Poser les valises. S’ouvrir enfin à la nouveauté, à la découverte.

Goûter simplement les joies de l’instant présent et apprécier, enfin, la vie comme elle s’offre à nous.

Et si le bien-être consistait à s’abandonner?

Si le développement personnel et souvent spirituel, a le vent en poupe depuis quelques années, c’est que le stress, les angoisses et autres anxiétés ont pris le dessus.

La faute à une société toujours plus exigeante, où il est bon ton d’aller vite, de mener de front vie de famille et carrière brillante, malheureusement au détriment de l’essentiel: soi et son bien-être.

D’où ce repositionnement, ce besoin de se tourner vers autre chose, de retrouver sérénité et apaisement, et d’adopter une approche plus spirituelle de l’existence.

L’un des principaux procédés revendiqués est le lâcher-prise, pour cesser de gaspiller notre énergie de manière négative et souvent inappropriée.

Mais lâcher prise, en quoi cela consiste-t-il?

Que tenons-nous finalement?

La réponse est on ne peut plus simple, nous nous tenons, en essayant de toujours garder le contrôle, en souhaitant que tout ce qui nous entoure se soumette à nos propres lois, réponde à nos convictions, se conforme à nos critères.

Une question d’ego en fait. S’il semble simple d’accepter que l’autre existe également, il devient alors essentiel d’accepter qu’il soit autre.

Reconnaître sa vision des choses, accepter ses différences et que cet autre tient sa place dans la réalité.

Vivre l’instant présent.

Ne pas envisager ce qui va, ce qui risque d’être mais bien ce qui est, ici et maintenant.

En se rendant disponible à la réalité qui l’entoure, l’individu se met à apprécier l’instant.

Il faut essayer de suivre le mouvement de la vie en laissant la paix intérieure nous gagner, nos actions diverses ne sont plus menées en réaction face à quelqu’un, quelque chose et s’en trouve dénuées de toute négativité.

Dominique Bouilly