans notre vie. Ce ne sont pas « des bonheurs », mais une succession d’autorisations, d’ouvertures à un seul et même bonheur en nous.
(…) Il y a une vie qui est là déjà en nous, dans notre cœur. Comme un enfant délaissé, qui nous attend et nous réclame. Une façon simple de regagner son cœur consiste à formuler un vœu, un souhait. Du fond du cœur avec un élan profond et sincère, nous exprimons cette demande. Il n’y a pas vraiment de mot ou de formule magique à prononcer ; ce qui compte le plus, c’est notre authenticité, la foi de vie et d’espoir que nous y mettons. Nous la faisons dans une entièreté telle, que soudainement par cette inspiration, l’espace en nous est recréé. Alors, nous renaissons dans une ouverture inconditionnelle, qui nous laisse sans mots, suspendus… À cet instant, nous pouvons nous sentir touchés en notre Être, tout comme une seule étincelle enflamme du bois mort. Notre cœur est plein d’amour contenu, pareil à un trésor qui n’attend que d’être découvert. D’une simple étincelle peut naître un brasier. (…)
(…) Le premier regard a la spontanéité du silence. Il est l’aspect réflexif et cognitif lié à notre Nature, comparable à la qualité réfléchissante de l’eau. De ce fait, il ne dépend ni d’une conscience, ni d’une volonté. Reconnaître cette qualité innée en nous, c’est « Voir », et ne plus être limité par un regard discriminant et duel que nous impose la conscience ordinaire. Se situer dans le premier regard, c’est voir depuis le cœur.
Voir que c’est parfait ne nous rend pas juste spectateur d’une perfection, mais nous inclut dans cette perfection. Cela nous délivre des doutes et apporte la certitude. Quand nous ne Voyons pas, nous cherchons, nous doutons. (…)
(…) Voir, nous fait comprendre qu’il n’y a rien, aucune séparation, aucun but à atteindre, aucun ailleurs. Il n’y a pas une once de pratique à faire ou même de problème à élucider. Il n’y a pas la notion d’un second, d’un autre, d’une inconnue à résoudre. Toute division ou construction n’est que symbolique et ne se produit qu’au sein d’une même base, d’un même espace.
Observer comment nous nous accrochons toujours à une pensée, tenus et captivés par les jeux de l’esprit. Être en la Source et la Voir permet naturellement de prévaloir sur notre cinéma et de couper court à son attraction tout en répondant à l’appel profond de notre cœur. Pour réaliser la Vérité nous n’avons pas besoin de l’esprit pensant, car la Vérité se connaît et se suffit à elle-même. La Vérité est entière et omniprésente. Elle est semblable à la lumière qui éclaire tout, sans stratégie ni jugement. Nous pouvons permettre à cette lumière d’accomplir en nous son œuvre en nous illuminant.
Nos yeux voient et nos oreilles entendent parce que c’est leur nature. Pareillement, la Vérité en nous connaît et s’illumine naturellement, sans intention, ni effort particulier. (…)
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