Si l’on en croit une étude récente menée par le professeur Paul Mills de l’Université de San Diego, en Californie, il semblerait que les insuffisants cardiaques ont tout intérêt à se montrer reconnaissants et à éprouver de la gratitude.

Cette étude menée sur un groupe de 186 malades, âgés de 66 ans, en moyenne, dont l’insuffisance cardiaque était au premiers stades, démontre qu’il existe des liens entre la gratitude éprouvée et le bien être spirituel, le sommeil, la fatigue ainsi sur les marqueurs biologiques de l’inflammation.

Les participants devaient répondre à un questionnaire d’orientation reconnaissante nommé GQ 6 (validé scientifiquement).

Les questions posées étaient, par exemple :

« Suis-je reconnaissant envers un grand nombre de personnes ? »

« Ai-je de nombreuses raisons d’être reconnaissant dans ma vie ? »

Etc…

La psychologie positive s’est depuis longtemps focalisée sur la prise en charge psychologique de la souffrance ainsi que sur l’identification des talents appelée psychométrie. Par contre, elle avait délaissé l’identification des conditions d’épanouissement pour chercher à les améliorer.

Rébecca Shankland, maître de conférence à l’Université de Grenoble-Chambery nous explique que les personnes qui éprouvent de la gratitude repèrent davantage les évènements positifs de leur vie et les retiennent plus que les autres. Elles ont ainsi une représentation plus positive de leur environnement social ainsi que leurs conditions de vie. Toujours selon Rébecca Shankland, la gratitude réduit la tendance au matérialisme et à la comparaison sociale et augmente l’empathie ce qui génère des relations de meilleurs qualité.

Bien évidemment cette disposition d’esprit qui consiste à manifester de la gratitude existe de façon innée chez certaines personnes.

Une étude récente menée en Allemagne menée sur 461 personnes souffrant de sclérose en plaque, de dépression ou de troubles psychiques démontrait qu’un tiers d’entre elles éprouvées souvent de la gratitude.

Chacun peut mettre en place un protocole pour apprendre à être de plus en plus reconnaissant et ainsi orienter sa pensée vers le « positif ».

Par exemple, on peut tenir un « journal de la gratitude » pour y noter chaque soir les choses pour lesquelles nous avons éprouvés de la reconnaissance au cours de la journée.

Pour ma part, je récite matin et soir une petite phrase qui me permet d’entretenir cet état d’esprit positif :

«  On se lève, c’est bon. On se couche, c’est bon. On existe, c’est bon. Que je suis reconnaissant. Rien n’est mauvais ! Superficiel est le cœur de celui qui juge que certaines choses sont bonnes et d’autres mauvaises. Il est semblable à une rivière peu profonde, troublée par des remous. »

Emile Coué, quant à lui, a mis au point la célèbre formule :

« Chaque jour à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. »

D’autre part, une étude qui utilise la recherche en neurosciences montre que l’écoute de gens qui se plaignent beaucoup peut être nuisible pour le cerveau. Trop de négativité a un impact certain sur le cerveau. Il est possible d’examiner notre activité cérébrale grâce à des méthodes telles que l’EEG ou l’IRM. Malgré le fait que chaque méthode a ses points faibles, Trevor Blake affirme pouvoir expliquer comment et pourquoi la négativité constante affecte notre cerveau.

Trevor Blake est l’auteur de « Trois étapes simples : une carte de la réussite dans les affaires et la vie». Le livre explique comment n’importe quelle personne peut remodeler son esprit pour augmenter sa créativité, réalisation et sérénité. Trevor Blake explique que le cerveau humain agit comme un muscle plus qu’on ne peut l’imaginer. Il ajoute : « Si vous êtes coincé longtemps, quelque part, en écoutant une personne négative, vous êtes plus susceptible de vous comporter de la même manière qu’elle. »

Être constamment entouré par la négativité et par des gens qui se plaignent beaucoup peut être mauvais, de multiples façons, pour le cerveau. Écouter passivement et constamment une personne se plaindre, peut avoir des effets indésirables graves et peut même altérer les fonctions cérébrales.

La qualité des pensées et des émotions que nous entretenons a un impact direct sur la qualité de notre vie et de notre performance, mais aussi sur notre santé physique et psychologique et celles de notre entourage.

Enfin pour terminer ce sujet, le docteur Masaru Emoto, né au Japon, en juillet 1943, diplômé de l’Université de Yokohama, section Humanités et Sciences, a crée en 1986 l’IHM Corporation à Tokyo. Il a obtenu son doctorat en médecine alternative à l’Open International University. Par la suite, il fut introduit aux Etats-Unis au concept de l’eau micro-clusters ainsi qu’au MRA (Analyseur de Résonnance Magnétique). Ses recherches s’orientèrent alors vers la découverte des mystères de l’eau. Le docteur Emoto s’est consacré à l’étude de l’eau dans le monde entier avec davantage l’esprit d’un penseur original que d’un point de vue purement scientifique. Il finit par être convaincu que l’eau nous révèle sa véritable nature à travers ses cristaux de gel. Tout en poursuivant ses expériences en ce sens, il a écrit plusieurs livres en japonais qui ont connus un vif succès, comme l’ouvrage devenu un bestseller : Les Messages cachés de l’eau.

Il nous dit :

« … Je me souviens particulièrement d’une certaine photo (ci-dessus). C’était le cristal le plus merveilleux et le plus délicat que je n’avais jamais vu jusque-là, résultant de l’exposition de l’eau aux mots amour et gratitude … L’eau m’a dévoilé la délicatesse de l’âme humaine et le retentissement que  l’amour et la gratitude  peuvent avoir sur le monde…

Les mots sont une expression de l’âme. Et il est tout à fait vraisemblable de penser que l’impact de notre âme sur l’eau qui compose plus de 70 % de notre corps puisse être prodigieux et que cet impact doit affecter nos corps d’une façon qui est loin d’être anodine. Les gens en bonne santé ont en général un bon esprit. Il est clair qu’un esprit sain réside plus confortablement dans un corps sain… Plus j’assistais à la détresse des gens, plus je devenais convaincu que la maladie n’est pas seulement un problème individuel mais qu’elle est aussi le résultat de la déformation de la société toute entière…Tant qu’on ne fera pas quelque chose envers ce monde altéré dans lequel nous vivons, et à moins de pouvoir panser les blessures de l’âme, le nombre de personnes souffrant de désordres physiques n’ira pas en diminuant… »   

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Commentaire de Patrick ONNIS le 5 Septembre 2015 à 19:51

Merci Katy, pour votre gentil commentaire et de vos informations qui alimentent cet article et le rendent plus riche.

Commentaire de Katy le 2 Septembre 2015 à 17:24

Bonjour Patrick, et merci pour ce texte vraiment riche en informations.

En effet, le positif attire le positif (la pensé créatrice) et le fait de se retrouver avec des gens qui se plaignent tout le temps (ne serait ce qu'au travail), ou dénigrent, est épuisant, on sent son énergie littéralement aspirée (ce fut d'ailleurs le cas en juillet, dans le domaine professionnel, mais, heureusement, l'univers d'août fut bien plus stimulant et pétillant).

Les neurosciences ont mis à jour, qu'en effet, le négatif, de façon répété, provoque dans un premier temps l'impuissance apprise (adaptation à cet inconfort sans recherche de solutions), puis de nouvelles connexions neuronales se créent rendant le sujet plus sensible à la problématique (les réactions sont plus vives), qu'avant le début de l'expérience, où la résistance était plus forte.

Les petites phrases aidantes, me rappellent celle que je traine partout sur le net depuis des années : "chaque matin est un nouveau printemps", mais je ne me rappelle plus du nom de l'auteur.

Les recherches sur l'eau promettent des découvertes étonnantes sur ce liquide qui constitue 70 % de notre organisme.

Ravie de votre palpitant été et de vous retrouver toujours aussi stimulant.

Commentaire de Patrick ONNIS le 24 août 2015 à 19:39

Merci Bougeoir pour votre commentaire. Il est vrai que nous sommes en quelque sorte des émetteurs-recepteurs. Nous avons aussi notre libre arbitre pour choisir quelles sortes de vibrations nous émettons. Le "Ciel" quant à lui respecte nos choix et nous donne ce que nous voulons.

Je vous conseille vivement de réciter le "mantra" que vous citez à haute voix et en conscience. Il est réellement "magique", sans oublier bien sur d'avoir un comportement en adéquation avec cette récitation.

Bien à vous.

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