Femme au soleil couchant, la 9 éme Mère
Femme au soleil couchant
Mes pas suivent ton regard, ton enseignement
comme le jour danse chaque soir avec le Ciel
Deux amoureux
Je , tu es amour
Amour qui se donne et partage
Amour se soi
Ou chaque sillon est propice à laisse nos graines d'estime de soi germer et fleurir
Pour cela, Mère soleil dort avec la lune infiniment

Femme au soleil couchant
Tu m' invites à laisser les feuilles tomber , à me dévêtir de mes illusions
De regarder , en observant comme l'aigle surplombant les nuages, ma vie en bas
Ma vie dedans, ma vie à l' intérieur , ma vie, cette étincelle qui n'ose briller
Alors mère je danse avec le soleil, je m' habille de ta lumière et je viens dormir au creux de tes bras
Et j' écoute mes racines qui mange la terre
Je laisse ma sève au fil des saisons monter, descendre et alimenter mes rêves
Je laisse le vent caresser mes joues comme une enfant gourmande
Je laisse le sang rougir mère-terre


Je suis ce soir nue comme au premier et comme au dernier, fille du ciel et de la terre
Femme au soleil couchant, ma vie est un enchantement, j'écoute mon orenda
et toi tu siffles tout prés de mon oreille, le chant du Merle, le chant d' unité
Chante moi encore le soleil qui s' endort, le soleil
sans pareil, ni même , juste comme un diamant
Yaël Catherinet-Buk​
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