La poésie

La poésie dans ma vie, la vie de tous les jours
La poésie oui, elle rie ,me rie, me balance, m' emporte sur son navire
Je suis son marin, je suis sa compagne, je suis dans ses campagnes

La poésie ,elle ne rentre pas dans une valise, bien trop grande pour devenir petite
Bien trop extravagante pour se laisser museler
La poésie, elle est cette rose à ma fenêtre dans le blanc de l'hiver
Qui vient caresser mes yeux, ma sensibilité, mon intimité
Elle se fond dans le décors de la nature sans se laisser apprivoiser

La poésie j'y ai bu la tasse, petite!
Et dans les murs de classe, je l' entendais
Je n' écoutais rien
J' écoutais ses images, ses sons ,sans orthographe, ses mélodies du ciel
Je regardais les arbres se dénudés pour l' hiver et se rhabillé au printemps
J'inventais des langues imaginaires sans ponctuation, des mondes plus grand et plus vaste qu' une salle de classe

La poésie s'est aussi installé à tous ces moments du quotidien
Dans ces gens qui marche, dans cette tasse bu par un inconnu, dans ce vole d'oiseaux, dans ta main qui me touche, dans ses prières ,dans ses marches à escalader vers le temple d'or, dans ce cercle qui chante prés du feu, dans le regard de mon enfant, dans la mort, la vieillesse, la tristesse, l'amour de deux corps, ta voix qui me touche, dans chaque instant à soi, aux autres.
Le quotidien avec ou sans pain, le quotidien de nos heures qui défile et constitue le fil de nos jours

La poésie n'est pas que que rime, pied,Elle est cette langue des oiseaux , des funambules, des artistes, des nocturnes, des petit-jour, dés que nous sommes
Elle ne s'apprend pas, elle s' écoute, puis s' installe en toi, dans ton coeur
Elle joue de sa harpe
Et de ses cordes elle s'invite, rime dans ta chair, danse avec ton âme, tape du pied , pousse murs et fenêtres pour te posséder de la tête au pied
La poésie s'est forcer le passage, n'étant que peu inviter par les mondains qui préfèrent la grande littérature
La poésie elle est née dans la rue, dans nos champs ,dans ce bouquet que l'on tend
La poésie est cette pâquerette, que je n' ose dénuder de cette chanson enfantine
Je préfère la regarder, lui parler, la sentir, la conserver,l'aimer.


Yaël Catherinet-Buk


http://lechantdesarbres.over-blog.com/2014/12/la-poesie.html

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