1 - ) L’épanouissement sexuel de la femme :

L’épanouissement sexuel de la femme.

     Après Le Secret des femmes, Élisa Brune poursuit son enquête sur la sexualité

féminine. «La Révolution du plaisir féminin». (Extraits)

https://books.google.fr/books?id=sp5cPKNNL2QC&lpg=PA83&ots=gqYuny4V14&dq=anatomie%20voile%20d'aphrodite&hl=fr&pg=PA1#v=onepage&q&f=false  est un livre en forme de reportage. On entendra des voix très variées : des savants de tout poil, des thérapeutes, des éducateurs et une galerie de personnages qui racontent leur expérience personnelle (des sex-toys à la domination-soumission, en passant par le tantrisme, les gigolos, l'échangisme ou les amours plurielles). En quoi ces différentes approches contribuent-elles à l'épanouissement sexuel des femmes ? Ce livre, qui multiplie les points de vue sur la sexualité, vous invite à découvrir qu'une révolution sexuelle est en marche. Pour celles et ceux qui le veulent, le plaisir sexuel est une composante majeure de l'équilibre personnel. Cet art est accessible à chacune et à chacun. Élisa Brune est l'auteur du best-seller Le Secret des femmes, qui a marqué la façon de parler de la sexualité féminine dans les médias en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas. Essayiste et journaliste scientifique, elle a également publié plusieurs romans.

     Science, cabinets médicaux, soirées BDSM, (bondage et discipline, soumission et domination) tantrisme et orgasmes multiples : le sexe féminin est au cœur d’une vaste enquête d’Elisa Brune, «La Révolution du plaisir féminin». Voyeurs s’abstenir : le livre ne contient pas d’images, mais 450 pages qui délivrent toutes le même enseignement : le plaisir s’apprend.

     La Révolution du plaisir féminin est un livre parfaitement hétéroclite. Elisa Brune y dialogue avec plus de 70 personnes, en Europe et aux Etats-Unis: des femmes, des hommes, des scientifiques, des spécialistes, des témoins, de simples curieux.

     Pour ces derniers, peu importe au fond car ce qui est dit ici suppose d’une certaine manière, de l’expérience, de l’âge. A l’heure où l’on croit l’orgasme généralisé, Elisa Brune démontre qu’il n’en est rien. Nombre de femmes le découvrent tardivement; et pas toujours (rarement) dans le creux du lit conjugal.

     L’absence de plaisir a des causes multiples. Il y a le cas extrême, celui de l’excision, pratique barbare, difficilement réparable, malgré les efforts de quelques chirurgiens. Car «ce qui est coupé est perdu. Exactement comme si on coupait le gland d’un homme», explique le chirurgien Pierre Foldès qui a procédé –gratuitement– à plus de 3.000 reconstructions de clitoris. (‘‘Petite colline’’ en grec)

     Arriver à aimer son sexe :

     Mais l’absence du plaisir s’explique le plus souvent par l’ignorance. Le sexe de la femme est le plus souvent caché. Ici, c’est un manuel de biologie au collège où le clitoris n’est pas mentionné, là, c’est une femme de 40 ans qui pensait ne pas avoir de clitoris parce que «son premier partenaire lui avait dit qu’elle était mal fichue et qu’elle n’en avait pas»...

     Le clitoris, pourtant, n’est pas le plus mal loti. Car du sexe, on ne connaît en général que ce l’on peut en voir.

     Ainsi, la masturbation «se porte généralement sur le gland du clitoris, facilement accessible». En revanche, le tabou du sexe interne reste vivace: «On n’y touche pas !», «c’est sale !».

     Les femmes ne connaissent pas leur sexe, certaines le désignent par des non-dits: «ça», «en bas». Et si, confrontées à des photos, elles se disent capables de retrouver le pénis de leur mari, en revanche, elles ne reconnaîtraient pas leur vulve. Pis: elles trouvent dégoûtant que la sexologue Corinne Del Aguila-Berthelot leur conseille de la regarder dans un miroir pour se l’approprier. «Ce serait un énorme progrès si les femmes arrivaient enfin à aimer leur sexe», indique le sexologue Pierre Desvaux.

     Et la recherche ? Elle est essentiellement fondée sur les besoins de l’homme, les dysfonctionnements érectiles se traduisant par des traitements médicamenteux, donc une commercialisation (Viagra, Cialis…).

     Lorsque la science s’intéresse au sexe féminin, c’est pour étudier l’utérus, les ovules… En un mot: la procréation, pas le plaisir ! Cette ignorance explique pourquoi la découverte du point G fit tant de bruit, il y a quelques années.

     Aujourd’hui, la recherche patine, faute de financements et de reconnaissance. Constat désabusé de Marie Chevret-Méasson, psychiatre et sexologue:

«En matière de médicaments qui stimulent la libido, on ne fera plus rien pour les femmes avant vingt ans. Ce ne sera pas pour notre génération.»

     Sex-toy, gigolo, cours, assistants sexuels...

     Pas de ‘‘viagra’’ féminin ?... Il faut donc doper –ou tout simplement construire– sa sexualité autrement. Le livre abonde en témoignages variés qui semblent le confirmer.

     Plus que le pénis, le déclencheur de l’orgasme, c’est la masturbation ou l’accessoire. Le rôle-clef du sex-toy est maintes fois souligné. L’objet s’est démocratisé et adapté à la demande. La découverte survient à tout âge. A l’issue d’un atelier sur la sexualité, Jacqueline confesse avoir découvert l’orgasme avec un vibromasseur à 60 ans:«Elle en pleure d’émotion

     D’autres femmes recourent à... un gigolo. S’il est attentionné, il peut révéler une femme à elle-même. Comme «Charles» qui estime que «beaucoup d’hommes n’ont rien compris»: ils devraient donner du plaisir d’abord «pour recevoir beaucoup plus ensuite». Certaines ont vu en Charles leur «dernière chance». Presque toutes jouissent avec lui. Sans doute parce qu’il est ‘‘pro’’ et que payer a un effet libérateur. Mais surtout parce qu’elles se laissent aller, à l’image de cette sexagénaire ménopausée, devenue femme fontaine entre ses bras. Il leur donne le sentiment «d’être séduisantes et désirables», les aidant à (re)construire leur sexualité. Un vantard ?... Elisa Brune a interrogé des clientes ravies, comme celle-ci: «Il m’a remise sur les rails de ma féminité...»

     Dans certains cas, pour des personnes abusées dans leur enfance ou bloquées (vierges à 30 ans, 40 ans, voire 50 ans), le recours à un assistant sexuel* peut s’avérer précieux. Il peut suffire d’une main posée, longtemps, immobile, sur un sexe de femme pour que celle-ci se libère d’années de refus de son corps.

     *Le métier d'assistant sexuel est une forme d’accompagnement spécifique qui consiste à raviver le plaisir sensuel, sexuel ou érotique chez les adultes en situation de handicap qui en font la demande. Sur le plan légal, cette activité est souvent assimilée à de la prostitution alors que ses promoteurs en jugent autrement. L'accompagnement à la vie affective et sexuelle est apparu aux Pays-Bas en 1980. Cette pratique est par la suite apparue en Allemagne, au Danemark, et en Suisse (Source : Wikipédia)

     «En Suisse, l’assistance peut concerner aussi les personnes âgées, comme cette dame de 84 ans qui avait envie de sexe et dont les enfants se sont cotisés pour lui offrir les services d’un assistant sexuel.»

     En Californie, dans quelques chapitres très seventies, Elisa Brune assiste à des ateliers dispensés par Sandra, dynamique salariée d’un site sexuel : BDSM, sexe oral, sexe anal, avec démonstration (habillée) et conseils pratiques, devant un public passionné. La sexualité s’apprend.

     Se connaître et prendre du plaisir

     Certaines passent à la pratique, lors de stages et ateliers. Comme celui-ci, professé par Deborah Sundhal à Schöppingen, qui permettra à une douzaine de participantes de découvrir leur point G. L’objectif: éjaculer *. Certaines y parviennent, plusieurs fois, d’autres pas. Mais toutes l’ont trouvé, regardé, caressé, apprivoisé.

     *Et si, stimulation du point G oblige, les femmes fontaines se multiplient, il n’y a «aucune réponse scientifiquement démontrée à ce jour» sur l’origine et la nature de cette éjaculation. Certains souhaiteraient qu’il s’agisse d’un liquide noble, c’est-à-dire un liquide prostatique produit par les glandes para-urétrales, lesquelles pourtant ne permettraient qu’une éjaculation de 3 à 4 millilitres. Il s’agit plus sûrement d’urine diluée, non chargée en toxines. Elisa Brune suggère de l’appeler «eau de vessie» pour la poétiser car, malheureusement, en parler ouvertement peut avoir un effet bloquant pour les femmes fontaines, lorsqu’elles ont au contraire besoin de totalement lâcher-prise. Pour le savoir, il faudrait «tester un grand nombre de femmes en pleine activité sexuelle dans des conditions de laboratoire ce qui ne tente personne».

     [Note : les contractions utérine faisant pression sur la vessie peuvent provoquer une ‘‘éjaculation’’ urinaire. Il faut pour cela une décontraction du sphincter urinaire (souvenez vous du plaisir de pouvoir soulager une envie pressante longuement contenue. Ne ressemble t’elle pas à un ‘‘petit orgasme’’ ?)]

     Il y a, dans la sexualité, une part d’apprentissage et de découverte, mais aussi une pratique régulière. Comme un musicien, il s’agit de connaître son instrument pour en mesurer les possibilités, les différents sons. Pour le point G, Deborah Sundhal recommande «vingt minutes de massage deux fois par semaine : un minimum».

     Il en est de même avec «le périnée (qui) est vraiment le muscle de l’orgasme», affirme Laure Mourichon, kinésithérapeute et sexologue.

«On peut le contracter pendant le rapport et faire diffuser l’excitation pour monter par vagues, jusqu’à l’orgasme.»

     Ce muscle mérite donc d’être connu.   (Vous trouverez un article connexe détaillant le plancher pelvien à : http://epanews.fr/profiles/blogs/anatomie-du-plancher-pelvien-f-min...)

Or, la plupart des femmes ne le découvrent que pendant un accouchement et lors de la rééducation périnéale. Pour le faire travailler, au service du plaisir, l’urologue Béatrice Cuzin recommande les boules de geisha, moins chères que bien des traitements et sont aussi «très utiles pour stimuler le point G»...

     Suite : ==> http://epanews.fr/profiles/blogs/l-panouissement-sexuel-de-la-femme...

Emission radio : Le plaisir féminin.

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Commentaire de Yves le 14 Janvier 2016 à 17:41

Bonjour,

actualité oblige : http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-le-plaisir-feminin

à la date de ce jour 14 janvier 2016.

Intelligent ET intéressant, comme l'est cette émission d'habitude. Bonne ré(écoute)

Commentaire de colibri7 le 13 Janvier 2016 à 18:53

Et oui il y a beaucoup a cheminer avant de faire du sexe un plaisir sain naturel soignant nos peurs et blessures

De génération en génération les femmes et hommes transmettent ce mal aise mal etre c'est dommage!

je trouve le métier d'assistant sexuel formidable!

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