La résilience, c'est être endurci par des situations difficiles et en sortir grandi. Ce conte oriental illustre à merveille cette idée.
Pour faire face à l’adversité et surmonter des périodes de détresse, il faut être émotionnellement armé. La vie étant souffrance (la première leçon du Bouddha), les hauts et les bas sont inévitables. Maîtriser l’art de la résilience, comme dans la fable de la fougère et du bambou, c’est apprendre à affronter les aléas du quotidien et à transcender les difficultés.
La résilience, c’est le terme qui désigne la résistance aux chocs d’un matériau ; la capacité à résister et à s’adapter aux changements de son environnement. En psychologie, la résilience se réfère à un individu affecté par un choc traumatique, dépassant l’événement dans le cadre d’une thérapie afin de se reconstruire ; se sortir de cette expérience permettant à l’individu de devenir plus fort.
Dans le conte oriental qui va suivre, vous allez découvrir cette résilience qui se trouve en chacun de nous :
« Un jour, je me suis avoué vaincu… J’ai renoncé à mon travail, à mes relations, à ma vie. Je suis alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.
– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé.
– Regarde autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?
– Oui, répondis-je.
– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.
– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.
– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua…
– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua…
Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.
Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »
« Je plie mais ne romps pas » disait le roseau au chêne dans la fable de la Fontaine. Ce conte oriental illustre joliment cette même idée.
«Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.» Nietzsche
Sources : Positivr
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