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Goûtez l’instant en vous, goûtez-le au fond de votre cœur, ne cherchez pas “cette vie” autour de vous, car vous risquez de manquer la Perle qui est en vous. Nous sommes la pointe de vie, ne le voyez-vous pas ? Ne sentez-vous pas comment elle pousse, comment elle brille ? Soyez simplement à vous-même et recevez cette présence intime dans votre cœur.
Nous pensons que nous devons nous protéger de l’extérieur, mais en fait l’agression est en nous, le danger vient de nous-mêmes par le doute que nous nous portons. Le vrai péril, c’est de ne pas pouvoir compter sur soi, de ne pas savoir être un soutien pour soi-même, mais au contraire de se juger et de ne pas s’aimer. S’aimer, c’est garder la chaleur de l’amitié et surtout quand ça ne va pas. Quel mérite d’aimer quand tout va bien ?
Nos faiblesses, nos manquements ne sont pas là pour être condamnés, mais pour éveiller notre meilleure part et la faire grandir. Puisse nos faiblesses inspirer la grandeur qui est en nous, puissent-elles nous rendre généreux et nous pardonner encore et nous dire combien nous valons mieux que toutes nos erreurs. Nous ne sommes pas nos erreurs, alors ce n’est pas nécessaire de nous enfermer dans nos actes et de nous condamner, de nous sanctionner. Sinon, nous sommes doublement perdants en nous jugeant nous-mêmes.
Que ça nous plaise ou non, cette vie nous devons la passer avec nous. Puisque nous sommes une expression singulière de la vie, nous sommes avec nous pour toujours. Nous sommes en quelque sorte notre propre compagnon de vie. Nous sommes à nous-mêmes et le resterons quoiqu’il advienne. Tout le bonheur vient de réaliser cette indéfectible appartenance ou lien. Tout le malheur est de ne pas le comprendre et de l’ignorer en cultivant la non-acceptation, la division et le rejet. Acceptez cette vie en nous, acceptez cette lumière, car nous sommes “Un” en nous-mêmes.
Se connaître, c’est comprendre que tout divorce est vain et que ce n’est qu’une façon de tricher avec nous. Que nous nous aimions ou non, nous sommes inséparables. L’entière acceptation de soi-même est donc la chose la plus raisonnable, la plus inéluctable qui soit.
Se connaître, c’est comprendre combien on s’appartient, comment nous sommes à nous-mêmes et que cela a toujours été ainsi. Cependant, si nous ne voulons pas l’admettre et le reconnaître, alors nous utilisons ce lien pour nous opposer et nous affronter.
Rien ne peut nous couper de nous-mêmes.
Se tourner le dos ne nous sépare pas, mais nous aide à nier l’évidence.
Nous devons réaliser combien nous nous appartenons à jamais.
Rien n’a le pouvoir de nous séparer.
Nous sommes indivisibles.
Nous sommes “Un”.
“Je m’appartiens”.
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Fin de la conquête de Soi.
Denis Marie
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