Gaia, Votre Terre
J’étais ronde, j’étais belle,
comme une femme, qui porte son enfant.
L’Éternel vous réchauffait de son soleil,
les hirondelles revenaient au printemps …
De la vanille, de la cannelle,
et le parfum des fleurs des champs.
La vie était si douce, près d’elle,
je m’en souviens, quand nous étions enfants ...
Dans mon corps coulent des rivières,
comme dans le vôtre, coule la vie.
Vous avez pollué toutes les mers,
vous avez détruit le paradis ...
Le réchauffement de l’atmosphère,
fait disparaître mon manteau blanc.
C’est l’été, même en hiver,
les ours polaires n’ont plus de logement ...
Regarde ce qu’on a fait d’elle,
défiguré sa belle frimousse,
bétonné même les déserts,
arraché les arbres de la brousse ...
Les abeilles meurent à la pelle,
mais le pétrole coule à flots.
Reverrons-nous les hirondelles,
la prochaine fois qu’il fera beau ?
On a fait couler mes larmes,
on a abîmé mon corps …
Plus je pleure, plus on me saigne,
on m’épuisera jusqu’à ma mort !
Vous voulez conquérir l’espace,
pour découvrir d’autres planètes …
L’homme est vraiment une drôle d’espèce,
il me tue, moi, Gaia, qui l’ai vu naître !
D'après un poème de L. S.
http://www.2.foi-en-dieu.fr/page26.html
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