Suite des deux premières parties :

http://epanews.fr/profiles/blogs/la-notion-de-karma-1-re-partie

http://epanews.fr/profiles/blogs/la-notion-de-karma-2-me-partie

4°) Le concept de la réincarnation

La réincarnation est un mécanisme (une loi de l’univers, au même titre que la loi de la pesanteur) qui permet d’alterner une période d’existence dans le monde physique (3ème dimension) et une période de vie dans le monde astral (4ème dimension). Le but de cette alternance est de nous permettre d’évoluer spirituellement, en vivant toutes sortes d’expérience et en participant au développement de la civilisation humaine pour qu’elle atteigne un haut degré de perfectionnement.

Lorsque nous nous incarnons sur terre, notre mémoire karmique détermine une partie de notre destinée que nous pouvons améliorée ou dégradée en fonction de notre façon d’agir et de pensée. Ainsi notre destin n’est pas figé mais en perpétuelle mutation.

Dans la plupart des cas, nous n’avons aucun souvenir de nos vies passées, cependant nous conservons la plupart du temps certaines aptitudes, compétences et connaissances développées au cours de nos réincarnations successives. C’est l’une des raisons pour lesquelles, certains enfants sont très doués dans certaines disciplines, ont un caractère bien marqué ou ont certaines goûts prononcés.

Mozart, par exemple est un enfant prodige. A l'âge 4 ans il aurait joué du clavicorde et à 5 ans il aurait improvisé des menuets.

5°) Loi de cause à effet et karma 

Comme nous l’avons déjà expliqué, notre karma nous « suit » au fil de nos réincarnations successives.

Cette mémoire karmique représente nos aptitudes, nos diverses expériences. C’est notre capital spirituel, notre véritable moi.

Karma est un mot sanscrit qui signifie : action, acte.

Ce concept est enseigné dans les religions d’orient principalement. Cependant ce sujet a été abordé par les fondateurs des principales religions ou philosophie. 

En l’an 553 après Jésus Christ, l’empereur Romain Justinien qui n’était donc pas un ecclésiastique, rendit un édit qui supprima la doctrine de la réincarnation enseignée par Jésus à l’occasion du 2ème synode de Constantinople. Suite à ce décret, toute référence à cette croyance disparut de la Bible à l’exception de quelques paraboles énigmatiques. C’est ainsi que la notion de réincarnation fut remplacée par la notion de résurrection.  Il est fort probable que le nouveau testament ait été modifié de façon drastique tant dans sa conception que par rapport à l’enseignement originel transmis par Jésus. Mais alors pour quelle raison la réincarnation a-t-elle été retirée de l'enseignement d'origine et du contexte d'où a émergé Jésus ? On sait qu'au premier concile de Nicée (325), on décida de la retirer afin de trancher avec les divers cultes païens de l'époque. A des fins purement idéologiques et politiques, des milliers de fidèles ont été privés d'une compréhension essentielle.

Définition de la notion de karma : 

Somme totale ou résultat global des actions et des pensées d’un individu au cours de ses vies successives. (voir schéma ci-dessous)

C’est en quelque sorte une « adéquation mathématique spirituelle ». A + B + C = D

D (qui est le résultat, l’effet) est donc la somme totale des causes : A + B + C

Toute cause à un effet et tout effet à une cause.

Les bonnes pensées et les bonnes actions qui en découlent engendrent un karma positif.

Les mauvaises pensées et les mauvaises actions qui en découlent engendrent un karma négatif.

Ainsi le KARMA est composé du karma positif et du karma négatif.

Le karma négatif est, en partie, la source des difficultés que nous rencontrons dans notre vie quotidienne.

Le karma positif est quant à lui, en partie, la source des évènements heureux de notre existence.

Pour simplifier au maximum ce phénomène, on peut dire que l’on récolte ce que l’on sème.

J’ai plaisir à écrire : On récolte toujours ce que l’on s’aime !

Ainsi la notion de karma nous rend entièrement responsable de nos pensées et de nos faits et gestes.

Ce ne sont donc pas les autres ou la société la cause de nos difficultés, mais notre « intériorité ».

Cette loi a été enseignée par toutes les grandes traditions.

Dans l’Evangile  selon St Matthieu, Chap. 5 – 39 :

«… Et moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant. Au contraire, à celui qui te gifle sur la joue droite, tends-lui la joue gauche… »

Dans l’Evangile  selon St Matthieu, Chap. 7 – 1 :

« … Ne jugez pas afin de n’être pas mis en jugement, car c’est d’après le jugement que vous portez que vous serez jugés et avec la mesure que vous employez qu’on mesurera pour vous… »

Dans l’Evangile  selon St Matthieu, Chap. 18 – 18 :

« … Tout ce que vous aurez lié sur le terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous aurez délié  sur la terre sera délié  dans le ciel… »

Dans l’Evangile  selon St Matthieu, Chap. 26 – 52 :

« … Remets ton glaive à sa place, car tous ceux qui auront pris le glaive périront par le glaive… »

Ne dit-on pas, dans le langage populaire : « Qui sème le vent récolte la tempête ! »

 A suivre ...

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