L'écoute active est la forme optimale d'écoute où l'interlocuteur entend avec bienveillance ce qui lui est communiqué. C'est la raison pour laquelle on la nomme aussi écoute bienveillante. L'un des précurseurs de l'écoute active a été le psychologue Carl Rogers.

En quoi consiste l'écoute active ?

La personne qui pratique l'écoute active doit s'adapter à son interlocuteur. L'objectif est d'obtenir une interaction parfaite entre la personne qui émet des informations et la personne qui les reçoit, sans jugement, sans préjugé et avec une prise de recul suffisante pour permettre à chacun de comprendre et d'agir en limitant les freins à la communication.


La personne qui pratique l'écoute active reconnaît qu'il y a face à elle, une personne dotée de sentiments, d'émotions, parfois contradictoires, parfois violents.


Dans la pratique, il s'agit d'écouter sans interrompre, de reformuler et de confirmer ce qu'on a entendu. Ceci permet à l'individu que l'on a face à soi d'avoir l'impression d'être écouté, entendu et surtout de provoquer un début de réaction ou une action.


Qui peut faire de l'écoute active ?

On parle le plus souvent d'écoute active dans le milieu professionnel, notamment dans le management. Mais il n'est pas nécessaire d'être diplômé en psychologie pour pratiquer l'écoute active. Tout le monde peut la mettre en pratique dans sa vie professionnelle, mais aussi dans sa vie personnelle ou familiale, de le faire à son échelle et surtout de l'adapter à sa personnalité, aux individus et aux situations.


La réussite dépend du degré d'implication, d'affectivité, d'empathie, du tempérament des deux parties et d'un tas de facteurs qui affectent l'humeur personnelle.


Toutefois, il ne s'agit pas de faire de l'écoute active pour faire de l'écoute active... La « viabilité » de cet acte bienveillant dépendra surtout de l'envie que l'on aura à l'appliquer. Les outils seuls de l'écoute active ne suffisent pas. Il faut que chacun prenne conscience de son efficacité à court, moyen et long terme.


Pour certains, il est plus aisé de pratiquer l'écoute active dans leur milieu professionnel, alors que d'autres sont plus volontiers dans une démarche personnelle : l'écoute active vis-à-vis de ses enfants, de son conjoint, de sa famille, voire de ses amis. S'entraîner à l'écoute active avec les personnes auxquelles on tient, permet de mieux comprendre son effet et de cadrer son action



L'écoute active : A quoi sert l’écoute active ?

Le but de l'écoute active est de donner (ou de redonner) les clés permettant d'avoir suffisamment confiance en soi pour choisir les bonnes solutions ou ne pas les choisir.

La finalité est la gestion des conflits en entreprise, l'anticipation des crises de couple, une meilleure ambiance au sein d'une équipe, un management non autoritaire.


A l'intérieur d'une famille, l'écoute active peut aider à mieux appréhender les besoins, les craintes, les envies, à empêcher l'instauration d'un climat d'incompréhension. Grâce à l'écoute active et à sa capacité à enlever les freins dans la communication, on prend du recul face aux évènements, ce qui laisse plus de place à la recherche de solutions. On devient plus charismatique aux yeux des « autres », car plus compréhensif, donc plus humain



Pour bien comprendre l'écoute active, voici 2 exemples de cas pratiques :

Cas pratique n°1 en entreprise :

– J'ai l'impression d'être complètement transparente dans cette entreprise.
– Qu'entends-tu par « transparente » ?
-- Et bien, j'ai beau avoir de bon résultats, mettre en place des outils stratégiques et bénéfiques à l'entreprise, il n'y a aucune reconnaissance !
-- Je comprends. Tu estimes ne pas être reconnue dans ton travail...
-- Ça c'est sûr !
-- Dis-moi si j'ai bien compris. J'entends que tu sens ne pas être valorisée à la hauteur de tes compétences.
-- Ça c'est sûr !
-- Dis-moi si j'ai bien compris. J'entends que tu sens ne pas être valorisée à la hauteur de tes compétences. Quelles seraient les solutions selon toi ? Plus de retours positifs de ma part ? Plus de responsabilités ? Un meilleur salaire ? Dis-moi...


Cas pratique n°2 en situation familiale :

-- Julie, tu es prête pour aller à la danse ?
-- Non, j'ai mal à la gorge et au ventre. Je veux rester avec toi.
-- J'adorerais ma chérie, mais je dois aller travailler. Ça fait deux semaines de suite que tu ne vas pas à la danse...
-- J'veux plus y aller.
-- Je comprends. Tu as mal au ventre et à la gorge parce que tu n'as plus envie d'aller à la danse. Tu es fatiguée ? Tu as un souci avec une copine ? C'est le professeur qui ne te plait pas ? Ou est-ce que la danse ne te plait plus ? Tu veux changer de cours ? Dis-moi, on va trouver une solution...



Auteur : Ladane Azernour Nadine Bonnefoy
Consultant expert : Bernard Canicio, consultant – coach

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