Je suis fort car j’ai été faible. Je suis sur mes gardes car j’ai été trahi. Je ris car j’ai été triste. Je vis le moment présent, car l’avenir n’est pas sûr.
J’ai touché le fond et j’ai pu sentir la dureté du sol sur lequel je posais mes pieds. La vie m’a mordu avec force : j’ai été, je suis et je serai une personne vulnérable.
J’ai eu les pieds déchirés, le cœur brisé par l’injustice et la trahison. J’ai esquivé moins de coups que j’en ai pris.
Je connais la peur et le désespoir de si près, que je n’ai eu d’autres choix que de les affronter.
J’ai empêché la souffrance de mettre un terme à ma vie de manière prématurée, et je lutte toujours pour me débarrasser du fardeau que je porte sur mes épaules, et qui résulte du déséquilibre émotionnel dans lequel je me trouve.
De toutes ces épreuves je me suis relevé, en devenant à chaque fois une personne plus forte, qui a toujours ses moments de faiblesse.
Je ne me suis pas défilé et je suis disposé à accepter tout ce que le futur a à m’offrir.
Je me suis rendu compte que les plus grandes leçons de notre existence, sont celles que nous apprenons lorsque notre vie devient compliquée.
Nous ne pouvons pas retourner à la première page du livre de notre vie et tout recommencer à nouveau. Il est donc important de chercher une manière de renaître et de continuer à écrire notre histoire.
Les larmes qui nettoient l’âme
Laisse-moi être faible et pleurer aujourd’hui, je redeviendrai fort demain.
Nous avons souvent besoin de pleurer, et nous ne savons pas toujours pourquoi. Nous réprimons nos peurs et nous les cachons aux autres, par crainte de montrer nos faiblesses. En pleurant, nous libérons ce que notre cœur ne parvient pas à exprimer.
Les gens pleurent souvent, non parce qu’ils sont faibles, mais parce qu’ils ont passé beaucoup de temps à prétendre être forts, ce qui peut être très usant.
Les larmes peuvent parvenir à nous apaiser, tout dépend de la situation dans laquelle nous nous trouvons et de notre état d’esprit.
En règle générale, si nous avons besoin de pleurer, il est bon de le faire, car c’est une manière de nous libérer de l’angoisse que nous avons de vivre toute notre vie à la merci des problèmes qui nous assaillent.
Apprendre dans l’adversité
J’ai ressenti à nouveau une grande envie de vivre lorsque j’ai découvert que le but de mon existence n’était autre que celui que je voulais bien lui donner.
Paulo Coelho
La vie est comme un chemin fait à la fois de fleurs et de pierres. Les bons et les mauvais moments sont là pour nous rappeler que nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voulons.
Il faut être fort durant cet apprentissage et l’accepter, en surmontant des tempêtes et en nous libérant du ressentiment et de la douleur : c’est la résilience.
Lorsque nous prenons des coups, notre Moi intérieur se développe. Après un moment difficile, nous avons plus de facilités à connaître nos limites et nos capacités.
C’est toute la différence entre l’école et la vie. A l’école, nous apprenons une leçon avant de la mettre en pratique.
Dans la vie, nous devons d’abord passer le test avant d’apprendre la leçon.
Les mauvais moments viennent d’eux-mêmes, mais il faut aller chercher les bons moments
Personne ne peut retourner en arrière et recommencer sa vie, mais nous pouvons commencer dès aujourd’hui à écrire une autre fin.
Tout est temporaire dans notre vie. Si les choses vont bien, profitez-en au maximum, car elles ne dureront pas forcément. Si les choses vont mal, ne soyez pas trop inquiet, car la roue finira par tourner.
Les contretemps et les souffrances sont notre lot quotidien à tous, mais nous devons rester ouverts pour apprendre les leçons de la douleur. C’est quelque chose de difficile, mais qui est indispensable pour progresser.
Lorsque la leçon est apprise, la douleur disparaît. Il reste cependant quelques cicatricessur notre corps et sur notre âme.
Les personnes qui ont souffert dans la vie n’ont pas vaincu la peur et la douleur, mais elles ont appris qu’il est impossible de vaincre quelque chose que l’on se refuse à affronter.
Source : Nos pensées
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)