"Les gens heureux sont ceux qui privilégient l'essentiel par rapport à l'accessoire, l'être à l'avoir, l'utile à l'agréable, le durable à l'éphémère, le suffisant au trop, le nécessaire au superflu, en fait les besoins aux désirs. »
(Robert Blondin, Le bonheur possible, 1983, Editions de l'homme).
N'avez-vous pas l'impression, en fin de journée ou au moment de vous coucher, que la journée que vous venez de vivre ressemble à peu de choses près à celle que vous avez vécue hier, et avant-hier, et avant-avant hier ? Et que votre semaine ressemble grosso modo à la précédente, et à la précédente, et à la précécente ?
Entre le travail, la famille, la maison, et tout le reste, la routine s'installe et avec elle des habitudes bien rôdées qui sont là, bien heureusement, pour nous faciliter la vie et nous sécuriser. Jusque-là, parfait.
Mais le problème de ce quotidien bien huilé n'est pas sans conséquence :
1- Nous fonctionnons le plus souvent en pilotage automatique, laissant la part belle à notre inconscient qui agit en lieu et place de notre conscient. Mais où sommes-nous donc toutes les fois où notre inconscient (re)prend la main, comme lorsque vous conduisez pour rentrer chez vous par exemple ?
Ne cherchez pas trop loin, votre esprit conscient en a profité pour se faire la malle... dans votre passé, en ruminant ce qui s'est passé pendant la réunion d'hier après-midi où Jean-Pierre a présenté la énième version du projet Z, ou dans votre futur, proche, parfois même très proche ("Pffff, mais qu'est-ce que je vais encore faire à manger ce soir ?" - Connexion neuronale - "Et si je m'arrêtais chez Picard pour acheter des lasagnes fraiches (enfin surgelées), je pourrais en profiter pour faire une bolo maison vite fait ?" - Nouvelle connexion neuronale - Ah ben non, je ne peux pas, ce soir je dois aller récupérer Chloé à son entrainement à 20h, ce sera trop juste...").
Sur 24h, combien de temps sommes-nous véritablement présents ? Présents à ce que l'on est en train de faire ? Présents aux personnes qui nous entourent ? Présents à notre ressenti, qu'il soit corporel ou émotionnel ?
2- A force d'enchaîner les journées, les semaines, les mois, les années, sur le même mode, nous oublions parfois de nous extraire de nos activités pour prendre de la hauteur sur ce que nous vivons.
Comment alors savoir si les choix que nous avons fait hier nous correspondent toujours ?
Si nous ne prenons pas le temps de nous arrêter, ne serait-ce qu'un petit moment, ici et là,nous prenons le risque de perdre de vue nos (vraies) priorités, celles qui font sens pour nous au jour d'aujourd'hui, et, plus grave encore, de vivre un matin un réveil difficile, avec le sentiment, peut-être, d'être passé(e) à côté de l'essentiel...
Mais heureusement, à tout moment, nous pouvons reprendre la main et réinventer, jour après jour, notre vie ?
L'unité journée a quelque chose de formidable, elle recèle en elle le pouvoir de réécrire notre histoire à tout moment. A chaque nouvelle journée qui s'annonce, nous avons le choix de changer notre état d'esprit, de modifier nos croyances, d'agir sur nos habitudes, de prendre une ou plusieurs décisions, même minimes, qui pourront in fine changer notre vie.
En nous levant ce matin et en démarrant cette nouvelle "unité journée", nous avons le choix de décider de la façon dont nous souhaitons vivre cette journée ! Et si, une fois cette journée terminée, nous n'avons pas réussi à maintenir l'état d'esprit que nous avions décidé d'adopter, n'en profitons pas pour nous accabler car nous pourrons repartir à zéro et recommencer demain. Tout reste encore possible !
Car aujourd'hui, mardi 31 mars 2015, est le 1er jour du reste de votre vie.
Source Zen et organisée
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