Hier une journée d’obscurité
Tout avait agréablement débuté
L’air était chaud et le labeur dégagé
Concentration et animation mélangées.

Puis l’heure vînt de fermer boutique
Partir vers le loisir détente et ludique
L’été s’éclaté de bleu et de lueurs
Le gymnase tendait ses bras de candeur.

Fête de la musique rendez-vous culturel
D’une foule magnétisée par les arts irréels
Les amoureux nonchalants souriaient
Une nuit magique, une promesse désirée.

J’entrais dans l’éther et le passionnel
Mon univers au sol rosé exceptionnel
Les murs olives atténués l’éclat du jour
De jeunes ombres se mouvaient dans ce four.

Je me dirigeais au bureau administratif
Pour remette mon graffiti attractif
Ce bon d’inscription pour stage sportif
Quand je fus arrêter dans mon élan émotif.

Deux dirigeants du club entrain de siéger
Lèvent leurs yeux fatigués et me scrutent
Je remets mon humble papyrus si léger
Et là à mes oreilles engourdies, me discutent.

Tu es âgée, bientôt soixante années, tu n'as rien ?
Naivement de répondre tout sourire « Oui, je vais bien »
Leurs visages évoluent vers un cauchemard difforme
« Tu devrais faire un test de forme. »

Comme dans les bandes dessinées
Une bulle se développe dans mes pensées
Aurais-je oubliée quelque chose cette année ?
Amitié, travail, sport, repos mon leitmotiv raisonné.

Naturellement j’ai fait tous les examens curatifs
Avant la saison,  je viens de fournir mon certificat préventif
D’autres personnalités sont anciennes et font de même
Qu’elle est cette imposture ? Pourquoi ce stratagème ?

Mon médecin est de qualité, je lui suis redevable
Mon cœur a tenu à biens des rigueurs redoutables
Ne serait-ce pas cela que l’on nomme hégémonie ?
Quelle déception, j’entrevois les mailles des momies.

Je suis partie de cette bureaucratie niaise
Qu’aurais je pu ajouter à ces hommes en liesse ?
Enfin de quoi se mêlent-ils ces braves gens ?
La bêtise me condamne, je fuis ces manants.

Je fais confiance à la science savante qualifiée
Il m'a été dit « Tout est bien, même parfait »
Pourquoi m’assombrir par des paroles grisées
Allons jouer maintenant, oublions cette nausée.

Auteur : Evelyne BANCO

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