Il fût un temps où nos âmes vivaient uniquement dans ce monde de l’Esprit.
Elles étaient pour cette raison des âmes esprit. Elles se manifestaient comme des sphères lumineuses de pures vibrations, dans lesquelles rayonnaient une vie et une conscience en expansion continue.
On appelle ces sphères également des microcosmes.
Elles furent un jour appelées à expérimenter la matière mais ne devaient pas s’y lier.
Ceci est exprimé symboliquement par « aller dans le jardin des Dieux sans pour autant goutter à l’arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Mais en s’en approchant, elles se laissent prendre et séduire par son domaine de vibrations plus lentes.
Elles commencent à goutter à l’arbre défendu.
C’est le drame de la chute des âmes qui commence.
Leur corps de lumière se cristallise.
Les âmes esprits s’atrophient. Leur conscience multiple devient une conscience fragmentée tridimensionnelle quand l’attraction du champ matériel les retenant toutes entières, elles se séparent totalement du monde de l’Esprit et seront finalement incorporées par la matière.
C’est alors tout un sous monde qui se développe mais en dehors du champ de l’Esprit, en dehors de l'Éternité non prévu par Dieu originellement.
Nous parlons d’un monde de la chute et de la mort parce qu’en ayant quitté l’éternité, les âmes vont faire connaissance avec la mort.
Plus elles se lient à cette matière lourde, beaucoup moins rapide au plan vibratoire, plus elles perdent en capacité de conscience et moins on retrouve chez elles la sphère caractéristique qu’elles avaient dans le monde spirituel.
D’autres familles d’âmes participent également à cette descente vibratoire.
Mais elles vont aller beaucoup plus loin que nous dans leur liaison avec cette matière : c’est notamment la famille des âmes animales.
Pour nous expliquez nous disons que chaque animal aurait pu rester humain s’il n’en avait pas été écarté par une attraction trop forte, tout comme nous pourrions être des fils de Dieu si nous ne nous étions pas écartés du plan originel.
Quelques signes distinctifs pour étayer cette affirmation.
1-La croyance en une dimension supérieure, en Dieu existe chez la plupart des hommes.
L’intérêt chez les enfants surtout, pour les contes, pour les histoires merveilleuses, le succès des films comme Harry Potter , Le seigneur des Anneaux démontre que l’homme possède dans son subconscient le souvenir d’un état auquel il ne participe plus mais qui le fascine et le rend nostalgique.
« L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. »
2-Les animaux et l’homme ont la même forme à l’état embryonnaire. A ce stade prénatal, tous possèdent, l’homme comme l’animal, une tête, 4 membres et 5 doigts à chaque membre.
Seul l’homme va garder cet aspect embryonnaire pendant toute sa vie.
Cette forme est la moins achevée au plan terrestre mais elle est celle qui garde le plus les caractéristiques de l’homme originel, même si c’est de façon très lointaine, très déformée.
Les animaux, eux, s’en écartent. Ils perdent cette forme première, humaine, à mesure que les forces de ce sous monde accaparent leurs âmes et les précipitent dans sa matière et ses éléments.
Les membres embryonnaires du poisson deviennent nageoire pour l’élément eau, ceux de l’oiseau deviennent aile pour l’élément air, ceux du cheval deviennent patte pour la course, etc.
Ex. description du jeune chimpanzé à la naissance :
Tête ronde dans la même posture que l’homme, opposition du pouce et talons au sol. Trois mois plus tard, l’attraction par les forces terrestres agissant trop fortement, apparaît l’hypertrophie du maxillaire inférieur, la bascule vers l’avant, la perte de l’opposition du pouce et le décollement des talons.
Le voilà prisonnier de la forme; sa conscience devient animale ; la possibilité d’une expression humaine est définitivement compromise.
C’est un proche parent qui se fait prendre par la matière, sans pouvoir lui échapper….. Et quelle tristesse dans son regard !
Nous devrions nous donc pas lire la lignée évolutive terrestre autrement qu’on nous l’a apprise ?
On nous enseigne que nous descendons des mammifères supérieurs, que toute l’évolution irait du minéral, au végétal, à l’animal puis à l’homme pour ensuite aller en Dieu comme l’a suggéré un Teilhard de Chardin.
Selon nos observations c’est dans le sens inverse qu’il faut lire.
L’homme actuel n’est pas le résultat d’une évolution mais celui d’une chute des âmes du domaine originel ; ce qui lui fait perdre la plus grande partie de ses capacités d’expression originelle.
Les animaux sont le résultat d’une chute encore plus grande des âmes, les plantes celui d’une chute encore, encore plus grande et les minéraux celui d’une chute encore, encore, encore plus grande.
Nous observons bien des liens de parenté entre toutes les formes.
Mais ces liens ne sont pas du à des caractères qui s’hériteraient ou se perdraient d’une forme vers la suivante selon que l’on lit l’échelle de l’évolution en remontant ou en descendant.
La parenté s’explique par l’âme et les différences de forme sont le résultat de la chute plus ou moins grande des âmes dans la matière inférieure.
La descente se limite t’elle à sa surface, la forme qui apparaît est humaine.
Un peu plus profond et ce sont Cro Magnon et Néandertal qui apparaissent.
Et ainsi de suite à la mesure où l’on s’enfonce dans la matière, naissent les animaux, les mammifères sup. puis les inf. etc , les plantes et les minéraux.
Comme l’âme humaine est celle qui est restée le plus longtemps en contact avec le monde spirituel de l’origine, elle est la dernière à apparaître dans ce sous monde, dans cette fausse création.
Ne croyons pas que tout fût fixé d’emblée comme nous le voyons maintenant.
Quand la chute commence tout n’est encore qu’à l’état vibratoire.
Avec la chute, l’âme de l’homme est celle qui perd le moins ; sa sphère conserve les quatre possibilités que nous connaissons: l’intellect, la psyché, la vie et la forme.
L’âme animale perd l’intellect
L’âme plante n’est que vie sans conscience.
L’âme minérale n’est plus qu’une coque vide de vie et de conscience.
Maintenant vous fixez tout cela dans les formes denses que nous connaissons et ça donne ce que nous appelons l’homme, l’animal, le végétal et le minéral.
Tout ce sous-monde est séparé de la Source originelle.
Il est n’est plus éclairé par l’Esprit. C’est pour cela que nous parlons de ténèbres ou de matière inférieure.
Il est nourri par un autre esprit, « l’esprit des ténèbres » qui s’appelle le manque, la précarité, d’où dérive le mot péché.
Toutes les créatures de ce sous monde, nous compris, ont cette même signature : elles sont obligés de compenser, de manger pour vivre, mais aussi de se défendre pour ne pas être mangé.
Tout ce monde se reproduit, se multiplie, et avec lui un grouillement d’êtres régis par la peur de manquer et la lutte pour l’existence ; chez l’homme particulièrement du fait du souvenir de sa grandeur perdue.
Une telle présentation est très inhabituelle, nous en convenons. Elle ne vise cependant pas à un plus de connaissance.
Elle vise surtout à nous aider à sortir de l’idée que nous étions dans un processus d’évolution, comme on nous l’enseigne, à comprendre pourquoi on parle de chute et combien il est plus juste de parler d’involution.
Cette vision nous fait comprendre que tant que nous vivrons dans ce sous monde, nous ne changerons pas ; nous resterons des êtres incomplets, liés au manque et à la lutte inévitable pour la survie.
Son réalisme devrait provoquer en nous la décharge pour nous donner l’envie de sortir de ce monde.
Nous avons aussi découvert que depuis des milliers d’années déjà on nous pousse vers cette sortie.
Pensez à tous ces Messagers de la Lumière qui oeuvrèrent dans notre sous monde comme Bouddha, Lao Tseu, Jésus-Christ, Zarathoustra, etc. Ils témoignèrent de la Source Originelle ; ils clamèrent aux hommes que leur vie impie les avait coupés de cette Source ; qu’ils pouvaient y retourner en parcourant un certain processus qu’ils leur enseignaient.
Pensez aux différentes ères dans lesquelles nous avons baigné : du taureau, du bélier et des poissons. Au cours de ces ères, des rayonnements issus du monde de l’Esprit descendent dans notre atmosphère pour réveiller en nous la réalité de la vie originelle et le désir d’y retourner. Et pendant ce temps des écoles des mystères travaillent également.
Pour quel résultat ?
En ce qui nous concerne, nous avons la certitude que sous l’influence de ce réveil, comme beaucoup dans un premier temps, nous avons cherché à améliorer notre prison terrestre.
Notre civilisation judéo-chrétienne s’explique entièrement par cette orientation.
Pour quel résultat ?
L’égoïsme, l’absence de moralité, la bête humaine paraissent, à l’aube de ce troisième millénaire, plus fort que jamais : partout les conflits, des peuples armés jusqu’aux dents, guerres et bruits de guerre, misère, souffrance et catastrophes écologiques.
Avec cette question:
Cet assemblage de sagesse, ces réformes, la somme de tous ces essais et de nos aspirations vers La lumière, tout cela serait-il donc inutile, superflu ?
1-Arrêter de vouloir mettre de l'Éternité dans votre réalité déchue dans le but d’améliorer les choses. Tant que votre âme sera liée à la matière inférieure et à son esprit, à tout moment, tout peut tourner en son contraire.
Pas plus les grands Messagers que les rayonnements libérateurs qui sont descendus dans ce monde ne sont venus pour y installer une paix impossible.
2- Se placer seulement dans le rythme du souffle de la Vie éternelle, tel qu’il est répandu à l’intérieur des murs de cette école, et aspirer de toute son âme à cette vie originelle qui nous appelle.
Savez que c’est par la respiration et non par les chromosomes que nous évoluons ?
Tout provient du souffle, de la respiration et de l’atmosphère dans laquelle nous respirons.
En plus des gaz, il y a dans notre atmosphère des vibrations, des énergies, des rayonnements électromagnétiques.
Par la voie des poumons s’effectuent toutes sortes d’échanges avec le sang.
Par cette voie, le sang est constamment modifié au plan gazeux mais aussi énergétique et vibratoire. Ces modifications touchent tout ce qui y baigne, les cellules et leurs chromosomes. Et par la voie des chromosomes, qui se comportent comme des canaux d’information, des microfibres optiques, activités cellulaires et métabolisme sont modifiés.
Pour mieux nous faire comprendre, nous vous faisons part d’une observation :
« Des cellules cultivées en dehors de leur milieu d’origine (au lieu du sang ce peut être un liquide de synthèse) perdent leur forme caractéristique. »
Par exemple, s’il s’agit de cellules du cœur, tout caractère propre à la cellule cardiaque disparaît.
Ces cellules ont changé de forme alors que leurs chromosomes sont restés les mêmes.
Ce n’est donc pas le chromosome qui est à l’origine de l’information; il n’en est que le canal.
L’information se trouve dans le sang où baignent les cellules.
Dés que l’âme vit du nouveau souffle, du souffle de l'Éternité, le sang s’enrichit, se spiritualise.
Quand il aura acquis assez de force de Lumière, va vivre en lui une nouvelle information : la signature de l’Homme-Âme dans toute sa plénitude.
Le corps physique devient alors plus subtil.
Son corps vibratoire ou corps d’énergie s’élabore à partir de rayonnements qui ne proviennent plus du domaine de la chute mais qui sont issus directement des domaines lumineux supraterrestres originels.
Viendra le moment où l’âme, habillée de son nouveau corps vibratoire, redevient la sphère de vie et de conscience originelle qu’elle était.
Ce que l’on appelle symboliquement « l’arbre de vie » est rétabli.
Elle peut quitter le corps physique et s’élever vers son pays d’origine.
En suivant ce processus, non seulement, nous nous libérons nous-mêmes mais également nous aidons nos prochains à se libérer eux-mêmes par l’atmosphère nouvelle que nous répandons.
En nous libérant nous-même nous contribuons aussi à renverser en une remonté évolutive toute la chaîne involutive des âmes animales si désespérément enclavées dans la matière.
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