Nous sommes responsables de notre vie.

Il nous appartient de développer les capacités que nous avons reçues, de corriger un défaut, de réagir de manière appropriée aux événements qui surviennent, de nous lier aux autres ou de vivre replies sur nous- mêmes.

Nous sommes en charge de notre propre bonheur et de notre malheur. Cette attitude est aux antipodes de la position victimale malheureusement très répandue. Certaines personnes ne se sentent en effet responsables de rien.

Tout ce qui leur arrive est la faute des autres, de la malchance, de l’Etat. C’est toujours de l’extérieur que vient le mal et c’est toujours de l’extérieur qu’elles attendent la solution.

Elles gémissent sur leur sort au lieu de se prendre en main, refusent de voir leur responsabilité dans ce qui leur advient et attendent systématiquement un secours de l’extérieur.

Cette déresponsabilisation provient, en grand partie, d’un manque d’intériorité et de conscience de soi.

Texte de Frédéric Lenoir

www.astrospirit.fr

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Commentaire de Lovyves le 7 mai 2013 à 8:56

Bonjour à Tou(te)s
Quand un enfant, un adulte dit : "je ne l'ai pas fait exprès" !
C'est bien dommage… et dommageable !
Car s'il " l'avait fait exprès", ceci voudrait dire, qu'il était capable de faire autrement.
Tandis que "le" " "je ne l'ai pas fait exprès", est un incapable de faire mieux, autrement, ayant peu de conscience de ce qu'il fait, et, en plus justificateur de ses méfaits; voire joueur à la "victimisation".
Le type même du comportement irresponsable.

Commentaire de Sophie MALOT le 6 mai 2013 à 23:40

éthymologiquement, "responsable" signifie : être capable de trouver la réponse à, la solution à quelque chose". Rechercher l'éthymologie des mots permet de resituer ceux-ci dans leur véritable contexte d'origine. Leur sens s'étant souvent "égaré", ou ayant été détourné. Quand nous entendons "responsables" aujourd'hui, c'est surtout dans le sens de "coupables", malheureusement !

Or nous ne sommes coupables de rien... sauf si nous avons choisi sciemment de faire quelque chose dans le but de "mal faire", ou de "faire mal", ce qui est rare, il faut bien le reconnaître !

La plupart du temps, comme le disent les enfants spontanément : "je ne l'ai pas fait exprès", autrement dit : j'ai fait une erreur (ce qui est constructif, et nous tire donc vers le haut), à ne pas confondre avec "la faute", culpabilisante (souvenir des notes en rouge dans les marges de nos copies d'écoliers !) qui, elle, nous tire vers le bas !

Sachant que toute personne que l'on "tire vers le haut" agira au-delà de ses capacités, tandis que, "tirée vers le bas", elle agira en deça de ses capacités.

Nous ne sommes donc coupables de rien, mais responsables de tout. C'est-à-dire, que nous avons en nous, les éléments de solution pour tout. Car la Vie nous a déjà confrontés à un certain nombres de situations, qui reviennent sous d'autres formes, mais dont le fond est le même. Si nous sommes encore là pour en parler, c'est que nous les avons surmontées avec succès. Donc, ces réussites (ces solutions) sont inscrites en nous. Sans parler de celles de tous nos ancêtres, enregistrées dans notre ADN, depuis la nuit des temps.

La Vie ne nous confronte à nouveau à toutes ces situations que pour nous montrer où nous en sommes, et voir si nous avons compris la leçon qu'il y avait à en retirer. Sinon, nous devrons "réviser", et aller plus avant, pour nous sentir de plus en plus serein. Un peu comme, quand nous étions à l'école, un professeur nous expliquait une régle de grammaire ou de mathématiques, et qu'ensuite, pour montrer que nous avions compris, nous devions faire des exercices jusqu'à complète intégration de la dite règle. Dans l'existence aussi, on peut avoir à suivre des cours de rattrapage, ou à redoubler !

Nous sommes responsables de notre bonheur (ou de son contraire), de nos choix, de notre santé (donc aptes à en trouver la solution, la bonne réponse, comment faire le bon choix...) Inutile donc d'aller demander à quelqu'un d'autre. Chacun de nous a son propre "disque dur", et celui du voisin ne saurait nous être d'aucune utilité.

 D'ailleurs, "écoutez" ce que l'on dit quand quelqu'un vient nous demander un avis, une solution : "si j'étais à ta place", "moi, dans ton cas", "si c'était moi".... mais voilà, nous ne sommes pas "les autres", nous sommes nous. Et lorsque nous pourrons arriver à nous faire confiance, à avoir plus d'estime de nous-mêmes, alors, nous saurons où et comment retrouver "les dossiers" perdus sur notre "disque dur", afin de nous en servir... de pouvoir "être capables de trouver la réponse à"...

Belle journée à tous, et merci d'ETRE

Commentaire de Lovyves le 6 mai 2013 à 18:53

Et quand je "travaille" sur mes mémoires ancestrales et cellulaires, suis-je responsable de ce que je fais !?

Commentaire de Polly le 6 mai 2013 à 18:46

C'est vrai mais nous avons les moyens aujourd'hui de travailler aussi sur nos mémoires ancestrales et cellulaires. C'est même bien souvent ça qui nous éclaire sur nos "ratés".

Commentaire de Lovyves le 6 mai 2013 à 18:30

Bonsoir à Tou(te)s
C'est bien, c'est beau.
Mais !
Frédéric Lenoir, ne prends pas en compte la réincarnation , les mémoire cellulaires !
Non nous ne sommes pas responsables complètement de notre vie, de notre bonheur, ce serait trop cruel !

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