Nous vivons une époque sans amour. La grande imposture consiste à faire passer le discours convenu sur la nécessité de la compassion et le vague bavardage moraliste avec l’amour réel.
« La morale est la faiblesse de la cervelle », pour reprendre le vers de Rimbaud, qui disait que « l’amour est à réinventer ». Mais l’amour fait peur, il demande beaucoup, nous confronte à notre propre faille, à nos propres limites. C’est seulement à celui ou celle qui est prêt à le reconnaître qu’une vie amoureuse pleine est possible.
Il ne faut pas craindre nos erreurs, nos manques, nos limites — mais apprendre à travailler avec ; et ne pas chercher à avoir toujours raison, mais à parier pour la vérité d’une relation.
Donner à l’amour toute sa place demande un véritable travail. De cette conviction est né Et si de l’amour on ne savait rien ? : dénoncer l’idée reçue selon laquelle on aime ou non et que toute la question s’arrête là. Construire une relation d’amour et d’amitié demande des efforts, une attention singulière.
Mais notre époque ayant dénigré l’amour, les gens se sentent peu encouragés à consacrer leur effort à le faire régner dans leur vie. Et pourtant une vie sans amour est une vie privée de toute ampleur.
Les chemins sont nombreux pour s’ouvrir toujours plus avant à l’amour et à mieux vivre une relation. A chacun de trouver le sien. La pratique de la méditation peut être d’une grande aide car elle permet de toucher à la source de l’amour.
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