Je t'ai envoyé mon invitation,
le mot inscrit dans la paume de ma main par le feu de la vie.
Ne saute pas sur tes pieds en criant: « Oui, c'est ce que je veux, ...
allons-y ! » Lève-toi tranquillement et danse avec moi.

Montre-moi comment tu respectes tes désirs les plus profonds,
qui descendent en vrille dans la douleur au sein de la douleur,
et je te montrerai comment je puise en moi et m'ouvre vers l'extérieur pour sentir le baiser du Mystère, ses lèvres douces sur les miennes, chaque jour.

Ne me dis pas que tu veux porter le monde entier dans ton cœur.
Montre-moi comment tu évites de dénigrer l'autre sans t'abandonner toi-même, lorsque tu es blessé et que tu as peur de n'être pas aimé.

Ne me dis pas à quel point tout sera merveilleux ... un jour.
Prouve-moi que tu peux oser t’accommoder tout à fait,
t’accommoder vraiment, de l'état des choses en ce moment même,
et encore le moment suivant, et le suivant et le suivant...

J'ai entendu assez de récits sur l'audace héroïque des guerriers.
Dis-moi comment tu te désagrèges lorsque tu frappes le mur,
le lieu au-delà duquel tu ne peux aller par la force de ta volonté.
Qu'est-ce qui te transporte de l'autre côté du mur ?
Vers la beauté fragile de notre nature humaine ?

Et après que nous nous sommes révélé l'un à l'autre
comment nous avons fixé et respecté les frontières précises et saines
qui nous aident à vivre côte à côte, osons nous rappeler que nous n'avons jamais cessé d'aimer silencieusement ceux que nous avons déjà aimés ouvertement.

Indique-moi les endroits sur terre où l'on apprend à danser,
les endroits où l'on peut risquer de laisser le monde nous briser le coeur,
et je t'indiquerai les endroits où la Terre sous mes pieds et les étoiles au-dessus de ma tête guérissent mon coeur encore et encore.

Montre-moi comment tu t'occupes de tes affaires sans laisser les affaires déterminer ce que tu es.

Lorsque les enfants ont mangé, mais que les voix en nous et autour de nous crient que les désirs de l'âme ont un prix trop élevé, souvenons-nous que ce n'est jamais une question d'argent.

Assieds-toi près de moi dans les longs moments de solitude partagée,
dans la conscience de notre solitude absolue et de notre indéniable appartenance.
Danse avec moi dans le silence et dans le son des petits mots quotidiens, sans me reprocher ni l'un ni l'autre à la fin de la journée.

Et lorsque le son de toutes les déclarations de nos intentions les plus sincères se sera dissipé dans le vent, danse avec moi dans la pause infinie qui précède la prochaine inspiration du souffle qui nous invite tous à être, et non à remplir le vide de l'extérieur ou de l'intérieur.

Ne dis pas « Oui ! »

Prends simplement ma main, et danse avec moi.

ORIAH MOUNTAIN DREAMER

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Commentaire de Evie le 25 octobre 2017 à 18:08

Magnifique texte , merci Albatros

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