J’ai eu la chance d’être invité pour expérimenter l’impact des sons produits par les bols tibétains dans des salles de classe de 4ème et 5ème, dans un collège près de Roanne. J’étais de 10h du matin à 16h30 présent dans une salle pendant les cours. J’avais mis un paravent afin de ne pas distraire les élèves. Lors de chaque cours j’ai joué des bols soit par intermittence, soit de façon continue, à des intensités variables. La particularité des bols que j’utilise est qu’ils émettent des sont très graves, donc presque inaudibles à l’oreille humaine, ce qui permettait de ne pas perturber le cours au niveau sonore. D’ailleurs la plupart des élèves ne les ont pas entendu, mais certains ont perçu des vibrations.

A la fin de chaque cours, j’expliquais ce qu’il s’était passé, et demandais aux élèves s’ils avaient perçu quelque chose, et comment ils se sentaient.

La plupart avaient envie de dormir, se sentaient détendu. Le professeur m’a signalé que le niveau sonore global des classes avaient nettement diminué, ce qui était remarquable, puisque nous étions un vendredi, et cela a été probant surtout sur la dernière classe de la journée. La plupart des élèves ont apprécié les sons des bols et ont exprimé le désir de pouvoir en bénéficier à nouveau. Je suis aussi intervenu dans une salle à part, afin de faire une séance de relaxation collective proposée aux enseignants. Celle ci a eu lieu de 12h45 à 13h30, et les enseignants présent ont témoigné de leur état de profond relâchement, de leur calme intérieur, et du fait qu’ils aimeraient avoir accès à ce genre de prestation régulièrement. La directrice du collège est intéressée pour que j’intervienne chaque semaine à partir de la rentrée de septembre 2016 au sein de son collège, auprès des élèves, des professeurs et du personnel de l’établissement.

Depuis longtemps j’avais envie d’intervenir auprès d’établissements scolaires afin de pouvoir partager les effets des sons relaxants à un public jeune, et à leurs enseignants. Cette expérience a été très positive tant pour les élèves, les professeurs, que pour moi même. J’espère que d’autres établissements iront vers cette ouverture d’esprit, afin que les disciplines du “bien-être” soient intégrées naturellement dans le quotidien des acteurs et futurs acteurs de notre société, et non reservées à une minorité. Je rêve d’une société ou le “bien-être” soit intégré dans les établissements scolaires, les prisons, l’armée, les entreprises, les hopitaux, aussi bien dans le personnel encadrant que pour les résidants.