...

 

 

L'amour

 

Un jour que j'assistais à un « satsang » avec Jean Marc Mantel, une personne lui demanda :

« Prier pour la paix, ça fait quoi ? »

 

Jean Marc Mantel répondit immédiatement : « La guerre ! »

 

Ouf, voilà un truc qui nous laissait interdits !

Comment le fait de prier pour la paix pouvait-il engendrer la guerre ?!

 

Il nous expliqua alors que prier pour la paix, c'était accepter, et quasiment créer le fait qu'il y ait son contraire, la guerre.

Mais que ressentir la paix, s'enfoncer dans la paix, c'était ne voir et ne créer que paix, sans « autre ».

 

Une autre personne, que j'estime par ailleurs, nous demanda dernièrement de prier pour les « pauvres japonais et lybiens qui souffraient tant et de leur envoyer de la lumière d'amour ».

Je repensai à ce qu'avait dit Mantel.

Et je fus bien obligée de conclure qu'il avait raison.

 

Si nous prions pour un autre, si nous lui envoyons avec les meilleures intentions du monde des pensées d'amour, c'est que nous estimons que l'amour est quelque chose qu'il faut donner car « l'autre » en a besoin.

C'est entretenir la dualité, reconnaître l'absence d'amour chez l'autre, et utiliser l'amour comme un outil pour aider l'autre.

 

C'est de l'amour que nous donnons à l'autre, qui ne sera pas assimilé à nous, mais au contraire séparé : le donneur et le receveur.

 

Ce qu'il faut bien comprendre dans cette histoire que je vous raconte, c'est que donner de l'amour à l'autre, équivaut à donner de la paix à ceux qui sont en guerre, de l'amour à ceux qui en manquent, et par déduction affirmer haut et fort que « l'autre » est en manque d'amour et de paix.

 

Dans ce cas, autant donner de sa personne physique, de l'argent ou des vêtements.

 

Mais pour ce qui est de l'amour il faut bien comprendre cette gigantesque nuance :

nous n'avons pas à donner de l'amour car non seulement nous sommes amour mais « l'autre » est amour.

Il s'agit plutôt de libérer, ou révéler l'amour que nous sommes tous.

L'amour que nous sommes.

L'amour qui est la trame du monde manifesté.

 

Et dans ce cas, rentrons d'abord en nous-mêmes, prions et méditons, travaillons d'abord sur nous-mêmes, sur nos pensées et nos émotions pour libérer ce que nous sommes : Amour pur.

 

Quand cet amour se libère, il n'y a rien à faire, car l'amour rayonne.

 

Vous n'avez jamais vu une cristallisation se faire ? J'ai vu un jour mon mari mettre un liquide dans un récipient de verre, et un fil dans ce liquide. Puis il met un petit cristal de ce liquide dans le récipient et c'est tout le contenu du récipient qui se cristallise, il n'y a plus qu'à tirer la ficelle au bout de laquelle nous avions un joli effet de cristaux.

 

Et bien l'amour est comparable à cette cristallisation : si vous êtes amour , vous cristalliserez autour de vous l'amour et l'amour s'étendra ainsi sans que vous n'ayez autre chose à faire que d'être ce que vous être vraiment : pur Amour.

 

S'il vous est jamais arrivé de faire des constellations familiales, vous comprendrez combien nous sommes reliés tous par des fils de conscience invisibles.

Cela m'a permis de pleinement réaliser à quel point, quand je suis amour, je suis en communion avec l'essence de ce que nous sommes tous.

 

L'amour que l'on donne, reste dans la dimension 3 D.

L'amour que l'on est se révèle bien au delà du monde manifesté.

 

MBdM

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Commentaire de Marguerite le 3 Avril 2011 à 20:54

Merci pour vos réponses, les amies, cela me fait du bien, car je me suis déjà fait "incendier" pour cette conception de l'amour.

bisous

Marguerite

Commentaire de Marie K. le 3 Avril 2011 à 20:31

Chère Marguerite,

L'amour que l'on donne le moins, c'est l'amour à soi-même!

 

Pour le reste, tout est beau dans ce que tu le racontes.

Et je te comprends même très bien, car depuis 2002 j'ai chopé le virus des constellations familiales et, depuis, il ne me quitte plus.

Je participe à des ateliers au moins 6 fois par an, et j'ai déjà mis ma famille en plusieurs fois constellation, vu son passé et ses "noeuds" très denses.

Mais, pour ressentir cette "magie" des liens invisibles, il faut tomber sur de bons organisateurs qui agissent avec respect.

J'ai su bien m'entourer là où je vis: je fais partie de cercles de consellations de qualité.

Mais j'ai vécu une expérience très traumatisante un jour de 2006, près de Lyon.

 

Avec Amour

Marie

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