La mentalité de victime identifie le comportement de la personne qui, dans ses malheurs et ses revers apparents, se croit sans cesse en butte à l’hostilité des autres, à l’acharnement du sort ou à une punition arbitraire de Dieu, ce qui revient à projeter ses torts sur les autres et à refuser sa responsabilité en regard de son destin.  En se coupant des autres, elle réduit la portée du pouvoir créateur rattaché au libre arbitre et elle amène à refuser de reconnaître une complicité en tant que co-créateur conscient ou inconscient (volontaire ou involontaire) des illusions dont elle subit la réaction ou la rétribution.

   La personne qui est portée à se victimiser ou à victimiser en vient à perdre sa liberté, devenant incapable de s’engendrer un destin à son image et à sa ressemblance.  Elle s’excuse facilement de ne pas changer au niveau de l’implication personnelle par ses pensées, paroles, sentiments ou actions.  Elle refuse de croire et d’accepter que son monde est sa création, le résultat de ses choix, dans ce qu’elle accepte de désirer, de souhaiter et de vouloir.  Puis, elle s’apitoie sur son sort malheureux d’être mal luné ou mal guidé par les étoiles.

   Une telle personne nie avoir un rôle à jouer dans son destin, se contentant d’observer avec regret ou dépit ce qu’elle déplore.  Elle assigne aux êtres qu’elle attire des rôles de méchants pour s‘en affliger et s’en désoler.  Dès le départ, elle ne peut pas les accueillir, ne reconnaissant pas le présent qu’ils représentent.  Ainsi, elle retarde sa prise de conscience du fait qu’elle est le bénéficiaire des nombreux moments de grâce survenus dans sa vie, pour accomplir les miracles qu’elle espère.

   Pourtant, tout ce qu’une personne de ce genre pense que les autres ou les circonstances lui enlèvent n’est que le reflet de ce qu’elle refuse de s’accorder à elle-même ou de conserver pour elle-même.  Elle écarte les situations auxquelles elle ne veut pas répondre ou ne sait pas pouvoir répondre.

   Pour qu’il y ait mentalité de victime, il faut d’abord qu’il y ait victimisation.  La victimisation désigne le fait de considérer ou de désigner comme une victime, ce qui peut s’adresser à soi-même ou à autrui.  La victimisation fait partie des jeux de pouvoir.

   Dans son aspect personnel, la victimisation démontre comment le mental tente d’imposer sa suprématie et amène à sentir inférieur aux autres, différents d’eux, moins doué ou moins bien doté qu’eux.  Dans son aspect interpersonnel, elle révèle un être fort qui tente d’imposer sa supériorité à autrui ou d’un être faible qui tente, par sa manipulation, de se faire percevoir plus grand ou plus puissant qu’il ne se sent lui-même.  En fait, il s’agit plus souvent du deuxième cas.  C’est ce qui explique que, très souvent, un chef de gang se sent très fort lorsqu’il reçoit l’appui de ses congénères, des subordonnés, mais que, en lui-même, il est souvent un fieffé poltron qui ne parvient à s’imposer qu’à des êtres plus faibles que lui.

   Le danger de la victimisation, qu’elle soit personnelle ou qu’elle s’adresse à d’autres, c’est qu’elle coupe des autres et de l’Esprit cosmique, écartant de l’Unité qui fait la force.  En effet, celui qui se coupe de Dieu, qui est la Source unique de l’Énergie cosmique, se coupe de la puissance de la vie.  Dans ce comportement, il y perd son énergie vitale, ce qui l’amène à s’étioler et à régresser, car la coupure blesse en plus d’abaisser le taux vibratoire.

   Celui qui recourt à la victimisation le fait pour que l’autre se dévalorise et se culpabilise, se sentant blessé ou diminué, ce qui fonctionne presque toujours avec les gens qui ont une faible estime d’eux-mêmes ou qui vivent sous la coupe de leurs émotions.  Devant un reproche, l’être faible ou déséquilibré se sent immédiatement coupable d’avoir mal agi, d’avoir mal fait, d’avoir mal parlé, d’avoir mal interprété, d’avoir mal senti, de n’avoir pas pu saisir correctement la réalité.  Et il est dès lors porté à adopter une attitude d’humilité ou de soumission qui ne fera que masquer une grande blessure d’amour propre ou de l’orgueil.

   Ce premier comportement surgit de l’attitude de la victime passive qui ne cherche qu’à appeler la pitié.  Mais il existe également le contraire de cette attitude, celle de la victime active.  Alors, l’être qui se sent attaqué est porté à riposter en appliquant le principe du Talion : œil pour œil et dent pour dent.  Mais qu’un être se comporte en victime passive ou active, il est lui-même la première victime de son comportement car il mène une vie à rabais.

   Dans les sociétés humaines où les gens tardent à se responsabiliser, le mot «victime» sous-entend que, dans une relation, il y a un persécuteur et un persécuté.  Pourtant, au niveau spirituel, il n’en est pas ainsi : à ce niveau, la victimisation s’élabore au niveau du foyer des pensées d’un individu.  En fait, chacun choisit d’être victime et, du coup, il produit et entretient une coupure avec son Centre intime et avec autrui.  Cette coupure qui amène à se couper du courant de la vie et à en souffrir abaisse insidieusement le taux vibratoire du fait que la pensée en vient peu à peu à ne plus élaborer que des scénarii négatifs.

   Spontanément, si un être humain ne se sent pas coupable d’une expérience désagréable, il sera porté à projeter le tort sur quelqu’un d’autre, car il lui faut toujours trouver un coupable.  Or, celui qui ne voudra pas en accepter la responsabilité, sera porté à s’écarter.  Souvent, l’autre prendra la fuite pour se protéger.  Les agissements de l’autre pourront l’amener à entrer en contact avec des souvenirs douloureux qu’il n’a pas réglés.

   Puisque l’amour est source d’union et de cohésion, celui qui est porté à s’écarter d’un autre le fait parce qu’il a peur, peur de lui-même, peur d’autrui, peur d’une sanction du monde invisible, d’où il cherche ailleurs la sécurité.  En général, c’est son interprétation de l’expérience commune, plus que la réalité elle-même, qui insinue en lui ce sentiment de peur.  Alors, au niveau contingent, au lieu de la victimisation, qui implique du rejet, il a bien davantage besoin de compassion, qui se fonde sur la compréhension des aléas évolutifs.  La compassion maintient le sentiment de sécurité de ses semblables, qu’ils gravitent dans son champ d’expérience immédiat ou pas.  Car il faut savoir que les vibrations se propagent dans le temps et l’espace et qu’elles affectent plusieurs plans de la conscience.

   Ce qu’il importe de retenir de ce qui précède, c’est que l’énergie qui résulte de la victimisation, qu’elle s’adresse à soi ou aux autres, engendre une distance avec autrui et que, tant qu’elle perdure, elle empêche toute reprise de contact amenant les autres à rester sur leurs gardes.  Toute accusation se fonde toujours sur une appréciation ou une interprétation personnelle qui s’écarte plus ou moins de la réalité.  Plutôt que de se victimiser ou de victimiser autrui, celui qui sait avoir mal agi et se le reproche, parce qu’il a été incorrect ou immoral, gagnerait à plutôt puiser au fond de lui pour faire preuve d’humilité et s’excuser sincèrement de ses actes.

   La juste reconnaissance de ses comportements et de ses attitudes, qui procède de l’humilité, élève le taux vibratoire personnel et elle place l’autre dans une position où il est appelé à s’évaluer à partir de son propre sens des valeurs.  Lorsque quelqu’un reproche un fait à autrui, cela signifie qu’il est lui-même en train de s’évaluer d’après ses propres normes, ce qui l’amène à lutter avec lui-même avant de lutter avec les autres.  Et si, par manque d’honnêteté ou de responsabilité, il est incapable de soutenir cette lutte personnelle, il pourra être porté à la projeter à l’extérieur de lui.  En cela, l’humilité remet les choses à leur place : amenant un être à se reconnaître rigoureusement tel qu’il est, plutôt que tel qu’il se croit, elle aide à mieux comprendre l’autre et à rétablir le contact avec lui et, du coup, avec la Source universelle de la vie, amenant à élever son taux vibratoire.  L’attitude juste qu’elle implique amène à s’extraire de la compétition, de la lutte et de l’affrontement, pour glisser dans la compréhension et l’accueil,   permettant que tout se mette en place afin que la moindre velléité de conflit s’apaise.

   Lorsqu’un être s’ajuste et s’harmonise, si l’autre n’a pas acquis le même degré d’évolution que lui, il peut se montrer réticent et exprimer sa dissidence, ce qui est son droit.  Mais ce qui importe, pour soi, ce n’est pas d’abord le destin de l’autre, mais le sien.  Au nom de l’expansion, son devoir personnel est de rester lié à la Source de toute vie et d’exprimer ses meilleures pensées de compassion pour l’autre comme pour soi.

   Dans cette démarche, le premier pas consiste à cesser de penser à l’événement passé — généralement un incident ou un accident, si on le considère comme négatif — pour éviter de replonger dans la part de négativité qu’il comporte.  Tout événement, positif ou négatif, relie à des souvenirs de même nature, aidant à croître en force ou en faiblesse.  Celui qui maintient son attitude de victimisation agrandit sa part de souffrance, ce qui le plonge plus profondément dans son enfer personnel. Celui qui maintient son attitude de compassion agrandit sa part de bonheur, ce qui l’élève toujours plus haut dans son ciel.

   Dans les expériences personnelles ou communes, il importe d’entretenir des pensées pures et amoureuses.  Tout commence dans le fait de s’extraire du jugement par rapport à soi et à autrui.  Souvent on dit : «Si j’avais su, j’aurais agi autrement.»  Mais, justement, si on n’a pas agi autrement, c’est qu’on n’était pas convaincu de l’importance d’agir différemment.  Ainsi, par manque de motivation, on ne pouvait pas agir autrement.  Il ne manquait peut-être que cette dernière expérience pour atteindre un nouveau degré de conviction par rapport au comportement ou à l’attitude qu’on aurait dû s’imposer.  Et tant mieux si elle comportait enfin la leçon dont on avait besoin.

   À l’inverse, si on agit toujours au mieux dans l’amour, on ramène tout au niveau du cœur, qui sait tout et comprend tout.  Dans ce domaine, on se relie toujours spontanément aux autres dans la compréhension et la compassion bien comprise.  Émanant des pensées pures, se sentant soi-même heureux, réconcilié avec soi-même, on les accueille dans des sentiments de joie et de paix malgré leur possible réticence à reprendre le contact, une réticence qui, d’ailleurs, ne pourra pas durer, la sentant tôt ou tard sans motif.  Dans le champ de sa conscience, dans ses négociations avec lui-même, n’ayant plus de négativité à laquelle s’accrocher, l’autre sera appelé à remettre ses pendules à l’heure.  Devant un être véritablement humble et amoureux, les masques tombent, les faux arguments perdent de leur poids, les réticences s’éteignent.

   Chacun doit comprendre que si un autre se coupe de lui, c’est qu’il ne peut pas le suivre dans son rythme de cheminement ou qu’il entretient des motifs de se couper d’avec lui-même ou d’avec l’autre.  La coupure la plus préjudiciable et qui fait le plus de mal, c’est celle que, par manque d’honnêteté ou de conscience, l’on s’inflige à soi-même.  Or la coupure avec soi est sanctionnée par la coupure avec autrui.  Autrement dit, toute coupure avec autrui commence par une coupure avec soi.  Dans ce contexte, la victimisation personnelle est un excellent moyen de s’attirer le rejet.

   Ce que peu de gens savent, c’est que la coupure implique une blessure qui cause des lésions cérébrales.  Éventuellement, les diverses coupures, qui sont vécues comme autant de séparations, engendrent une telle souffrance qu’un être est porté à provoquer des trous de mémoire pour lui échapper.  Qui sait si certaines maladies dégénératives du cerveau ne proviendraient pas des nombreuses coupures qu’un être s’impose au cours de sa vie?  Quand on cherche à oublier un fait au lieu de le régler adéquatement, on accroît son fardeau karmique et on s’impose un lourd déficit énergétique.

   Ceux qui ont tendance à oublier des choses fréquemment devraient s’interroger sur leur intégrité neurologique.  Ce manque de concentration peut provenir d’un afflux d’énergie très puissant, comme il s’en produit souvent dans les temps présents de l’Ascension individuelle et collective.  Mais, très souvent, celui-ci révèle une propension longuement entretenue à interpréter le comportement des autres à partir d’une grille négative.  Celui qui se donne toujours raison dénote qu’il est asocial, qu’il ne parvient plus à interpréter les faits autrement qu’il a appris à le faire, qu’il ne sait plus s’adapter, qu’il ne sait plus tendre la main à autrui, d’où il s’impose des coupures.

   Dans tout ce qui se produit, un être gagne à rayonner l’amour, ne prenant jamais les faits comme une atteinte personnelle.  Ce qui concerne l’autre n’est pas de son lot ni de son ressort.  Alors, pourquoi autant s’en faire pour ce qu’il lui arrive?  Lorsque l’autre se présente dans la confrontation, il répond à un comportement inversé mu par la peur.  En pareil cas, il faut avoir la sagesse de bien décoder les faits, de comprendre ce qui se passe et de ne prendre que ce qui relève directement de soi, rien de plus rien de moins.  Bien sûr, dans tout vécu où on est impliqué, il faut savoir qu’on y est pour quelque chose.  Mais on n’y est peut-être pas de la manière ou pour la raison qu’on croit.

   Ainsi, si on côtoie des gens qui privilégient les comportements inversés, s’il faut y voir l’Esprit cosmique à l’œuvre, pour favoriser l’évolution, il n’en faut pas moins situer le processus dans sa juste perspective.  Il se peut que l’Esprit ait placé l’autre dans sa vie comme un miroir destiné à démontrer ce qui ne va pas à l’intérieur de soi parce qu’on n’a pas fait la paix avec ce matériel d’expérience.  Mais peut-être appelle-t-il uniquement à exprimer de la compassion envers l’autre pour lui venir en aide.  N’est-ce pas une part de sa mission, celle du service, que de chercher à contribuer au mieux être des autres après avoir veillé au sien?  Mais, dans nombre de cas, il faut savoir faire taire l’ego, qui se blesse d’un rien et voit partout de la confrontation, pour le comprendre.  Cela fait partie du détachement que d’accepter que l’Esprit cosmique se serve de soi dans l’intention de favoriser son Plan divin.

   Celui qui se livre trop souvent à des interprétations erronées abaisse considérablement son taux vibratoire.  Par le fait même, il attire à lui des énergies négatives qui finissent par pénétrer son champ énergétique et par occuper son centre de commandes.  Celui qui ressent le mal de vivre démontre que, étranger à lui-même, il n’est plus aux commandes de son univers.

   Celui qui se retrouve toujours en conflit avec les autres vit ainsi parce qu’il interprète faussement leur rôle.  Soit qu’il pense que les autres ont opéré une rupture avec lui ou qu’il se soit lui-même coupé d’eux.  Dans l’un et l’autre cas, sa négativité produit des courts circuits magnétiques préjudiciables dans son cerveau.  Chaque fois qu’un être se coupe arbitrairement d’un autre, dans son choix inversé, il refuse d’agir conformément à la volonté de Dieu.  Face à l’Esprit cosmique, on a toujours tort de tenter de se donner raison et, si on persiste à le faire, on se met dans le pétrin.  Dans la vie, ce qui importe le plus, ce n’est pas de reconnaître qu’on a raison ou qu’on a tort, c’est de vivre à travers le cœur dans le moment présent.  C’est le meilleur moyen pour gagner de l’estime de soi et voir ses diverses relations s’améliorer.

   Les luttes intérieures dévorent l’être en sapant son énergie vitale.  Alors, qu’on se retrouve seul ou en groupe, il importe de maintenir d’autrui une conception amoureuse.  S’il arrivait qu’on se retrouve dans un groupe qui dit du mal de quelqu’un, surtout d’un absent, on gagnerait à maintenir de lui une vision constructive au lieu d’entrer dans le jeu.  On peut se contenter d’écouter, sans parler, en se liant à son Centre divin de manière à servir de canal d’évacuation de tous les éléments négatifs.  Il suffit d’offrir tout ce qui se dit à Dieu tout de sorte que ces propos trouvent leur chemin vers la lumière.  Dans un juste retour, une énergie pure commencera à circuler à travers soi, imprégnant, par contagion, les êtres qui jugent et s’expriment avec mépris ou méchanceté.  C’est ainsi que, n’agissant plus en victime impuissante, on peut devenir un instrument d’harmonie qui favorise l’expansion cosmique.

   Le problème des humains, c’est qu’ils conçoivent tout à partir de leur propre morale étriquée qui les amène à juger et à tenter d’imposer vainement leur piètre mesure aux autres.  Ainsi, s’ils ne se victimisent pas, ils tentent de victimiser les autres, ce qui prend chez les plus faibles.  Il importe de se donner un bon système de valeur, pour agir avec justesse et sagesse, mais il faut laisser les autres à leur propre libre arbitre.  Chacun doit vivre et laisser vivre.  C’est la clef de la liberté que de se relier amoureusement, pour soi, à la volonté de Dieu, en évitant de se couper des autres et de prendre de la distance à leur endroit

   Celui qui adopte une attitude amoureuse et constructive, sans rien dire, détient le pouvoir d’harmoniser le monde.  Mais, encore faut-il qu’il ait la foi pour y croire et pour passer aux actes.

   Dans son livre Messager de l’Aube, Barbara Marciniak a écrit avec justesse : «Les personnes aux prises avec des drames où tout semble indiquer que quelqu’un en est la victime sont habituellement si peu en contact avec leurs sentiments qu’elles ne font pas de lien entre ce qu’elles ressentent et ce qu’elles pensent. Les victimes trouvent des victimes. Les vainqueurs trouvent des vainqueurs. Ainsi, de grâce, lorsque vous entendez parler dans un reportage d’un événement ou d’un drame mondial où il semble que des gens soient des victimes impuissantes, honorez-les et honorez-vous en reconnaissant le fait qu’ils ont créé leur propre réalité. Il se peut que ce soit une réalité dont vous n’avez rien à apprendre, ou rien auquel vous sentiez le besoin de participer.  Il vous faut comprendre le fait que d’autres ont à franchir les royaumes de la densité pour arriver jusqu’à la Lumière.  Quelquefois la plus grande illumination naît des plus grandes catastrophes et des plus grandes difficultés.»

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Commentaire de Lovyves le 7 Janvier 2016 à 9:45

Bonjour à Tou(te)s
En résumé, si j'ai bien compris :
Ni victime, ni bourreau, ni sauveur.
Et, quand je ne réponds plus aux propos d'autrui, mais que je parle de lui; c'est, en réalité, de moi dont je parle.

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