Supposons que notre système solaire a été créé il y a 4 milliards 500 millions d’années.

Représentons maintenant cette période sous la forme d’une semaine.

L’apparition des plantes, des microbes etc. s’est produite entre le mercredi et le jeudi.

L’apparition des dinosaures s’est produite le dimanche après midi.

A minuit moins trois minutes, les êtres humains sont apparus sur terre.

La révolution industrielle s’est produite à 0.025 secondes (c'est-à-dire à 25 millièmes de seconde avant dimanche minuit !).

On peut donc en déduire que par rapport à l’histoire globale de la création de l’univers et de la terre, l’histoire des hommes est donc très courte. On peut même dire qu’à cette échelle elle vient de commencer.

Durant ce court instant, les hommes ont créé une civilisation qui menace la nature à tel point que ces dernières années ont parle déjà de bouleversements atmosphériques, de dérèglements climatiques, d’augmentation de la température etc. liés aux activités humaines.

Les hommes ont pollué la nature et sont une menace pour l’environnement et les nombreuses espèces végétales et animales qui existent sur terre. On est même obligés de protéger certaines espèces en voie de disparition et d’extinction.

L’utilisation par exemple de produits chimiques tels que les insecticides et les désherbants dans l’agriculture ont pollué le sous sol de la terre et les nappes phréatiques.

De nombreux scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme il y a de nombreuses années.

La mentalité des êtres humains doit maintenant changer (à 180° !). 

Il est temps de concevoir l’existence autrement et d’inventer demain !

La société actuelle dite « civilisée » repose sur une vision qui donne la primauté à l’aspect matériel des choses.

La science, la politique, l’éducation, la médecine et de nombreuses disciplines fonctionnent en ayant pour base des principes matérialistes.

Ayant atteint le dernier stade de l’évolution de la conscience, nous devons nous adapter à cette nouvelle ère.

Dans la nature existent de nombreux cycles comme celui des saisons. Le printemps fait place à l’été qui fait place à l’automne, l’automne faisant place à l’hiver et ainsi de suite.

Ces changements s’opèrent progressivement. On passe graduellement d’une saison à une autre et toute la nature se métamorphose.

Nous ne vivons pas de la même manière en hiver qu’en été.

Il est rare qu’une personne normalement constituée porte un pull-over à col roulé et des gants en plein été. Les paysages se transforment au gré des saisons et de nombreux changements les accompagnent.

Ainsi, nous adaptons notre mode de vie en fonction des différentes saisons. Il nous faut également nous adapter à la nouvelle ère qui a commencée.

Nous nous trouvons maintenant au seuil d’une nouvelle ère qui donnera la primauté aux valeurs spirituelles et morales. Nous passons donc d’une époque qui donnait la première place à la matière à une époque où l’on donnera la première place à la spiritualité.

Notre état d’esprit doit s’accorder, s’harmoniser avec la nouvelle ère. Si nous continuons à penser et à agir comme de par le passé, si nous ne nous harmonisons pas avec le nouveau plan (divin, cosmique),  tous les efforts  que nous ferons dans quelque domaine que ce soit, resteront vains.

Changer sa façon de penser, de concevoir les choses pour être en harmonie (en symbiose) avec la nouvelle époque revient à choisir la bonne fréquence (chaine de télévision) ou le bon numéro de téléphone.

La société actuelle, qui continue à donner la primauté à l’aspect matériel (physique) des choses, va se retrouver dans une impasse dans tous les domaines.

Nous devons résolument tourner le dos à un style de vie qui va à l’encontre de la nouvelle époque.

A voir ou a revoir :

http://youtu.be/5JvVf1piHXg

En juin 1992, Séverine Cullis-Suzuki, fille de David Suzuki s’est adressée à des délégués lors de son discours à l’ONU sur l’environnement, au Brésil. Elle était alors âgée de 12 ans.  La vidéo de cette intervention en anglais (avec un sous-titrage en français) est disponible sur internet.                                            

Pour se rendre à ce sommet depuis le Canada, Séverine a récolté les fonds nécessaires aidée d’amis de son âge.
Durant son discours, elle a fait face à des personnalités en toute assurance, d'une voix claire et déterminée, dénonçant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Nous reproduisons ci-après son discours :

« Salut.Je suis Séverine SUZUKI et je représente l'E.C.O
(Organisation des Enfants pour la Défense de l'Environnement).                                                                       

Nous sommes un groupe d'enfants canadiens de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts (Vanessa SUTTIE, Morgan GEISLER, Michelle QUIGG et moi).                                              

Nous avons réunis des fonds pour venir par nos propres moyens. Nous avons fait 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire.

En venant ici aujourd'hui, je n'ai pas besoin de déguiser mon objectif.

Je me bats pour le futur.                                                                 

Perdre mon futur n'est pas pareil que de perdre des élections ou quelques points à la Bourse.                                         

Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations  à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés partout dans le monde dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu'ils n'ont pas d’endroit où aller.                            

J'ai peur d'aller au soleil  maintenant à cause du trou dans la couche d'ozone. J'ai peur de respirer l'air car je ne sais pas quelle substance chimique il contient.

J'avais l'habitude d'aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a quelques années jusqu'à ce qu'on trouve un poisson atteint du cancer. Désormais nous entendons parler d'animaux et de plantes qui s'éteignent tous les jours, perdus à jamais.                                          

Dans ma vie, j'ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d'oiseaux et de papillons.                                                              

Mais aujourd'hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir.

Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon  âge ?

Toutes ces choses se passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.                                                          

Je suis seulement un enfant et je n'ai pas toutes les solutions mais j'aimerais que vous réalisiez que vous non plus !

Vous ne savez pas comment réparer la couche d'ozone.

Vous ne savez pas comment ramener le saumon dans les eaux polluées.                                                                              

Vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints. Vous ne pouvez pas ramener les arbres dans les régions qui sont maintenant devenues des déserts.

Puisque vous ne savez pas comment réparer tout ça… S'il vous plaît, arrêtez la casse !

Ici, il y a des délégués des gouvernements, des businessmen, des PDG, des journalistes et des politiciens mais réellement, vous êtes pères et mères, frères et sœurs, oncles et tantes et vous avez tous certainement des enfants.
Je suis seulement un enfant.

Pourtant je sais que nous faisons tous partie d'une famille de 5 milliards de personnes, en fait 30 millions d'espèces... et les gouvernements ne changeront jamais cela. Je suis seulement un enfant et pourtant je sais que le problème nous concerne tous et que nous devrions agir comme une seule famille en avançant vers un seul but. Malgré ma colère, je ne suis pas aveugle. Et malgré ma peur, je n'ai pas peur de changer le monde comme je le sens.                      

Dans mon pays, nous faisons tant de gaspillage, achetant et jetant, achetant et jetant et pourtant les pays du Nord ne partagent pas. Même quand nous avons plus que suffisamment, nous avons peur de partager.
Nous avons peur de perdre un petit peu de notre richesse.

Au Canada, nous menons une vie privilégiée avec de la nourriture, de l'eau et une habitation.
Nous avons des montres, des vélos, des ordinateurs et des télés. Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués en passant du temps avec les enfants qui habitent dans la rue.                                                                                                      

Voici ce qu'un de ces enfants nous a dit :
« J'aimerais être riche et si je l'étais, je donnerais à tous les enfants de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l'amour et de l'affection ».                                             

Si un enfant dans la rue qui n'a rien est partant pour partager, pourquoi nous qui avons tout, sommes si avares ?

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est un enfant de mon âge et que ça fait une immense différence où on naît. Je pourrais être un de ces enfants vivant dans les favelas de Rio.                                                                                                

Je pourrais être un enfant mourant de faim en Somalie, victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde. Je suis seulement un enfant, pourtant je sais que si tout l'argent dépensé pour les guerres était utilisé pour trouver des réponses aux problèmes d'environnement, à en finir avec la pauvreté, quel endroit merveilleux serait cette Terre ! A l'école, même dans un jardin d'enfant, on apprend comment se comporter en société.

Vous nous apprenez à ne pas nous battre entre nous, à travailler dur, à respecter les autres, à faire son lit, à ne pas blesser d'autres créatures, à partager sans avarice. Alors, pourquoi faites-vous les choses que vous nous dites de ne pas faire ?                                                                                   

N'oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences et pour qui vous le faites.
Nous sommes vos propres enfants.

Vous décidez dans quel genre de monde nous allons grandir. Les parents doivent être capables de consoler leurs enfants en disant : "Tout ira bien".
"Ce n'est pas la fin du monde, et nous faisons du mieux que nous pouvons".

Mais je ne pense pas que vous pouvez encore nous dire ça.
Sommes-nous seulement dans vos listes de priorité ? 

Mon père disait : "Tu es ce que tu fais,  pas ce que tu dis". Ce que vous faites me fait pleurer la nuit. Vous continuez à nous dire que vous  nous aimez. Mais je vous mets au défi, s'il vous plaît. Faites que vos actions reflètent vos mots.

Merci. »

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Commentaire de Patrick ONNIS le 10 Mars 2015 à 15:33

Merci Dempsey pour votre commentaire très romantique. J'adore :

"lui qui cherchait un simple jardinier pour entretenir son Eden ..."

Mais en cours de route (d'évolution), il y a eu, entre autre :

http://epanews.fr/profiles/blogs/les-fameux-protocoles-1-re-partie

Commentaire de Lovyves le 10 Mars 2015 à 12:26

Il me semble Patrick, qu'il serait plus correct d'émettre, d'abord, des événements (depuis 1992) que de donner un avis sur (quoi de neuf depuis 1992).
Peut être que Patrick pourrait en citer quelques uns, déterminant pour vous ?
Pour ma part :
Usage de la "planche à billet" aux USA et au Japon de manière systématique.
"Bulles économiques " en 2000 et 2008.
Discours du Président Sarkozy à cet effet(Nice 2008), mais sans aucun effet politique à ce sujet.
D'autres discours à L'ONU au sujets de la pollution.
Toujours à l'ONU discours du représentant des USA au sujet des armes de destructions massives de l'Irak (preuves fictives). Discours du Président du Venezuela (Chavez) contre l'emprise mondiale des USA.
Tous les "beaux" discours à l'ONU ont été sans effet concrets, sauf le faux discours (Powell).
D'autres événements? (plus significatifs).

Commentaire de Patrick ONNIS le 10 Mars 2015 à 7:10

Merci Lovyves pour votre question :

"Et quoi de neuf, depuis juin 1992 ?"

Je serai très heureux que vous nous donniez votre avis sur ce point.

Commentaire de Lovyves le 9 Mars 2015 à 21:59

Bonsoir à Tou(te)s
Il faut que jeunesse passe .. et que vieillesse trépasse !
Et quoi de neuf, depuis juin 1992 ?

Commentaire de Patrick ONNIS le 9 Mars 2015 à 21:37

Merci Katy pour votre commentaire rempli d'espoir en un avenir radieux !

Commentaire de Katy le 9 Mars 2015 à 20:09

Moi aussi, ce que l'on fait m'angoisse souvent la nuit.

Mais je choisis de suivre Patrick dans son optimisme, ce chemin vers plus de spirituel, j'y crois aussi.

Commentaire de Patrick ONNIS le 9 Mars 2015 à 19:52

Merci Patronimo pour votre commentaire.

Il est temps de concevoir l’existence autrement et d’inventer demain avec la plus grande modestie, en effet !

Commentaire de patronimo le 9 Mars 2015 à 19:47

de quoi nous rendre modeste...

Commentaire de Patrick ONNIS le 9 Mars 2015 à 18:15

Et oui dempsey, la création est en perpétuelle évolution !

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