L'âme est comme la goutte d'eau dans l'océan : elle a tous les éléments de l'océan, mais elle n'est pas l'océan. L'âme, c'est cette mémoire qui nous survit, qui nous suit depuis toujours et pour l'éternité, Toutes les gouttes d'eau sont nécessaires pour former l'océan. L'océan infini, c'est l'Esprit en nous, c'est Dieu. Notre âme est une partie de ce tout.
S'il existe une partie du tout en nous et que nous y ayons accès par l'entremise de notre âme, nous portons donc le tout à l'intérieur de nous.
La dimension de l'âme, c'est la lumière qui est en nous, c'est notre divinité intérieure. L'âme doit relever le défi de transcender ces émotions pour les transformer en pur amour.
Il en est de même de toutes nos expériences de vie. Ce sont souvent les moments difficiles qui nous amènent à dépasser ce que nous sommes et qui nous permettent de revenir à l'amour, non pas à l'amour humain mais à l'Amour divin qui est pur, gratuit, sans condition.
Toutes les expériences, même celles que nous qualifions de douloureuses, nous servent à évoluer, à grandir, à comprendre, à nous améliorer.
Notre âme nous place toujours dans des situations qui nous forcent à la découvrir, qui nous mènent à elle, qui nous incitent à entrer en contact avec elle.
Nous ne sommes pas des êtres physiques venus effectuer des expériences spirituelles, mais bien l'inverse : des êtres foncièrement spirituels venus expérimenter dans la matière.
Etre amoureux, c'est voir dans celui ou dans celle qui vous aime ce qu'on y souhaite, et non pas ce qu'on y trouve.
L'amour véritable dérive toujours de l'amour correct de soi. Nous ne pourrons jamais aimer quelqu'un d'autre avec un amour différent de celui que nous éprouvons envers nous-mêmes. Car tout amour, quel qu'il soit, provient de l'amour que nous éprouvons pour nous-mêmes.Rien ne se passe à l'extérieur de nous qui n'ait d'abord pris naissance en nous. Finalement, l'extérieur n'est que le résultat de l'intérieur, il n'en est que le reflet.Tout l'amour des autres commence par l'amour de soi. L'amour des autres dépend toujours de l'amour que nous nous portons!
Personne ne peut nous rendre plus heureux que ce que nous sommes présentement par nous-mêmes. Personne n'a le pouvoir de nous apporter le bonheur, si ce n'est ce bonheur qui vit déjà en nous.Pensons à panser plutôt qu'à (com)penser!
Nous découvrirons que chaque événement que nous expérimentons dans le monde est comme un enseignement qui nous amène à l’éveil de la conscience.
Lorsque nous faisons dépendre notre bonheur de nos amours, de nos relations ou de tout autre domaine de notre vie, nous nous appuyons sur l'instabilité.
Dans ces conditions, dès qu'un événement vient bousculer la source de notre bonheur, ce dernier s'envole aussitôt et nous sommes malheureux.
Si nous souffrons du fait que quelqu'un ne nous aime pas suffisamment, ce n'est pas son manque d'amour qui nous fait souffrir, c'est le manque d'amour envers nous-même, c'est notre manque de générosité envers nous-même qui crée cette peine. Ne sachant pas nous aimer suffisamment, nous réclamons alors auprès des autres de l'amour.
Apprendre à être bien avec nous-même, c'est apprendre à ne plus être à la remorque des autres et ne plus laisser notre bonheur dépendre des circonstances extérieures.
Lorsque nous nous solidifions de l'intérieur, nous apprenons à être bien avec nous-mêmes, à être seuls, à ne plus faire dépendre notre bonheur de qui que ce soit.
Nous devenons alors totalement autonomes sur le plan affectif, nous sommes alors en mesure d'être bien dans notre peau.
Nous pouvons connaître des hauts et des bas tout au long de notre existence, mais notre joie, profonde, véritable, ne peut être atteindre car elle est intouchable, invulnérable. Notre joie est un sentiment qui vient du fait que nous sommes heureux intérieurement. Et cette joie est constante, parfaite, totale puisqu'elle ne dépend d'aucune circonstance extérieure.Le premier pas vers la guérison , c’est de marcher vers la beauté qui est en soi ; et d'y voir la beauté dans notre propre cœur, en habillant notre regard de lumière et notre coeur de silence...
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