A l'occasion de l'hommage rendu à Germaine Tillion au Panthéon, mercredi 27 mai 2015, Boris Cyrulnik revient sur la vie de la résistante française pour développer la théorie de la résilience dans les situations extrêmes.
Dès le stade foetal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent les traces de ce dont nous sommes issus. Ces traces de vie nous submergent ou nous manquent, nous enchantent ou nous hantent, nous subliment ou nous sidèrent lorsqu'elles sont liées à l'innommable, nous repèrent ou nous perdent, souvent nous trompent, toujours s'estompent.
Différentes formes d'expression, l'art comme le récit, les rappellent à leur façon. Celui-ci peut se faire à bouche fermé, être partagé, il forme notre alentour comme il nous forme ou nous déforme. Qu'en faisons-nous, ancrent-elles nos douleurs ou sont-elles factrices possibles de résilience ?
Boris Cyrulnik nous présente aussi dans cette vidéo (à la 24ème minute), les facteurs de protection, en cas de trauma, qui peuvent permettre d'ouvrir les portes de la résilience. Il les résume en 2 mots, avant le drame, pendant, et après.
Dans ce cadre là, Germaine Tillion va notamment créer une opérette, pour transformer l'horreur en ridiculisant ceux qui l'ont torturée. (à la 43ème minute)...
Je vous laisse maintenant à l'écoute de ce grand professeur.
Source : Université de Nantes
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