Il était une fois, un vent doux et léger qui soufflait sur le jardin du cœur de l’Amour . Parti à la recherche d’une colombe indiquant que l’hivers est terminé, et que l’été va arriver, son attention fut attirée par des gémissements.
C’était ceux d’un petit oiseau qui agonisait au pied du mur de la réalité des impossibilités, mur du refus, de la peur et du doute. Il gisait au bord d’un torrent de larmes , son plumage était trempé, de froid il frissonnait.
Sous son souffle protecteur, doucement le vent prit le petit oiseau, les ailes de celui-ci étaient brisées, mais son cœur battait encore . Le petit oiseau ouvrit les yeux ce qui rassura le vent qui demanda.
« quel est ton nom petit oiseau ? »
« Pauvreté dans l’Amour » lui dit-il, et il
raconta son histoire.

« Je vole de par tous les temps pour aller dire aux hommes , à quel point ils peuvent être aimés . Je voulais leurs dire mon plus beau chant d’Amour, celui qui dit que l’ Amour est ouverture quand il est celui que nous osons chanter…
« Que veux tu dire là petit oiseau ? »

« Je devais dire à tous les Hommes qu’ils étaient nés pour devenir peintres et sculpteurs , poètes et artistes, musiciens et chanteurs, et pouvoir ainsi prendre soin de toutes les choses de la terre.
Il y a été donné aux Hommes un cœur en forme de calice pour recevoir le don de donner et pouvoir le partager avec tous;
 
 Ils sont nombreux ceux qui ont faim de Vérité, que parfois leur coeur devient trop lourd à porter. Voyant tout cela, celui à qui on a donné le nom de Dieu ,celui que l’on évite ,que l’on ne prie plus parce que  beaucoup ne le connaissent pas . Pensant voir en lui une toute puissance qui tire les ficelles, comme si nous étions que de simples marionnettes . Pensant voir en Dieu celui qui condamne et qui juge . Alors que Dieu est ce que nous sommes ; des  êtres beaux , vrais et libérés  si nous nous laissons travaillés par la  Lumières de Vérité ,de Paix et d’Amour  illimité qu’il Est

Pour nous aider sur le chemin de notre  existence Dieu par le biais du hasard , nous met en relation avec des personnes remplis de lumière .
 Bien souvent ce qui change notre vie , c’est la rencontre avec un autre .
Gentillesse , Bienveillante  est son nom…..la gentillesse est comme une eau pure et limpide qui jaillit dans le cœur de tout ceux qui ont soif d’authenticité, c’est cette authenticité  là que  Dieu continue à vouloir donner aux Hommes qu’il rencontre .
Moi pauvreté dans l’Amour, je vis dans le cœur de ceux qui hurlent au secours, on ne me vois pas et pourtant vers eux je tends la main pour les guider à plus grand. »


Le petit oiseau arrêta de parler, il se sentait de plus en plus fatigué.
« Qu’est-il arrivé à Gentillesse Bienveillante » demanda le souffle du vent. Pauvreté dans l’Amour se mit à pleurer.

« Tant d’Hommes ont refusé  le  sens du mot…Vivre . Aujourd’hui encore, ils sont si nombreux ceux qui pourraient être sauvés, que pour eux le hasard parcourt les terres à la recherche de tous les assoiffés de l’existence, de tous les crucifiés, les délaissés, les abandonnés; ils sont  si nombreux ceux qui pourraient être sauvés.
Pourtant, la source jaillissante de la Gentillesse Bienveillante qui peut se vivre de partout , a essayé d’éclabousser de sa force, de sa beauté, de son authenticité le cœur des Hommes, mais ils ont eu peur, , et très loin du cœur de l’Amour s’en sont allés.
Réalité des impossibilités ont-ils crié en refermant la porte de  leur cœur …. Peur d’Aimer avons-nous pu lire  sur les portes blindées. »
«  Je ne comprends pas? «  dit le souffle du vent . « de quelle peur parles-tu? »
Celui que l’on appelle Dieu sait que rien n’est plus beau que la vérité et l’authenticité  . C’est pourquoi son  souffle  n’est que celui d’un Amour qui veut se faire connaître et qui toque à la porte des cœurs de ceux pour qui la vie n’est qu’un long voyage sans retour ;
Vies bafouées, vies torturées ; Dieu dans un amour inconditionnel appelle à la liberté mais personne entend. Vies brisées , rejetées, trahies Dieu par les chemins du destin  vient, mais personne le suit.  et pourtant, à tout ce non amour.
Dieu , l’infini de l’amour contenu dans  la Gentillesse Bienveillante est proposition, invitation à devenir le A du verbe Aimer, le deuxième côté du calice pour recevoir nos larmes, les larmes de tous.


Gentillesse  propose de devenir notre aile manquante, notre aile brisée, pour avec nous, pouvoir s’envoler vers le pays de l’Amour dans l’Absolu, là où le mot Aimer devient Donner en toute Vérité;
Tu vois toi qui m’écoutes, moi qui ne suis que pauvreté dans l’Amour, bien souvent j’ai pu rencontrer nombre de personnes qui avaient un tel besoin d’être Aimées, qu’en aveugles , elles en viennent à se jeter à cœurs perdus dans des puits sans fonds.
Assoiffées du besoin d’être Aimées , elles ne trouvent à se désaltérer que d’Amours déçus.

Assoiffées, elles ne trouvent à boire que des espérances enlisées dans les marécages du mensonge.

Certaines personnes ont un tel besoin d’Amour, qu’elles ne pourront être comblées que dans l’Absolu. Elles cherchent, elles demandent, elles espèrent, parfois elles trouvent; mais bien souvent elles se trompent d’Amour……… »

Le souffle du vent s’approcha de très prés du petit oiseau qui de plus en plus se sentait fatigué mais qui avait un tel besoin de parler . Le petit oiseau reprit force et courage et dit…
              « Oh toi que je ne connais pas encore, si je pouvais devenir ton ami, je pourrai alors t’emporter jusqu’au cœur même de la tendresse , la gentillesse , la bienveillance , là où on peut rencontrer la Vérité dans l’Amour. Ensemble nous connaîtrions le plus beau des bonheurs, celui de vivre d’un éternel désir. Désir de donner, désir de partager…désir d’espérer…..
Désir de Vivre, de rire, de chanter… Désir d’aller confiant, espérant, aimant vers le Tout Autre, avec qui tous nos impossibles humains deviennent des possibles divins.
Caressant  de son souffle, plus léger que celui d’une bise le vent dit:
« Mais dis moi petit oiseau, moi qui suis souffle du vent et qui peut parcourir les kilomètres, est-il loin le chemin qui nous sépare de Vérité dans l’Amour? »
L’oiseau se mit à rire gentiment, soulevant ses plumes qui resplendissaient de clarté au soleil.
« Là est le problème…en voulant partir loin de là où est leur cœur, les personnes en viennent à oublier qu’elles ont un cœur. Elles finissent par ne plus savoir regarder, parler avec ce cœur qui est le leur, elles finissent par oublier l’essentiel contenu dans le don de soi. »
Oh toi que je ne connais pas encore, je voudrai te dire, que le véritable Amour n’est pas celui qui s’oublie de jour en jour. Le véritable Amour, n’est pas celui qui se monnaie .
L’Amour quand il est vrai, quand il est élan du cœur, ne peut pas être un pansement posé sur une blessure mal soignée…..


L’Amour quand il est vrai, est un traitement pour les souffrances de l’existence qui nous fond hurler.


L’ Amour n’est pas un enferment qui fait qu’en dépit de toutes causes, noyés par les larmes, l’alcool, ou autres subterfuges ont finit par accepter l’autre;
L’Amour est une ouverture qui fait que poussé par l’espoir, il devient trinité, faisant d’une relation vraie, un calice pour recevoir le pain de l’éternité…
Je le sais bien moi que la plus grandes des souffrances est de vivre le non Amour… mais dis moi toi qui m’écoutes…quel est ton nom? »


Le souffle du vent se fit encore plus doux que jamais,enveloppant de sa présence le petit oiseau, il dit:
« je m’appelle ….Espoir…………………..
J’ai été envoyé par Dieu , le Tout Autre , pour partir à la recherche d’un oiseau ; une  toute petite colombe , toute belle blanche  comme la paix ,mais  fragilisée comme tu l’es.

J’ai peur pour cette petite colombe ,elle a tant besoin d’être Aimée et d’Aimer, que  Dieu a mis sur sa route des êtres à combler, mais de tous elle a été rejetée; alors  Dieu  m’a envoyé pour que sur elle je puisse veiller.
Tu l’as peut-être rencontré la petite colombe  que le Dieu me demande de retrouver? Elle s’appelle fragilité , car quoi de plus fragile que la paix .
Le petit oiseau sursauta en entendant ce nom. Une dernière fois il essaya de reprendre ses forces. Il était épuisé, lui qui n’est que pauvreté dans l’Amour, il s’était épuisé à vouloir proposer un plus dans le cœur des hommes . Il était cet oiseau qui inlassablement chante son plus beau chant d’Amour et se cogne à la vitre des cœurs . Il  espérait seulement pouvoir offrir à chacun et à tous des rêves étoilés, , aussi éphémère soient -ils , ils sont ceux de l’absolu … Moments d’éternité  La petite colombe de la paix  que tu cherches, dans le cœur des hommes je l’ai rencontré. J’ai entendu son appel à être Aimé en Vérité.
 Je savais que la terre de son cœur était celle de toutes les fragilités…
Fragilité que sont les désirs bafoués dans une société qui ne sait plus rêver .
Fragilité que de ne pouvoir se confier en toute Vérité. Fragilité que sont les amitiés données mais si vites brisées. La paix ne peut être qu’une petite colombe bien fragile, souvent mise à genoux dans le cœur de ceux qui ont peur; pourtant c’est dans cette fragilité là  ,que sont contenus tous les possibles.




Tous les possibles qui ont mal à l’Homme portant sur leurs dos le poids d’une humanité blessée , des possibles qui savent qu’à travers chaque fragilité il y a aussi une très grande générosité qui ne demande qu’ à exploser et pourtant….
L’Homme est aveugle, victime de l’aujourd’hui des vies où tout s’achète et tout se vend. L’Homme est otage d’une société où le matérialisme est devenu religion, avec l’argent pour Dieu.
Au regard du monde d’aujourd’hui , où tout est performance, rendement, l’Homme se refuse à toutes fragilités qui aux yeux de beaucoup, ne sont que faiblesses , c’est pourquoi j’ai vu la colombe de la paix se faire écraser sous le fracas du non Amour, sur elle le mur du rejet s’est abattu; réalité des impossibilités l’a enseveli.

J’ai alors vu pleurer La gentillesse bienveillante  si fort, que la petite colombe de la paix a été emportée. »
Entendent tout cela Espoir s’effondra

«  Tout est fini, moi l’ espoir , je n’ai plus qu’à mourir, car sans la colombe de la paix , à quoi bon vivre, la vie n’a aucun sens sans le poids de l’Amour.

Pourquoi les Hommes se laissent-ils aveugler par la bêtise humaine qui ne propose que des plaisirs immédiats , satisfactions d’un instant…….. »
                  
Le petit oiseau qui sentait ses forces le quitter demanda à pouvoir se blottir tout contre le souffle du vent de l’Espérance et dit;

« Ne dis pas cela Espoir je t’en  prie, sans toi l’Homme n’est rien, peu importe ce qu’il peut m’arriver à moi qui ne suis que pauvreté dans l’Amour.
Mais toi tu es l’Espoir celui qui suscite un possible, un devenir ; tu es ce  souffle qui parcourt les cœurs les plus perdus et redonne courage. Tu es ce  vent qui bouscule, qui réveille les cœurs enchaînés. Tu es cette bise douce et légère , qui caresse les cheveux , sèche les yeux de ceux qui ont tout perdu . Tu es ce souffle qui redonne vie aux crucifiés de l’existence. Tu es le souffle de Vie, sans toi Espoir , le monde peut devenir qu’une longue errance….
Espoir mon ami, tu es ce vent doux et léger qui vient nous consoler quand en nous la peur nous fait pleurer.
Tu es comme la fleur qui pousse au pied des pourquoi, au pied des cris et des doutes.
Tu es comme une bougie qui vacille au plus profond de nos ennuis;

Espoir mon ami, avec le fil de la vie, j’ai brodé un tapis, en lettre d’or ton nom y est écrit…. »
Le petit oiseau se laissa porter par le souffle du vent et continua à parler;

« Moi qui ne suis que pauvreté dans l’Amour, je me mets à genoux devant toi , et je t’offre mon coeur, en lui brûle encore et toujours la flamme de la vie, ravive là de ton souffle.
L’aujourd’hui de nos vies est parfois visité par la nuit, et de nos cœurs coulent les larmes de l’incompris;
Vois Espoir comme le monde a mal; mis à genoux devant tant de haine ,notre cœur saigne
Toi Espoir , toi qui es souffle, toi qui es vent, toi qui parcours  les terres , les océans; ne dis pas que tu n’as pas un jour habité le cœur de ceux qui ont su lever les yeux vers le ciel pour prier. »
Toi Espoir tu as su apporter à ces cœurs brisés Amour et Vérité.
Même dans une cage , un oiseau enfermé et blessé peut se remettre à chanter quand il se sent aimé .
Même dans un cœur abandonné ,la lumière peut entrer pour redonner vie aux plus oubliés .Car toi seul peut faire roulé la pierre  qui enferme notre cœur . Reste en chacun de nous Espoir  pour qu’à tout  jamais avec toi nous puissions être libérés.




Le petit oiseau se serra tout contre Espoir et demanda encore.
« Chante pour moi Espoir, chante pour moi toi qui sais; chante un hymne à l’Amour, le plus vrai, le plus beau, celui qui dit, avec toi je suis pour toujours.»

Espoir enveloppa de toute sa tendresse le petit oiseau, enveloppant ainsi de son souffle toutes les fragilités du monde  ,  il chanta.

     A toi pauvreté du verbe Aimé, toi l’oiseau                        
      aux ailes brisées, je te donne tout ce que j’ai,
      dans mes bras je te prends, vers l’infini, avec
      toi je me tends.
    En mon cœur, je sens battre  ton cœur bien   
      faiblement, dans le silence, ensemble nous   
     restons si humblement  .
    Tout ces désirs broyés par tant de captivités,  
     tout ces devenirs broyés par tant d’impossibilité
    dans  l’absolu avec toi je suis.
    
     A toi pauvreté du verbe Aimer, qui dans la
    nuit ne peut que hurler, des larmes nous
     devons vivre, du mot c’est fini, nous devons      
    nous revêtir, tout cela à la vie nous devons
    l’offrir

    A toi pauvreté du verbe Aimer, porté par un
     désir d’authenticité, l’ Amour quand il est       
     vrai  ne  peut que devenir trinité.
    Avec toi je vis,  d’une même voix ensemble  
     nous demandons, d’un même regard
      ensemble nous regardons
     Dans le cœur de l’autre savoir  lire le
     «  Pour toujours »
     A toi pauvreté du verbe Aimer, Amour
      torturé, attaché, enchaîné; dans le cœur de
      la tendresse, tu deviens oiseau prêt
       à s’envoler vers un pays de liberté, celui où se  
      conjugue le verbe Aimer…..


Le souffle du vent avait à peine fini de chanter, que tout contre lui; il sentait palpiter la vie  dans le cœur du petit oiseau . Plus que jamais Espoir  se fit présence ,attention enveloppant de tendresse le petit oiseau;

Le petit oiseau découvrit le bonheur d’être aimé comme jamais il ne l’avait été
Le petit oiseau découvrit le bonheur d’espérer. Au plus profond de lui-même, ses blessures se guérissaient . Blessures du passé, blessures oubliées, blessures d’hier et d’aujourd’hui , blessures mal cicatrisées,comme soignées par l’espoir d’un possible en la vie;
Le petit oiseau sentait son aile brisée se consolider, des forces nouvelles en lui naissaient, une nouvelle vie l’attendait………
Pour un ailleurs, il s’envola.
C’est alors qu’en lui l’Espoir devint plus fort que sa pauvreté, plus fort que la tristesse, plus fort que le désenchantement. Pour le petit oiseau l’Espoir  devint  « une bougie allumée pour ne plus maudire la nuit…. »

« Un oiseau, qu’il soit attaché par une corde  ou un mince fil,reste un prisonnier………… »
Espoir de sa force, avait guéri l’oiseau de ses blessures, le  libérant ainsi des liens les plus tenaces, ceux qui rendent si désabusés, si désappointés.
Porté par le souffle du vent de l’Espoir , le petit oiseau alla toquer à la porte de toutes les fragilités que le destin lui donna de rencontrer;
Porté par un désir de donner, il partit à la recherche de la petite colombe  qui s’appelle faisons  la paix et rencontra sur sa route toutes les fragilités mises à nues d’avoir étaient oubliées, toutes les fragilités aux cicatrices mal soignées.
C’est alors que l’ espoir devint arbre,  devint oiseau,  devint fleur et papillon;
Espoir  devint le soleil et les étoiles, la terre et les océans…….Le rien et le tout

Espoir  devint,présence  de Dieu
parcourant le coeur des Hommes..
Dieu , ou quelque soit le nom que l’on lui donne , est une  présence  brûlante dans le cœur de tous les hommes, quelques soient  sa race sa religion ,
 sa couleur . Il a aussi le nom, pour ceux qui ne le connaissent  pas de …. Espoir .
Beaucoup disent je ne crois pas croire en Dieu et pourtant tout le monde s’adresse à lui dans le besoin , la demande , le désir, celui de vivre encore et toujours , envers et contre tout , celui de
l’ Espoir
Il est Espoir , vivant  au cœur de l’homme désespéré  d’ être abandonné des Hommes et qui attend un rayon de soleil , le vol d’un papillon , le chant d’un oiseau , l’éclosion d’un bourgeon.. Il est Espoir , dans le regard du paysan qui scrute les nuages dans le menuisier qui caresse son bois . Il est Espoir ,dans le regard du marin qui cherche sa route dans les étoiles .Il est Espoir , dans le partage du pain ,dans la flamme du cierge qui brûle . dans le grain de chapelet que la femme tient .Il est Espoir , dans la prière qui se dit il est Espoir dans la prière qui se vit …Il est Espoir ,  dans la croix qui s’alourdit ..….
Peut -on s’imaginer à combien l’ espérance fleurit …. Comment pouvoir s’imaginer touts ses perles d’ espérances individuelles qui deviennent un Tout fondu dans le diamant d’ Espoir qui est Dieu ,
Comment pouvoir s’imaginer qu’un tel Dieu si infini si grand peut se faire proximité , intériorité pour faire de nos cœurs blessés , une maison pour y habiter .Dieu qui par l’œuvre de son Esprit se réfugie dans  nos vies torturées , bafouées , brisées , qui nous dit « n’aie pas peur , vas au plus profond de toi tu me trouveras , vois autour de toi et tu me rencontreras  , viens et tu me combleras de tes biens fait .


Vas , vois et viens , je ferai de toi mon enfant bien aimé .
Seul un Père peut nous offrir ce possible là en la vie ,

Pendant son vol le petit oiseau rencontra bien des vies brisées , où tout disait c’est fini. Pourtant envers et contre tout, l’oiseau continuait à chanter parce que pour lui, l’ espérance  est plus forte que l’absurde, la souffrance et même la mort vécue.
Pour le petit oiseau, seul l’Amour peut semer au fond de l’enfer le sourire de l’espérance, celui qui donne chance à la vie….celui qui donne chance  à l’Espoir , à  Dieu
                                                     Anny