Commentaires bienvenus

Commentaire de Pascal Cadart le 27 mai 2012 à 11:29

Des mots, toujours des mots, rien que des mots.
Les mots sont le reflet de notre égo et de notre imaginaire.
Nathalie parle de lâcher prise, d'expérience initiatique personnelle où elle a mis sa vie à nue et où elle a laissé tomber les masques. C'est quand nous ne pouvons plus nous cacher derrière les mots que nous commençons à nous voir tel que nous sommes. Alors, là une porte s'ouvre vers quelque chose de plus grand qui vit e nous. Des mots ne peuvent l'expliquer car c'est une expérience et une expérience çà se vit, c'est du vivant,

Commentaire de Lovyves le 26 mai 2012 à 21:01

Chère Amie
J'aurai écris un poème !?
Possible; je n'y avais pas pensé !
L'expression du soi, sans doute, m'avait occulté cet aspect du langage.
Au commencement de chaque phrase, je n'en connaissais (mentalement) pas la fin.
Il y a 50 ans, "on" m'aurait dit que j'écrirais des poèmes, j'aurais dit : "c'est impossible, pas moi", peut être que s'aurait été l'expression de l'ego !?
Très sérieux : absence du soi patente !?
Ne sachant pas ce que je suis, qui je suis, sauf en apparence, comment que le soi, peut il s'exprimer !?
Que par "des apparitions" du moi, je suis, je suis ce que je crois, seulement ce que je crois être.
Nous parlons de l'unité, nous sommes UN.
C'est bien joli, mais comment pourrions nous en parler, en dehors du je suis, que ce soit par le mental ou par le coeur, tout ceci n'est que illusion, illusion de nos sens, et sans sens, tout est insensé !!!
Nous pouvons philosopher sur le sexe des anges, est ce bien sérieux, moi qui n'a jamais rencontré un ange !?
Mais, il n'est pas interdit d'essayer d'appréhender le soi ou les anges.. avec notre mental et avec beaucoup de coeur, ou le contraire avec mon coeur grâce au mental; car pour "dénicher" l'inconnu, tous les outils sont bons à prendre !
Tout ceci, mes paroles : illusion de mes sens.
Accepter que je ne sais rien ou presque de soi, est possiblement, le début de l'appréhension de soi; encore faut il que quand je sais presque rien, qui est beaucoup plus que rien, je me crois pas arrivé au coeur ... de moi et du soi.

Commentaire de Ann-Pascale le 26 mai 2012 à 20:18

Merci Yves pour ce poème ...Est ce   là une déclaration de " l'égo" au "moi" ....???  lol !!  l'absence du Soi est patente  ,mais pas  du "je " ....... et ...je mentalise ... à mon tour  ..!!  ..

Commentaire de Lovyves le 26 mai 2012 à 19:43

Etre soi !
Etre soi même.
Même si soi n'est qu'un voile (de soie).
Car ce soi émerge de moi.
Moi, qui ne sait qui il est.
Alors ce soi est l'expression du tout qui prend la forme du je.
Un je qui, souvent, n'exprime pas le soi.
Car faute de pouvoir tout appréhender, je montre mon soi, disant ce qu'il voudrait être.
Etre ce que je ne suis pas.
Même si, toute ma vie, le soi me suis pas à pas, comme mon ombre.
Pourtant, je devrais prendre soin davantage de moi, pour que le soi soit enfin comblé.
Comme blé dans la nature, pas qu'un épi phénomène.
Etre soi, c'est glorifier l'imperfection de ce je perfectible.

Commentaire de Ann-Pascale le 26 mai 2012 à 19:06

 Post précédent ,excuse moi ( mais c'est à ta décharge  ,bien sur ...! ) ; la conceptualisation puis  la chosification de Soi   sont  erronées ,cette définition est juste égotique  ..rien à voir avec le Soi ! Nathetoile ne dit pas ce que tu mentalises ....!! Le soi est l'absence de "je" ,et ce n'est pas un concept...

Commentaire de Pascal Cadart le 26 mai 2012 à 18:38

Merci pour ton témoignage. Ton explication est beaucoup plus claire et authentique que simplement "sois" en tant qu'affirmation créatrice.

Un "Je suis", c’est quelqu’un qui s’exprime par lui-même, de manière authentique et vraie et qui ne cherche pas à ressembler à un autre, à suivre une doctrine, une personne.

Un "Je suis" est celui qui s'est détaché de tout ce qui le lie ici sur terre et qui le fait souffrir. Cela ne signifie pas forcément l'arrêt de la souffrance, mais l'ouverture de notre conscience en tant qu'être authentique.

Un "Je suis" peut être aussi bien athée, bouddhiste, catholique, musulman ou autre; simplement, il vivra dans la même conscience que celle du Christ. Cela ne veut pas non plus dire que sa vie sera plus facile, mais qu'elle sera plus juste, plus ajustée, plus vraie, plus authentique. Quand je fais ce qui me convient, de manière non égoïste, je suis à ma place et j'agis de manière juste.

J'étais chrétien, mais j'ai arrêté quand je me suis rendu compte que la religion catholique empêchait mon "Je suis " de s'exprimer. Depuis j'ai l'impression d'être libéré.

Commentaire de Pascal Cadart le 23 mai 2012 à 18:43

Et plus précisément?