je pose les mains sur mon patient, plus rien n'existe
Plus rien, sauf l'énergie
J'oublie tout
Je suis l'énergie
Je suis celle qui soigne
Mon corps vibre si fort qu il me semble qu il bourdonne, comme ces lignes électriques que l'on voit dans les champs, les lignes à haute tension
Dans un même temps, je suis devenue tellement dense, il pèse soudain des tonnes, je suis à la fois le poids et non poids, la lumière et densité, matière et fluidité
Tout mon corps s'embrase, comme un départ de feu
Un soleil s'allume dans ma main
Mon coeur s'ouvre, à l infini, il rayonne dans la pièce, les murs, le sol, le plafond, rien n'est assez vaste pour contenir ce faisceau vibratoire si puissant que j'imagine toujours être un jour de juillet, tant la lumière est vive
Tant d'amour
Je suis la mère
Vous êtes les enfants...
Agnes Stevenon
Extrait de la douleur à la douceur
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